Premier inventaire à la Prévert de l’année, youpi. On va parler un peu plus écriture et édition que d’habitude, parce qu’il s’est passé des trucs.
Tout d’abord, un article à lire chez mon camarade Thomas Geha, qui revient sur son expérience de piratage par la Team Alexandriz et les dons qui ont suivi. Son histoire a été un peu déformée dans les médias çà et là, et il précise de manière salutaire un certain nombre de choses. Ne croyez pas les médias démagos, allez direct à la source : Thomas vous parle.
Information sur Internet encore, autour de la polémique concernant les conditions d’utilisation d’Instagram, cet article vous explique pourquoi vous préférez payer pour un service que l’avoir gratuitement. There Ain’t No Such Things As A Free Lunch, comme le rappelait Heinlein. Et cet article-là vous explique en quoi la prétendue liberté d’expression sur le Net est potentiellement biaisée par le conservatisme de la Silicon Valley. Et c’est pas cool de se faire biaiser.
Quand G.R.R. Martin dit des choses sur l’écriture, on se tait et on écoute : io9 a compilé une liste de citations intéressantes sur son processus de travail.
Maintenant, si vous en voulez davantage, il faudra chercher, et Google années 60 vous aidera. Pas content de ce saut dans le passé ? Ne vous plaignez pas. Si vous voyiez la gueule de Ralph Lauren en 2020… En même temps, rien n’est plus cool qu’un orque, mais tu le savais déjà, auguste lectorat.
Un peu de beauté pour terminer – Mustis, ancien claviériste de Dimmu Borgir, joue une magistrale version acoustique de Progenies of the Great Apocalypse.
Excellent arrangement même je trouve que le morceau perd ainsi une bonne partie de son âme (je sais pas si épique est le terme associé) :
Par exemple, je trouve que cet arrangement (bon OK y’a un cello en plus du piano :P) me fait ressentir beaucoup plus de choses (bon OK c’est pas le même genre de musique non plus) :
(Notamment la fin à partir de 4:10)
Geha: j’avais suivi l’histoire et les articles. Intéressant de voir quelqu’un entrer pragmatiquement dans la question du piratage/partage sans être un affidé hadopiste ou pseudolibertaire du net. Un coté private Geha in the war of right(s).
Martin :
Le texte de Tuttle sur sa collaboration avec Martin est très intéressant aussi.
J’adorrrre la répartition entre écrivains jardiniers et architectes.
J’ai parcouru les commentaires, bon ça commence à faire un faisceau de propos qui m’orientent vers Stever Erickson. Tu as lu? le côté anthropologue se sent vraiment dans ses textes? est-il vraiment le fils adultérin Levi-Strauss/Tolkien?
Orque: En défense des ours, en technique subtile de chasse l’ours polaire qui attend près du trou dans la banquise que le phoque vienne respirer pour lui filer une mandale fatale c’est pas mal aussi. Le « mom? » puis they can hunt on the land avec le shit de l’ours m’a fait rire deux bonnes minutes.
Bert : Très jolie reprise du Hobbit ! Les Piano Guys sont toujours excellents.
Nicolas : Non, pas lu Erickson, mais je l’avais écouté au colloque Antiquité et imaginaire et l’homme était passionnant. Je pense que ça vaut vraiment le coup, à ce qu’on m’en a dit.
Ouais les Piano Guys sont monstrueux, e.g. reprendre David Guetta et la pavane de Fauré dans le même morceau…
Hum, un film dans le genre de « jaws » avec un orque, ça existe… (sauf qu’il ne fait pas dire que ça ressemble, ça froisse le réalisateur.) Ça s’appelle Orca: the Killer Whale et… Hem… C’est à voir on dira… ( http://en.wikipedia.org/wiki/Orca_%28film%29 )
Mais bon, l’orque est peut-être classe, mais pas autant que le motherfucking pterodactyl, na ! http://www.youtube.com/watch?v=aHpDPuh8A2Q :p
Ah oui, Orca, je me rappelle. Bigrement plus flippant que Jaws dans mon souvenir.
C’était quand même un peu moisi Orca. Toutefois la motivation de l’orque était plus intéressante, les méchants humains pêche maman orque, tu as d’ailleurs le foetus qui tombe sur le bateau quand ils l’ouvre. Papa orque part en mode vengeance. Jaws poussait un peu le bouchon avec le requin exterminateur.