Après sa chronique sensible (merci !) de Port d’Âmes et sa lecture splendide des premières pages (merci également !), c’est l’occasion de faire le point avec Anouchka sur La Messagère du Ciel, trois ans après la publication du parcours initiatique et sentimental de Rhuys ap Kaledán dans la ville tortueuse d’Aniagrad. Nous parlons de la meilleure manière d’aborder l’univers d’Évanégyre, de son ordre de lecture (astuce : il n’y en a pas), d’organisation et bien sûr d’écriture autour de « Les Dieux sauvages » et de ce qui a changé (ou non) depuis Port d’Âmes.

Tu es un auteur prolifique : pas moins de 9 parutions en moins de 10 ans, dont un recueil de nouvelles et la création de l’univers d’Évanégyre (sans compter les nouvelles publiées dans des anthologies diverses et variées). Peux-tu nous parler de cet univers, ses règles, ses systèmes de magie ?

Je crois qu’Évanégyre s’inscrit pile entre la fantasy et la science-fiction. À bien des titres, son esthétique se rapproche de la fantasy (on y parle de magie, il y a des époques médiévales claires), mais il est développé comme un planet opera, avec un vaste ensemble de récits tous indépendants les uns des autres, qui permettent toutefois au lecteur intéressé d’approfondir davantage l’histoire et les événements.

C’est à lire sur eMaginarock : encore merci, Anouchka, pour tes lectures attentives et ton intérêt pour Évanégyre !