Un mot (ha) qu’il me semble important de rappeler ici, surtout que le NaNoWriMo est dans un peu plus d’un mois :
Ne comptez pas la longueur de vos textes en mots.
L’usage de l’édition française, ce sont les signes espaces comprises.
Je sais, le NaNo utilise les « mots », mais c’est l’usage anglo-américain, d’où nous vient le NaNo, et cela s’est du coup transposé dans beaucoup de cercles de jeunes auteurs, mais je vous assure que personne ne compte ainsi dans l’édition française professionnelle.
Si vous voulez travailler avec ce milieu, prenez la bonne habitude, cela vous donnera l’air carré et au courant.
Et si vous ne voulez pas, comptez la longueur vos textes en tablettes d’argile, parce qu’un créateur se doit d’emmerder un peu le monde un peu quand même.
(Si la conversion vous donne du mal, multipliez / divisez mentalement par 6, en moyenne, puis donnez le résultat en signes d’un air assuré, personne ne le saura. Sauf moi, puisque je vous ai donné le truc.)
M’enfin, les usages US s’imposent partout, dans tous les domaines ; on mesure en pouces, les demandes de mariage avec la bague, à genoux, ont remplacé les fiançailles…
Ah, LD, quel résistant tu fais, les caractères en lieu des mots, ta défense acharnée des « et autres ».
La mondialisation libérale anglo-saxonne t’écrasera, humble vermisseau…
— 1BB, c’est l’heure de ton calmant !
— Oui, oui, ma chérie
Heh, c’est pas de la résistance, c’est l’usage professionnel réellement en vigueur.
Tu arrives en parlant de mots, tu passes pour un amateur.
Après, ce n’est pas bien grave pour un détail pareil. 🙂
Passer pour un amateur, ça peut être grave, pour quelqu’un qui aurait un tout petit peu d’ambitions. 🙂
Ou même :
Arrêtez de compter la longueur de vos textes tout court 🙂
Parce qu’il s’agit de littérature, et de pas de peser de la semoule.
(Ne me cherchez pas, je suis déjà dehors 😉 )
Tu as raison d’être dehors parce que, tu t’en douteras, je considère ce discours wrong on so many levels. On peut faire de la littérature sans la considérer comme un ensemble sacré au-dessus de toute métrique, l’édition est une industrie et connaître la longueur d’un texte a son importance. C’est comme la durée en musique. Est-ce qu’on se plaint de mesurer la durée en musique ? Même Beethoven devait vaguement minuter ses œuvres.
(Et faut pas dénigrer la semoule. La littérature, c’est important, mais la semoule, dans le grand ordre des choses, ça nourrit les gens.)
Bon, j’avais écrit toute une réponse argumentée, et puis je me suis rendu compte que mon vague troll n’avait pas vocation à déclencher tout cela.
Parce qu’en plus, tu me prêtes des intentions mauvaises vis à vis de la semoule, alors que c’est mon aliment principal.
Je tiens donc à m’excuser auprès de toute la semoule de France et de Navarre, si mes propos ont pu choquer.
L’industrie semoulière me fait te dire que tu es tout pardonné parce que tu fais vivre la filière, et ça, c’est important.
J’ai une super recette de gâteau à la semoule. Vous la voulez ?
O.G.
Ps : « vous la voulez », ça sonne tellement bien… « voulavoulé » j’adore.
Heureuse de voir que je ne suis pas juste une irréductible Bougnate adepte du « sec ». Merci 🙂
Si ça fait plaisir, ça me fait plaisir ! 🙂