Les Utopiales, c’est hélas fini, et je ne peux que marteler l’idée suivante (ça va être ma nouvelle marotte, marteler l’idée suivante) : si vous êtes un tant soit peu intéressé(e) par l’imaginaire, il ne faut pas vous poser la question de venir : il faut venir, point, même si vous habitez à Plan-de-Cuques. Aucune raison (ou certificat médical) pour ne pas faire le déplacement pour l’une des plus grandes manifestations françaises autour de l’imaginaire.
Il s’agissait probablement, de l’aveu de beaucoup, d’une des meilleures éditions ; l’ambiance était chaleureuse, l’humeur excellente, des auteurs aux lecteurs, jusqu’à cet agent de sécurité qui s’est mis à chanter sur le passage des derniers visiteurs à quitter la Cité des Congrès pour leur souhaiter bonne nuit ! Le festival sait apporter régulièrement de petites touches d’amélioration à sa formule, de petites idées et événements nouveaux qui le renouvellent à chaque fois. L’organisation des lieux a changé : le bar se retrouve à la mezzanine, avec une petite scène, ce qui donne à présent trois espaces de conférence (deux au rez-de-chaussée, un à l’étage), probablement la disposition la plus optimale et la plus agréable expérimentée jusqu’ici.
Le contenu scientifique était plus présent que jamais, avec de nombreux intervenants venus apporter leur éclairage sur la prospective de la fiction, et il m’a semblé que cette alchimie fonctionnait particulièrement bien cette année, avec un constant jeu d’échanges qui ancrait la SF dans le réel, la prospective et la réflexion, ce qui lui confère un tout autre éclat que ce statut de rêvasseries oiseuses pour enfants qu’on lui donne encore aujourd’hui dans les milieux ignares.
Ce qui ne veut pas dire que le festival perd son sense of wonder, au contraire ; les expositions et le cinéma (comme l’avant-première mondiale du film Albator – j’ai fait partie des 800 chanceux à le voir, et je compte en dire un mot détaillé) faisaient la part belle à des perspectives positives et merveilleuses aux côtés des dystopies. Comme toujours aussi, un bel espace jeu, avec une importance particulière au jeu vidéo autour de l’événement Remember Me.
Hélas, je peine toujours à retranscrire l’importance et l’awesomeness de ces festivals, ça revient à expliquer pourquoi vous deviez venir à la fête d’anniversaire d’hier soir parce que c’était trop génial : il fallait être là. Si vous étiez là, vous savez. Si vous n’étiez pas là, vous savez ce qu’il vous reste à faire l’année prochaine.
Pour plein de photos, des liens, des reportages et des enregistrements de nombre des conférences, rendez-vous sur ce fil du forum ActuSF, où vous trouverez plus que votre content de matière (exotique). J’en profite pour remercier et saluer tous les camarades revus ce week-end, et tous ceux qui font de cet événement ce qu’il est, organisation, bénévoles, libraires. Et merci à vous tous qui êtes passés dire bonjour !
Quelques photos en passant, pourries car prises avec le téléphone :
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Tout à fait d’accord !!!
Et vraiment ravie d’avoir eu le temps de discuter avec toi =) A bientôt j’espère.
Merci de remuer le couteau dans la plaie ! 😉
Ipiu Florence Leithian : Tout pareil, c’était vraiment cool de pouvoir enfin discuter plus de cinq minutes 🙂 J’espère qu’on pourra prendre à nouveau ce temps très vite! 🙂
Laurent Genefort : Maiiiiis, je voulais dire ça surtout pour les potentiels visiteurs indécis… Pas casser le moral 🙂
Le seul ennui c’est le coup de blues après… World FantasyCon était géniale aussi, mais purée c’est dur de redescendre et de revenir à la vraie vie. 🙂
J’y étais vendredi et je t’ai même pas vu ! 🙁
Flûte 🙁
« Aucune raison (ou certificat médical) pour ne pas faire le déplacement pour l’une des plus grandes manifestations françaises autour de l’imaginaire. » Oui, sauf quand il y a la WFC de l’autre côté de la Manche en même temps. :p
J’ajoute la raison financière avant toute chose. ça coûte un bras de se déplacer à Nantes quand on loge dans le sud de la France.
Wey wey wey. World Fantasy Convention. C’est un peu facile facile, tout ça.
M’en fous, nous, on avait Albator. 😉
Je m’en fous: on avait Neil Gaiman. Et Tim Powers. Et Susan Cooper. Et Tanith Lee. Et Brian Aldiss. Et Brian Clemens. Et William Nolan. Et…
Je n’insiste pas. ^____________^
Cher Lionel je confirme, c’était ma 7ème édition et certainement la meilleure du point de vue conférences et expositions. Pour les films en compétition, je plussoie le « Jodorowsky’s Dune » en tout cas !
Et nous, on avait Cédric. :p
moi j’avais l’annive d’une copine, et c’était top !
Et Robin Hobb, et Jim Blaylock, et K. W. Jeter…. ouais vraiment pas mal ce week end. Mais il faudrait se dédoubler parfois
Déjà que sur place les conférences et autres événement se chevauchaient.
Déjà, je ne sais pas pourquoi les Zutos ont été avancées, cette année. D’ordinaire, c’est autour du 11 novembre.
Dire que j’avais prévu de venir… Les finances (et réparations sur Titine) en ont décidé autrement. Snif.
Je viendrai l’année prochaine ! (et en attendant, on se reverra aux Imaginales 2014)
Ca marche ! 🙂
les utops se déroulent pendant les vacances de Toussaint depuis au moins deux ans Patrick Marcel (oui deux ans j’en suis sûre)^^ et ça m’arrange franchement de pas avoir à supplier pour obtenir un congé sans solde^^
C’est tout à fait ça, sachant que désormais le dernier jour est réservé aux scolaires, les dates des utopiales se retrouvent calquées entre d’un côté les vacances de la Toussaint, d’un autre un we à pont, et enfin le lundi de rentrée scolaire laissé à la journée dédiée. Perso je trouve ça mieux aussi.
Patrick, du temps où ça s’appelait Utopia, que ça avait lieu au Futuroscope, c’était déjà pour Halloween… je me souviens de mon fils avec celui de Grousset déguisés faisant la fête ainsi que de milliers de citrouilles décorant les pelouses du parc… et nous glosant dans un bâtiment ressemblant à une soucoupe volante.
Rochester Mad Jad se trompe: l’année dernière, les Utopiales se sont déroulées du 7 au 12 novembre — il suffit pour s’en assurer de consulter le programme « littérature », toujours en ligne.
http://2012.utopiales.org/litt%C3%A9rature
Mais les vacances scolaires se terminaient le 11 et le 12 nous étions devant les jeunes le jour de leur rentrée. Je pense que c’est ce que voulait dire Rochester Mad Jad
La journée scolaire était juste une matinée et seuls les auteurs intervenants pour les scolaires étaient là (plus de librairie, plus de bar, plus de jeux). Ils avaient beau être intéressants, en tant que prof, je regrette vraiment de ne pouvoir amener mes scolaires sur un vrai temps de festival où les interventions et les séances de ciné, en VF, ne sont pas conçues exclusivement pour eux, où la vie grouillante de la SF est là, sous leurs yeux. Mais l’allongement des vacances ne permet plus cela, à moins de décaler au week-end du 11 novembre, en effet. Et de toute façon, ma nouvelle chef me met des bâtons dans les roues pour que je ne puisse pas amener les gamins.
OK. Salaud de gamins, de mon temps on avait pas autant de vacances!
En 2011, c’étai du 10 au 13 novembre; en 2010, du 11 au 14 novembre; en 2009, par contre, c’était du 29 octobre au 1er novembre. De 2006 à 2008, c’était également autour de la Toussaint.
En 2005, re 11 novembre. Et j’arrête là parce que faut que je bosse.