Fort bien : auguste lectorat, veuille noter qu’à partir de demain, mon profil et ma page Google+ seront supprimés du réseau. C’est la deuxième fois qu’on m’y prend, mais là, je ne suis pas près d’y retourner.
Google+ manque tout simplement des outils d’automatisation et d’intégration nécessaires quand on gère plusieurs comptes sur des réseaux sociaux (Facebook, Twitter). Ou plutôt, ils sont disponibles, mais uniquement pour les pages, ce qui oblige à avoir malgré tout un profil personnel. Et c’est là que les ennuis commencent : le profil personnel n’est pas actif, mais c’est lui qui est mis en avant dans les résultats de recherche, dans les suggestions, etc. Je me trouve donc à gérer une redirection quotidienne d’abonnés bien intentionnés (« thank you follower, but your LD is in another castle »), ce qui va à l’encontre de la notion d’automatisation, tout cela pour un réseau dans lequel je n’arrive pas à m’investir, en plus. Or, il me paraît inélégant de poster, sans contribuer à la discussion chez les autres.
Bref, G+ me demande une énergie délirante pour un intérêt trop faible. Mes excuses aux quelques-un-e-s qui appréciaient ce réseau et contribuaient à la discussion : mais je sais que vous savez vous abonner à un flux RSS, une liste de diffusion ou même que vous êtes présents sur les autres réseaux. N’hésitez pas à vous rabattre sur les autres modes d’abonnement du site.
Et donc, je suis rentré de ma semaine sans connexion, et à nouveau joignable par les moyens habituels. Babylon 5 is open to business, ou quelque chose dans le genre.
Tiens ça devrait t’intéresser http://www.mycommunitymanager.fr/google-plus-le-mal-aime/
Yep, je serais d’accord si j’étais une marque… Mais après plusieurs mois de présence, à peine une dizaine de personnes, toujours les mêmes (que je remercie! mais que je trouve ailleurs aussi), interagissent sur G+. La page ne décolle pas, peut-être la faute à une présence moindre là-bas, mais le fait est que la communauté est ici, ou bien sur Twitter, qui croît régulièrement. J’élague ce qui me prend de l’énergie en vain 🙂
G+ et G tout court : poulpes malfaisants qui nous collent à la peau et nous rattrapent par un bout quand on s’en est débarrassé par un autre. Et comme ils rachètent tout, une minute d’inattention, un geste inconsidéré et le poulpe vampire a encore attaqué. C’est ce qui m’est arrivé quand j’ai cliqué sur « mettre à jour » pour mon compte Flickr que je croyais indépendant (quelle gourde !) et que j’ai vu le monstre commencer à pomper la totalité de mes images – pas seulement les photos, des documents personnels scannés à domicile et jamais sortis d’un dossier strictement privé stocké sur mon Mac. Le temps que je réussisse à arrêter le processus, près de 1000 doc. avaient foutu le camp. Oh, ils étaient toujours là, bien sûr, et même on m’en avait aimablement offert une copie, « rangée ». À la question voulez-vous conserver ces images (sur G drive, je suppose) ? j’ai dit non. Mais je ne me fais pas d’illusions, ce qui a été pris n’a jamais été réellement effacé. Pour quoi faire ? RIEN, sans doute, sauf conforter la démence du contrôle généralisé de l’humanité. Et Gmail ! Où fuir ? Je crois que je vais apprendre le chinois, ils doivent bien avoir un moteur de recherche valable. Et puis, j’ai toujours Yandex, le moteur russe de plus en plus performant et, vu la situation internationale actuelle, les Russes ne communiquent peut-être pas toutes leurs données aux Américains.
Pour information, Flickr est indépendant de Google, c’est une entité de Yahoo. Mais oui, les pratiques sont les mêmes. Il faut plus que jamais prendre garde à ce que l’on coche 🙂
c’est ironique de dire ça sur Facebook ou bien j’ai raté quelque chose ?
Je ne dis pas ça sur Facebook, je dis ça chez moi, sur mon site à moi, lequel est relayé sur Facebook. :p
Je pleure. Deux secondes. Voilà. Je me sentais un peu privilégié sur G+, il y avait moins de monde à commenter. Ceci dit, multiplier les réseaux ne multiplie pas le temps qu’on peut y consacrer.
@ Lionel Davoust : Autant pour moi. Je n’ai rien à reprocher à Flickr. Pour l’instant. Je voulais parler de Picasa et, pour le coup, je persiste et signe.
Cela fait plusieurs mois que j’ai quitté Google+ avec un certain bonheur, en faite, j’ai quitté toute forme de réseau social. Oui, finalement, je me suis rendu compte que ça servait à pas grand chose, mis à part perdre du temps et du temps, je n’en ai pas beaucoup.