Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Pourquoi un éditeur« .
Avec les évolutions du marché du livre, l’échelon de l’éditeur n’est plus nécessaire pour être publié, ce qui amène un certain nombre de mutations. Dans cet épisode, Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust se penchent sur les rôles traditionnels de l’éditeur en tant que chef d’orchestre du livre. À quoi sert un éditeur (et pourquoi en ont-ils tous un, voire plusieurs) ? Qu’attendre de lui concernant les versants artistiques et économiques de la production d’un livre ?
Références citées
– John Scalzi, What Publishing Is, http://whatever.scalzi.com/2005/03/18/what-publishing-is/
Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :
Merci pour ce podcast – on oublie trop souvent de remercier quand les gens font de belles choses. C’était intéressant. Ce qui m’ennuie un peu, c’est que le message global évite de parler d’un point qui me semble crucial. On a beau souligner que l’éditeur est un partenaire de travail, qu’il sert le travail de l’auteur, qu’il exécute des tâches mieux que ne le ferait l’auteur, etc (ce qui est vrai pour nombre d’éditeurs), on évacue vite la question du modèle économique global. En l’état, un éditeur ne peut survivre qu’au *détriment* de ses auteurs – et je le dis en n’oubliant pas ma propre casquette d’éditeur. Parce que c’est dur et compliqué de maintenir une structure en vie, et qu’il faut faire des économies, les auteurs sont devenus l’équivalent de la masse salariale qu’on peut diminuer et sous-payer au besoin. En fait, notre modèle éditorial ne fonctionne *que* parce que les auteurs sont sous-payés. Et je ne m’enlève pas de l’esprit que c’est une drôle de manière de considérer un partenaire. Encore une fois, je le dis en sachant que je fais moi aussi partie du problème.
Je ne suis pas d’accord avec ta vision du métier d’éditeur, de cette façon aussi restrictive (« ne peut que »). C’est une dérive qui peut exister, mais le contrat d’édition est fait à la base pour que tout le monde maximise ses gains – auteur ET éditeur – quand un livre marche.
Merci pour ton appréciation du podcast !
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