demotivation.us__The-New-Years-Eve-is-celebrated-by-everyone-1Voilà. 2013 est tout neuf, on l’étrenne, on se plante encore en écrivant les dates et on doit tous changer des 2 en 3, mais on s’ y met. Après le bilan blog, celui, un peu plus sérieux, de ce qui se passe au niveau projets.

2012 a été une excellente année à ce titre ; la sortie de Léviathan : La Nuit, qui a été très favorablement accueilli et a transformé l’essai de La Chute ; la sortie de l’anthologie Reines et Dragons, co-dirigée avec ma camarade Sylvie Miller ; j’ai eu l’honneur d’être nommé coup de coeur des Imaginales ; j’ai eu le grand plaisir de participer à un certain nombre d’événements un peu différents des salons habituels, comme le colloque sur l’Antiquité à la Sorbonne ou Econo’mer à Brest. Et puis, lors de mon volontariat à Mull, j’ai vu des orques, et ça vous fait une année. (Ce serait bien que je retrouve et poste mon journal d’expédition avant l’été prochain…)

Ce que je vais faire en 2013 :

  • Publier Léviathan : Le Pouvoir et attendre avec angoisse et impatience les réactions sur les conclusions de la série.
  • Bosser sur un projet cool dont je ne peux pas encore dire ce que c’est, mais l’accord est donné et ça se fera.
  • Je bosse déjà sur un autre projet cool dont je peux pas dire non plus ce que c’est, mais ça sera bientôt rendu public.
  • Vous êtes bien avancés avec les deux lignes qui précèdent.
  • Re-tâter un peu de la traduction. Après le mammouth qu’aura été Léviathan, me replonger dans les mots des autres me permettra de faire un petit break.
  • On m’a commandé une nouvelle, qui est rendue et acceptée : ce sera de la fantasy urbaine avec des dauphins.

Le reste… se décidera au fur et à mesure ; si je disais tout ce que j’ai envie de faire, cet article ferait dix pages.

Je compte également, pour la première fois depuis une petite dizaine d’années, réarchitecturer ma routine de travail. J’ai tendance à trop me laisser accaparer par le Monde Réel (TM), tout particulièrement si je pars en débat enflammé sur un réseau social quelconque. Or, mon travail consiste à écrire des livres. (Ou traduire, ou anthologiser, etc.) Pas à me laisser accaparer par le Monde Réel (enfin, toutes proportions gardées, il vient en second). Auparavant, je laissais le Monde Réel m’accaparer le matin pour satisfaire ma tendance obsessionnelle-compulsive et j’écrivais l’après-midi ; dorénavant, afin de bien remettre au coeur de mon système ce qui, à terme, est ma seule véritable obligation (au sens d’avoir un contrat signé avec un chèque derrière et des lecteurs qui – gloire leur soit rendue – m’attendent avec des barres à mines si je ne rends pas les livres à temps) je commencerai par écrire, puis, si mon quota est rempli, alors je m’occuperai du Monde Réel – seulement en second lieu. Le raisonnement étant : si je rate un jour de blog, si je mets une semaine à répondre à un mail, ça n’est pas très grave. En revanche, si je ne remplis pas mon quota d’écriture, ça l’est – et en premier lieu pour moi, parce que ça me déprime totalement.

Mais cela ne devrait pas changer beaucoup de choses ici ni sur les réseaux, puisque je prépare de plus en plus mes articles avec un peu d’avance pour éviter la panique du dernier moment ; et ça me permet de fournir plus régulièrement aussi.