Comme tous les ans, le prix Lacour de l’Imaginaire se propose de publier un premier manuscrit avec contrat d’éditeur à la clé. On peut arguer qu’un prix dont la récompense est une publication n’est pas un prix, c’est simplement un processus de sélection de manuscrits, mais devant la difficulté à franchir parfois ces fourches caudines, cette occasion peut être signalée, surtout dans le cadre de l’imaginaire. C’est déjà l’assurance d’être lu, ce qui est hélas de plus en plus difficile quand on débarque de nulle part.
EDIT – suite aux commentaires (à consulter) – par contre, caveat : la rémunération est assurée en livres, et en numéraire qu’à partir de 750 exemplaires – soit probablement jamais, au vu des chiffres de ventes moyens dans le genre. Voir les conditions. Sachez dans quoi vous vous engagez, et sachez que ce « prix » ne sera pas un couronnement mais un début, et qu’il vous faudra vous promouvoir activement si vous êtes retenu(e).
L’envoi des manuscrits est ouvert jusqu’au 1er mars 2014 pour la sélection de l’année prochaine. Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site.
Euh… http://www.lacourdelimaginaire.com/contrat.htm
Concours surtout destiné à ramener des pigeons chez un éditeur à compte d’auteur.
Merde, c’était pas comme ça avant, dans mon souvenir. J’ai relayé benoïtement. Je, heu, fais un truc. Stay put.
Un éditeur qui a 7000 titres à son catalogue et qui n’est pas plus connu,c’est plutôt douteux. Et je me souviens avoir croisé des témoignages de gens qui se sont fait avoir.
Mouahhhh paye ton contrat alléchant …
« Le système des droits d’auteur versés en livres est certes une commodité pour l’éditeur, puisqu’il lui évite de cette manière la tenue d’une comptabilité et d’une paperasserie fastidieuses. Mais il s’avère en fait également avantageux pour l’auteur. En effet, il est d’usage que les auteurs participent à des salons littéraires et autres manifestations du livre, voire vendent leur livre à des tiers. »
OK, article amendé.
Je suis d’accord avec vos remarques mais je me trouve confronté de plus en plus à des jeunes auteurs qui soumettent leurs manuscrits et qui leur sont clairement retournés sans lecture. On sait que les services de soumissions sont engorgés, et que les structures même moyennes ne peuvent pas faire face à la masse des soumissions. Il y a clairement un truc qui coince dans le système. A moi aussi ça laisse un goût amer de dire « c’est l’assurance d’être lu » alors que ça devrait être la norme (heureusement qu’il reste des éditeurs pour le faire contre vents et marées, loués soient-ils).
Hmm peut-être les agents littéraires seraient utiles pour aider à régler ce problème d’engorgement… (allez, je cours me cacher).
C’est bien pour ça qu’en temps qu’auteur en herbe non édité (non éditable peut-être), je ne vais même pas essayer d’envoyer mes textes aux maisons d’édition « traditionnelles ». Et tenter une auto-édition purement numérique.
Sur le sujet qui m’intéresse, de manière à faire le tri vu la masse de sorties sur le thème du vampire, j’écarte quasi d’emblée tout ce qui est auto-édition numérique et / ou papier. Il fallait faire un choix, vu ce qu’on nous proposais régulièrement (et nos journées n’ont que 24 heures) des ouvrages auto-édités à chroniquer, du coup c’est certes arbitraire (et ne nie pas qu’il peut y avoir de bonnes choses en auto-édition, même si je n’en ai pas vu pour le moment), mais à ça a le mérite de nous faciliter le tri.
De même pour les maisons d’édition à compte d’auteur, mais là la problématique n’est pas la même : il s’agit surtout de prendre les auteurs pour des vaches à lait.
Ce qui fait la fortune des marchands d’illusions, c’est qu’il est techniquement impossible pour un gros éditeur de lire les centaines de manuscrits anonymes qu’il reçoit par semaine. C’est le syndrome de « l’édition réalité » : tu veux être écrivain parce que c’est cool ? Ecris !(si ça foire, tu pourras toujours faire la queue pour la Nouvelle Star après)