Laissons parler la quatrième de couverture, qui présente l’ouvrage bien mieux que je ne pourrais le faire, et qui est, après tout, faite pour…
Autour du thème des Imaginales 2017, Destinations, l’anthologie officielle du festival, offre ses multiples feux, entre lieux étranges et voyages initiatiques, espaces lointains et abysses glacés, îles englouties et messages de la Voie lactée. Bienvenue au pays de tous les imaginaires !
L’anthologie réunit quatorze textes, entre fantasy et science-fiction. Polysémique, notre sujet a entraîné nos auteurs – maîtres du genre et nouvelles plumes – à s’intéresser à la naissance des nations (Le Roi Cornu), au destin de personnages misérables (L’Aiguillon de l’amour), aux vaisseaux spatiaux lancés dans l’espace (Sans destination, Essaimage, Hoorn), ou à une planète apparemment banale (Chrakrouar III). D’autres assument avec brio les archétypes de la fantasy (Bucéphale au coeur des ombres, La Voix des renards pâles, La Source) ou mélangent les genres (FIN, Ivresses et profondeurs, Jehan de Mandeville, Le Livre des merveilles du monde, La Voix des profondeurs).
Une Forme de démence clôt ce volume en nous contant avec émotion le plus étrange des voyages : celui que nous faisons dans l’imaginaire des écrivains.
Je suis très heureux de participer de nouveau cette année à cette splendide série d’anthologies qui, mine de rien, depuis neuf ans (fichtre), promeut la fantasy d’expression française – et tous les imaginaires. Car, auguste lectorat, si tu es habitué de l’événement, tu remarqueras peut-être que la formule de l’ouvrage change légèrement cette année et propose à présent quelques incursions vers la SF et le fantastique, réunissant donc les trois genres de l’imaginaire.
Au sommaire
- G. D. Arthur
- Pierre Bordage
- Charlotte Bousquet
- Fabien Cerutti
- Grégory Da Rosa
- Lionel Davoust
- Victor Dixen
- Estelle Faye
- Loïc Henry
- Stefan Platteau
- François Rouiller
- Jean-François Thomas
- Adrien Tomas
- Aurélie Wellenstein
À propos d’« Une Forme de démence »
Inspiré par quelques pérégrinations récentes qui risquent de virer à la monomanie, « Une Forme de démence » relate l’histoire d’un vieux professeur d’université, créateur d’un monde fantastique novateur et unique, qui embauche une étudiante, Edda, pour l’aider à mettre ses notes en ordre. Mais la création, et son créateur, cachent un secret qui risque de renverser à jamais la vision qu’Edda a du monde… et peut-être celle du lecteur également.
C’est une histoire intimiste avec un certain nombre de références cachées (mais nullement nécessaires pour l’apprécier) ; j’avoue qu’avec cette nouvelle, j’aimerais payer en filigrane ma dette au plus grand créateur de monde qui soit, et sans l’imaginaire de qui beaucoup d’entre nous ne seraient probablement pas là.
La page du texte est en ligne sur le site, accessible ici.
L’anthologie est disponible en avant-première pendant le festival, cette fin de semaine, pour une sortie officielle début juin.
Rien que le prénom – très poétique – de l’héroïne donne envie de lire la nouvelle.
Merci! c’est signifiant dans le texte aussi ?