Tous les jeudis de l’été jusqu’au 21 août, date de sortie de La Route de la Conquête, je te propose, auguste lectorat, toujours davantage d’informations sur cet épais livre de plus de 350 pages à venir, dont plus de la moitié du contenu est inédit, et dont les textes existants ont reçu quelques corrections cosmétiques afin de les proposer en édition définitive. Et cette semaine, j’ai le plaisir de pouvoir répondre à une question fréquemment posée : le sommaire !
Mais d’abord, pour cerner ce dont il s’agit…
Quatrième de couverture
En son cœur, en son âme, l’espèce humaine est déséquilibrée. Nous apportons l’équilibre, la durée, la stabilité. C’est juste, et indispensable. C’est notre mission. Mais… que se passe-t-il quand on rencontre un peuple déjà équilibré ?
On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l’Empire d’Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble résister à l’avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.
Parvenue à l’ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent – un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l’autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources indispensables pour Asreth. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit… et affronter un adversaire inédit : le pacifisme.
Par ordre d’apparition dans le livre :
La Route de la Conquête
« … Les soumettrons-nous par la force ? compléta Korvosa. C’est bien la question que vous me posez, la possibilité d’une guerre ?
— Les clans sont dispersés, observa Vascay. Les traquer et négocier avec eux risque de nécessiter d’importantes ressources, or nous n’avons qu’une division
— Une division entière de fantassins lourds et de chars. Les Umsaïs n’ont pas d’armes, répondit la généralissime, rien que des pieux en bois, des frondes en herbes tressées, quelques arcs pour la chasse. Ce serait écraser des enfants.
— S’il le faut… Nous l’avons déjà fait. Vous l’avez déjà fait, généralissime. »
Korvosa se redressa et croisa les bras.
« Oui. C’est bien pour cela que vient la Faucheuse. »
Un court roman inédit où l’on retrouve Stannir Korvosa, l’aide de camp du généralissime Vasteth, des décennies après La Volonté du Dragon (dont la lecture préalable n’est pas nécessaire). Après une longue route de conquêtes et de guerres, la militaire vieillissante est sommée de soumettre un peuple pacifiste. Une lutte personnelle s’engage entre devoir et conscience… En savoir plus.
Au-delà des murs
Je m’appelle Laenus Corvath. J’étais à la bataille des Brisants, l’affrontement terrible qui marqua la fin du Hiéral et de leurs guerriers-mémoire, le combat qui marqua toute une génération. J’ai fait mon devoir en tant que fantassin de l’Empire d’Asreth. J’ai tué.
Beaucoup.
Et maintenant… Hanté par les horreurs de la guerre, je suis de retour chez moi, dans la civilisation, pour réapprendre à vivre.
Et surtout pour comprendre, et affronter, ces vérités qui devraient à jamais rester mortes sur le champ de bataille, avec les camarades qu’on laisse.
Le retour au pays d’un vétéran, rescapé d’une bataille qui marqua une génération. Publiée initialement dans Victimes et Bourreaux, l’anthologie des Imaginales 2011, dirigée par Stéphanie Nicot. En savoir plus.
La Fin de l’histoire
Le conservateur Soval Veithar accompagne les armées de conquête de l’Empire d’Asreth dans la forêt vierge d’Isendra à la recherche du peuple qui s’y cache. Sa mission : recueillir la culture des Isendrais pour préservation une fois que ceux-ci auront accepté – de gré ou de force – leur assimilation dans l’Empire. Mais les Isendrais semblent nourrir une vision de l’existence fondée sur le fait que toute existence est un rêve, une fiction… et le plan terrible qu’ils ont mis en branle horrifie même les plus aguerris des Asriens. Publiée initialement dans Mythologica n°1, numéro spécial Fantasy et jeu de rôle. En savoir plus.
Bataille pour un souvenir
Le tout premier texte publié dans l’univers d’Évanégyre, initialement dans l’anthologie Identités dirigée par Lucie Chenu en 2009, depuis finaliste du Grand prix de l’Imaginaire, du prix Imaginales, traduit en tchèque. Il introduit les féroces guerriers-mémoire du Hiéral, capable de brûler leurs souvenirs afin d’obtenir un supplément de force et de s’opposer à l’impitoyable Empire d’Asreth et à ses machines magiques… En savoir plus.
Le guerrier au bord de la glace
Inédit : ce texte montre la période tardive d’Asreth, devenu Asrethia, où l’artech, cette technologie magique développée par l’Empire, donne sa pleine envergure. Jared Valne pilote une mekana – une armure de métal haute comme un immeuble qui décuple sa force et le rend quasi-invincible. Épaulé par la Conscience qui y réside, à la fois ange gardien et reflet désagréable, il se bat contre les insurgés rebelles aux côtés des dragons mythiques. Mais la bataille prend un tour imprévu et bien plus angoissant qu’une guerre à l’échelle entière de la planète d’Évanégyre… En savoir plus.
Quelques grammes d’oubli sur la neige
« Tu es Irij Wolfran ? demanda le capitaine de la garde.
— C’est moi. » Ses prunelles étranges, aussi pures qu’un lac de montagne, se posèrent sans détour sur le soldat, sur moi-même puis sur Ragnar Vuofald – et je compris aussitôt que la note de défi qu’il y lut n’était nullement à son goût.
« Ton roi, Childe Karmon, te convoque céans à sa forteresse, continua le soldat, où tu te plieras à son service en toute chose.
— Karmon est peut-être votre roi mais il n’est pas le mien, répliqua-t-elle d’une voix très calme. Pourquoi devrais-je donc répondre à son appel ? poursuivit-elle.
— Tu vis sur ses terres, tu es donc une citoyenne de son royaume, répliqua le capitaine en s’efforçant de dissimuler une bouffée d’appréhension, toute l’assurance conférée par le prède envolée. S’il a besoin de toi… tu te dois de lui répondre.
— Je suis une citoyenne du vent et des arbres, de l’eau et de la lune. Les affaires des hommes ne me concernent pas. »
Et autour…
Ces six textes proposent une promenade dans plus de mille ans d’un même monde, vus à travers des incidents isolés, à la portée historique plus ou moins vaste, mais toujours décisifs pour les personnages qui les vivent. Pour proposer au lecteur une certaine hauteur de vision sur les événements, et pour les passionnés de mondes imaginaires, d’autres repères sont proposés… et risquent fort de donner une coloration bien différente aux événements.
Je suis impatiente ! =)
Merci! 😀
Je sens que mes 20h d’avion pour l’Australie vont passer très vite 🙂
Par contre, le vol retour va être long vu que j’aurai déjà tout lu 😛
Ouf il y a une histoire que je connais pas !!
Youhou! Il me tarde. D’ici lundi j’aurais prit la photo pour le concours,,,
Le plan B etant tomber à l’eau je peux le révèlera. Je voulais faire une photo sur le set d’une célèbre serie de fantasy qui parle d’un hivers qui tarde a venir.r
Wow! Ca aurait été carrément la classe. 🙂 Mais je suis sûr que l’autre plan sera bien aussi ^^
La SEULE question qui importe:
On pré-commande où ? :p
Là! 🙂 http://www.librairie-critic.fr/index.php/romans-editions-critic/route-de-la-conquete-la.html (je referai circuler l’info)
Merci 🙂
Et est-ce qu’on aura un p’tit n’Orque griffonné en page de garde si on pré-commande ?
Bien sûr! Toutes les précommandes seront dédicacées 🙂
Merci à Mickaël Artuso de défendre l’orque maison face à la reproductibilité de l’orque tampon.
Commandé, puis lu le sommaire (on voit la confiance totale) (oh yeah “quelques grammes…” tendresse particulière pour celui-ci), en train de résister à la tentation d’en prendre un pour ma protégée, non elle viendra se le prendre aux Imaginales.
humm “Route de la conquête” au-delà de la novella comme titre de recueil vu le spectre des périodes de l’histoire d’Asreth présent dans les textes c’est joli, fichu renard.
Héhé merci! 😉 (et merci à tous pour votre confiance 🙂 )