Léviathan : Le Pouvoir sélectionné au premier tour du prix Planète-SF !

Couv. service artistique Seuil d'après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

Couv. service artistique Seuil d’après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

Le prix Planète-SF rassemble les blogueurs de l’imaginaire : à la fois lecteurs passionnés et critiques indépendants, ils démontrent souvent, également, une grande finesse dans l’analyse. Créé fin 2011 et remis aux Utopiales de Nantes pour la première fois, ce prix est décerné à la fois par des jurés et le public, et reflète cette nouvelle façon d’apprécier et de partager la littérature.

Je suis donc très heureux d’apprendre qu’après Léviathan : La Nuit, sélectionné au premier tour en 2012, Léviathan : Le Pouvoir est retenu lui aussi dans la course pour 2013. Un vote de dix jours, qui s’effectue sur le forum, débouchera sur la liste des nominés au second tour.

Merci à vous tous d’avoir retenu ce livre ! 

Liste complète des sélectionnés

  • 22/11/63, Stephen King, Albin Michel
  • Anamnèse de Lady Star, L.L. Kloetzer, Denoël
  • Atomik Aztex, Sesshu Foster, Passage du Nord Ouest
  • Dans les veines, Morgane Caussarieu, Mnémos
  • Descendre en marche, Jeff Noon, La Volte
  • Enig Marcheur, Russel Hoban, Monsieur Toussaint l’Ouverture
  • Exodes, Jean-Marc Ligny, L’Atalante
  • L’homme qui savait la langue des serpents, Andrus Kivirähk, Attila
  • La longue Terre, Baxter et Pratchett, L’Atalante
  • La maison des derviches, Ian McDonald, Denoël
  • Le calice du dragon, Lucius Shepard, Le Bélial
  • Le chemin des dieux, Jean-Philippe Depotte, Denoël
  • Le prophète et le vizir, Yves et Ada Rémy, Dystopia
  • Le temps du rêve, Norman Spinrad, Fayard
  • Le voleur quantique, Hannu Rajaniemi, Bragelonne
  • Leviathan – le pouvoir, Lionel Davoust, Don Quichotte
  • Martyrs, Olivier Peru, J’ai Lu
  • Point Zéro, Antoine Tracqui, Critic
  • Rêve, Martial Caroff, Terre de Brume
  • Tau Zero, Poul Anderson, Le Bélial
  • Vortex, RC Wilson, Denoël
2013-07-02T12:27:23+02:00mercredi 3 juillet 2013|À ne pas manquer|5 Commentaires

Les nouvelles en accès libre du site chroniquées sur le Vinze’s blog

Illus. MZS

Illus. MZS

Faites comme dans la conclusion de Récital pour les hautes sphères, téléchargez ces excellentes nouvelles, c’est gratuit (et c’est même lisible directement en html dans le navigateur pour ceux qui sont même radins en espace sur leur disque dur)… Mais si l’occasion se présente, lisez-les c’est quand même mieux, et c’est là pour ça.

Merci pour ce tour d’horizon positif réalisé par Vinze, à lire sur son blog !

2013-06-27T16:14:53+02:00mardi 2 juillet 2013|Revue de presse|Commentaires fermés sur Les nouvelles en accès libre du site chroniquées sur le Vinze’s blog

Productivété (1) : l’enjeu de l’organisation en solitaire

Image trouvée ici

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Nous sommes le premier juillet ! L’été est là (en principe), de longues vacances se profilent (peut-être), le rythme ralentit (normalement), c’est pour beaucoup le temps de faire le point en prévision de l’année à venir.

En 2012, la série hebdomadaire des déclencheurs a rencontré un certain succès, ce qui me pousse à proposer une nouvelle série d’articles pour l’été, profitant du temps dont beaucoup disposent pour faire le point sur l’écriture et encourager à s’y exercer.

Un des articles les plus populaires de ce blog est celui-ci, pourtant constitué de pensées éparses jetées à chaud sur le sujet de la procrastination, même encore aujourd’hui, trois ans plus tard. Ce qui montre combien l’organisation du travail, la multiplicité des interruptions dans une vie professionnelle (et personnelle) présentent de défis et de difficultés quand on cherche, simplement, à conduire un projet à son terme – plus encore quand on écrit, une tâche par définition solitaire et, au début d’une carrière tout du moins, sans autre motivateur que l’envie (pas de date de remise, pas d’argent à la clé)…

Qui n’a jamais rendu un travail scolaire au dernier moment ? Qui ne s’est pas senti submergé par une multitude de tâches réclamant toutes autant notre attention, dépassé par les sollicitations provenant du téléphone portable, du courriel, des réseaux sociaux, des mémos laissés sur le bureau ? Bien de jeunes auteurs se lamentent de vouloir écrire « sans avoir le temps ». Si l’on peut arguer que le temps se crée, qu’il faut de la volonté pour se réserver des fenêtres de travail, il faut reconnaître que le rythme effréné de notre époque et notre état de connexion semi-permanent brouille les frontières entre les différents compartiments de notre vie et rend difficile l’état de concentration sur la durée nécessaire à l’accomplissement de toute tâche un tant soit peu complexe, comme la rédaction d’un roman.

C’est là qu’intervient le life hacking. Selon les mots de Wikipédia :

Le life hacking renvoie à toute astuce, raccourci, compétence ou méthode nouvelle visant à augmenter la productivité et l’efficacité, dans tous les domaines de l’existence ; en d »autres termes, tout ce qui règle un problème du quotidien d’une manière rusée et peu évidente de prime abord peut être qualifié de life hack.

(De life, vie, et hack, bien sûr.)

Bien des pionniers, coaches personnels, essayistes ont pris à bras-le-corps les défis présentés par la nécessité de produire du travail, dans le contexte actuel d’outils et de communication et, avec l’appui de la science et de la psychologie, se sont efforcés de proposer des réponses et des méthodes, chacune avec leur philosophie. Nous ne parlons pas ici d’approches très basiques du genre « établir une liste de chose à faire » mais bien de systèmes, parfois globaux, visant à mêler efficacité et facilitié, pour accomplir les buts que l’on souhaite.

Dans le domaine de l’écriture, où la résistance à l’action est particulièrement présente (qu’est-ce qui vous motive à rester écrire le soir quand vos amis vous invitent pour une soirée, quand Facebook vous tend les bras, quand la télé est à deux mètres, quand il fait beau dehors ?), ces approches me semblent particulièrement utiles, mais elles ont été évidemment conçues dans une optique plus large, et pourront convenir à tous ceux qui en ont assez de ne pas accomplir ce qu’ils veulent – que ce soit boucler le rapport Cogedip ou tondre la pelouse – ou de ramer parmi leur priorités, ce qui les conduit au surmenage, à l’inefficacité et donc à la déprime.

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J’étais il y a quelques années dans cet état, et c’est ce qui m’a poussé à chercher une meilleure manière de vivre, en appliquant une forme de méthode rationnelle à ce que j’identifiais comme problématique dans mon existence : un manque de direction, un flou dans les priorités, et une insatisfaction générale. En donnant un cadre plus clair à mon quotidien, j’ai finalement acquis davantage de liberté. Cela m’a permis, entre autres, de publier trois livres en seulement deux ans tout en co-dirigeant deux anthologies, en assurant leur promotion, en partant en volontariat écologique, le tout en entretenant ce blog (de façon quotidienne depuis presque un an). Cela ne signifie pas que je ne suis jamais en retard sur la correspondance, ou même, parfois, sur le rendu d’un travail, que je n’ai jamais de périodes effrénées à 15h par jour ; mais je sais à présent que si c’est le cas, ce n’est pas par manque de vision, mais à cause de circonstances extérieures (ou parce que j’ai trop à faire en même temps, ce qui doit pousser à réfléchir sur la pertinence d’accepter tant de projets).

Voilà donc le thème de cette série d’articles de « productiv-été » : être efficace tout en se détendant, et en contrôlant mieux ses priorités et ses buts. Bien sûr, je parlerai de leur application dans le cadre de l’écriture, mais on dépassera largement ce cadre, et j’espère que même les non-écrivants en tireront profit ; aucun de ces systèmes ne fonctionne en vase clos ; les adopter dans un domaine, c’est vite les étendre à toute l’existence – et tant mieux.

Vaste progamme, n’est-ce pas ? Mais faisable.

Faisable à condition de conserver plusieurs considérations en tête.

  1. Rien n’est magique dans le life hacking – même si on vous le promet et si, honnêtement, ça paraît effectivement tout résoudre dans un premier temps (c’est trompeur). Entamer cette démarche, adopter un système, nécessite une réelle volonté de s’y conformer, d’y réfléchir activement, et surtout d’adapter les méthodes employées à son fonctionnement propre. Comme dans l’écriture : il faut s’approprier le discours des autres par rapport à son propre fonctionnement. 
  2. Je ne suis pas un coach personnel. J’entends par là que je ne suis pas un expert ultime en life hacking, en productivité, en management personnel. Je suis juste un individu profondément intéressé par le principe (faire plus en se fatiguant moins, qui ne serait pas séduit ?), j’ai pas mal lu sur la question, j’ai construit (et suis encore en train de construire) un système qui commence à tenir la route. Je vous propose de partager cette expérience, toujours dans l’idée que j’écris sur ce blog ce que j’aimerais trouver si je l’ignorais ; mais je n’ai pas la science infuse. Vous fonctionnerez peut-être (probablement) différemment. N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaires.

Voilà pour l’entrée en matière. Nous commencerons dans les premières semaines à passer en revue les systèmes les plus connus (pour ceux qui connaissent, GTD, PK, etc.), ce qui, à mon sens, les rend pertinents ou non, comment ils s’appliquent à l’écriture, et nous verrons, aussi, comment les implémenter sur le terrain à l’aide des outils modernes.

Intéressé, auguste lectorat ?

2014-08-05T15:18:27+02:00lundi 1 juillet 2013|Best Of, Technique d'écriture|6 Commentaires
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