Okay, quand je suis énervé et que je me donne une to-do list avec comme objectif en béton armé de terminer le roman AUJOURD’HUI (enfin, hier), on ne joue plus.
39 000 signes en une journée, ce n’est pas mon record (qui doit être, de mémoire, de 60 000 signes en finissant à 4h du matin), mais ça reste pas mal. Ainsi se termine pour moi le premier jet de La Messagère du Ciel, premier tome de « Les Dieux sauvages ». Avec un dépassement de signes finalement encore assez raisonnable, surtout que je sais, d’expérience, que mes premiers jets tendent à maigrir aux corrections. (Léviathan : la Nuit avait perdu ainsi environ 20% du volume de son premier jet, même si ce chiffre se réduit de livre en livre, à mesure que je deviens plus précis pour atteindre la cible que je me fixe au préalable.) Il reste une ou deux bricoles à ajouter / rafistoler sur le gros œuvre, mais je peux dire, à toutes fins utiles, que le roman est terminé. Yay ! (En espérant, comme toujours, qu’il en vaille la peine, etc, etc.)
… Du moins jusqu’à ses corrections. Mais c’est une étape beaucoup plus technique sur laquelle je sais que je progresse rapidement. Dans cette phase, je change totalement de casquette : du rôle d’auteur passant d’un chapitre à l’autre et découvrant l’histoire en compagnie des personnages à travers les grandes étapes préétablies du plan, je deviens, en un sens, mon propre ghostwriter. Ma situation est la suivante : je viens de recevoir ce manuscrit sur mon bureau d’un auteur un peu foufou, avec des problèmes à régler, un style à polir, une cohérence à surveiller ; à présent, mon rôle consiste à le rendre présentable tout en sachant qu’on ne me créditera jamais pour ce travail, mais que ce sera “l’autre” qui en retirera les lauriers.
Non, non, ce n’est pas du tout un métier bizarre.
https://www.instagram.com/p/BMWAJ-vgpM9/
=)
Le chapitre 2/3 restant est mort !!!
Yes ! Soulagement hein, il a résisté longtemps ce chapitre récalcitrant ^^ Paix à son âme =P
La bataille épique version Hugo (c’est-à-dire vue de l’extérieur), c’est super chaud.
Bon, Lionel, va falloir qu’on cause. ? J’utilise Scrivener depuis cet été sur tes excellents conseils, mais tu ne m’as pas expliqué cette histoire d’objectifs ! Frustrée je suis.
Content que tu t’en serves, j’espère qu’il t’est profitable ! 🙂 Commande – maj – T pour afficher le calibrage de ton document. Là, tu peux définir des objectifs journaliers pour tes sessions, et pour toute la partie Draft de ton document (soit la taille entière de ton livre). Ça ne compte que les documents dont tu as coché “Include in compilation”, bien sûr. Du coup, je vais faire un article, tiens, avec le Nano, c’est de saison. 🙂
[…] À tous les lecteurs qui aiment une fantasy un peu différente, qui joue avec quelques codes de la science-fiction comme les problématiques de premier contact, de marche des empires, de poids de l’histoire, ou juste qui veulent des exosquelettes à vapeur, des grosses épées et des dragons (parce que y a ça aussi), je pense que le livre peut faire passer un bon moment. Et en plus, il contient la nouvelle « Quelques grammes d’oubli sur la neige », qui formera une introduction intéressante (mais non indispensable, bien sûr) à la trilogie « Les Dieux sauvages » en préparation, dont le premier volume sortira en mai prochain (et dont j’ai fini le volume 1 la semaine dernière). […]