Une petite annonce en passant qui servira de future référence : j’avais annoncé avec la refonte du site la volonté de proposer progressivement une “boîte à outils de l’écrivain” visant notamment à rassembler les logiciels les plus utiles ; une sélection issue de longs tests réalisés pour mes propres besoins, que ce soit pour l’écriture en soi ou pour l’organisation personnelle dans un sens plus large. Cela toujours dans l’esprit (enfin, un des esprits, un autre consistant à en faire du mauvais – esprit) qui anime ce blog : proposer ce que j’aurais aimé trouver quand j’ai commencé ce métier. Il y aura donc une section en construction progressive qui proposera la complète panoplie (du moins la mienne – ce qui ne signifie pas que c’est la meilleure, juste que c’est celle que je recommande et, comme d’habitude, on a tout à fait le droit de disconvenir, chacun son truc).
Le point sur lequel je veux m’attarder et la raison de ce billet, c’est que certains de ces produits présenteront des liens affiliés. Très simplement, cela signifie que si vous vous inscrivez / achetez le produit en question par mon intermédiaire, je touche une commission.
Quoi ! Scandale ! Compromission ! Néocapitalisme !
Nenni. Proposer des liens affiliés découle d’une longue réflexion que je tiens avec moi-même, à savoir que je passe un temps tout de même assez important sur le site et le blog ; j’ai toujours été motivé par le plaisir et cela ne change pas mais, au bout d’un moment, je passe ce temps quasiment à fonds perdus. Or, avec la multiplication des projets (notamment la musique), le dégager devient de plus en plus ardu. Or, je tiens à le conserver. L’idéal serait une solution qui me permette de continuer à m’investir sans culpabilité en générant quelques centimes ici et là, évidemment sans tomber dans l’inélégance.
Les liens affiliés me semblent une excellente solution pour ce faire. Mais dans un ensemble de règles, qu’il me semblait important d’établir noir sur blanc, gouverneront l’ensemble de cette expérience.
Tout d’abord, je ne recommanderai que des outils que j’emploie personnellement, au quotidien, dans mon travail. Je les ai testés, retournés, je sais ce qu’ils font bien ou mal, je m’en sers quotidiennement ou presque. Vous ne trouverez donc pas quinze logiciels d’écriture, mais un seul. Pas dix logiciels pour organiser les informations, mais un seul (enfin, peut-être deux, mais le sujet est compliqué, et j’en utilise justement deux). Quand cette “boîte” sera terminée, il n’y aura aucun secret sur les outils que j’utilise (non pas qu’il y en ait beaucoup, à vrai dire) – encore une fois, cela ne garantit pas que ce sont les meilleurs, mais c’est a minima l’assurance que cela fonctionne dans un cadre professionnel, et, si ce que je raconte en masterclass, en atelier et ici-même vous parle un minimum, il y a de fortes chances que cela corresponde bien.
Pour toi, auguste lectorat, cela peut entraîner une conséqence positive : cela m’encourage justement à réviser mes articles, à partager les trucs et astuces que j’ai découverts au fil des ans (je pense notamment à mes personnalisations et à mes corrections typographiques automatiques sous Scrivener), à réaliser des tests plus poussés au lieu de faire ça un peu au gré des disponibilités. Cela ne me rajoute aucune pression (puisque, par défaut, rien ne change si personne ne clique sur les liens) mais m’encourage positivement à fouiller certains sujets qui me demandent actuellement un temps que je n’ai pas. Cela contribue également à asseoir le blog, auquel je tiens, mais qui, en période de grosse pression comme en ce moment, pourrait se trouver réévalué. (Évidemment, cela ne changera rien au ton général, je garantis de conserver ce mélange délicieux de mots compliqués et de gros mots qui compose mon charme désarmant.)
Cela signifie également que si, pour une raison ou une autre, un logiciel perd de son intérêt pour moi, il peut disparaître à tout moment de la sélection. Un des articles les plus populaires de ce blog, année après année, est celui-ci : tour d’horizon des principaux logiciels d’écriture dédiés. Il a pourtant quatre ans, n’a jamais été réactualisé alors qu’on me le demande (honte). Je vais faire mieux, je vais me mouiller et vous dire pourquoi je préfère x à y. (Ce qui ne m’empêchera pas de parler en détail de y, mais vous ne trouverez pas d’affiliation sur y. Et si vous préférez y, tant mieux pour vous !)
Pour finir, tous les outils recommandés ne comporteront pas de lien d’affiliation, pour la bonne raison que tous ne proposent pas de programme d’affiliation. Ce ne sera évidemment pas un critère déterminant, celui-ci étant de recommander ce dont je me sers.
Voilà, il me semble que la question est à peu près couverte ; n’hésite pas, auguste lectorat, à me faire part de tes réactions le cas échéant (comme me vouer aux Gémonies, auquel cas pourquoi pas mais file-moi l’adresse, mon GPS trouve pas).
Toi, t’as senti que j’allais te tomber dessus aux Imaginales pour avoir ton avis sur Scrivener ^^
Scriv, c’est le bien et je ne bosse plus qu’avec ça (tu n’imagines pas le temps que je gagne à corriger Port d’Âmes avec). Oui, je suis affilié et si tu veux essayer, tu peux choper la démo par mon intermédiaire ici http://get.esellerate.net/get/est.aspx?est=AWAK0LBKEQD0&at=
(d’ailleurs… je t’envoie un mail dans la journée, y a un truc où j’ai besoin que tu me répondes vite)
Tu l’utilises sur PC ? (non parce que basculer sur MAC pr ça j’ai du mal qd meme)
PC. J’ai bien filé le lien PC?
je regarde tt à l’h j’ai un ordi dédié aux expérimentations ^^
Un conseil absolu: ne le prends pas en main sans prendre deux heures pour faire le didacticiel A FOND. Cela te montrera la puissance du truc; avant cela, je n’en voyais pas l’utilité. Ensuite, je me suis dit: bon sang, comment ai-je pu vivre sans?
j’ai une nouvelle à finir cette semaine mais je l’installe et fais une première prise en main avant les Imaginales, qu’on puisse en causer éventuellement.
Ca roule.
je te fais un pm, tout vite, comme ça c’est rêglé pour mon truc.
Etrange que ce qui est la norme outre-Atlantique est le mal absolu par ici. Alors que le rôle de prescripteur est un “boulot” comme un autre
Sans parler, pour les auteurs indés, d’un complément financier pas négligeable.
Et tu vas même pourvoir avoir des liens vers d’autres livres que les tiens (et même les tiens) et être affilié à leur vente.
David, il est déjà sur le coup 😉
Je surveille, mais sur ce point, la dernière fois que j’ai vérifié, je pouvais prescrire tout le monde, sauf moi. 🙂
Par 7switch ?
Oui. Enfin, je dis tout le monde, quand même pas, mais mes bouquins, c’était impossible.
Seuls les éditeurs diffusés par immatériel.fr sont actuellement disponibles
Logique. Histoire de contrats, je suppose.
OK, merci, ça explique. C’est un peu ballot, sachant que ça ne pose aucun problème chez Amazon et que je tiens à proposer des alternatives à Amazon.
Étant donné que c’est 7switch qui vend au final, je ne vois pas quelle adaptation au contrat serait nécessaire
le libraire doit contracter avec l’éditeur pour pouvoir le vendre.
Là, 7switch est quoi ? Pas certain que ce soit le libraire.
Je suppose que ce n’est pas si simple que ça.
7switch est le libraire de Immateriel
J’ai posé la question, mais je n’ai eu aucune réponse sur l’activation de ces éditeurs, je vais poser la question en tant qu’éditeur, ça les motivera peut-être plus à répondre
Bon, ben, à quand la V2 de cet article sur Scrivener d’abord (et les autres ensuite ?)
Pour Scriv, j’espère dans quelques semaines, si j’arrive à souffler un peu d’ici là. 🙂
Pour les autres… Il faudrait que je les reprenne en main, mais pourquoi pas (plus tard).