(Toujours la lagune de Jökulsárlón, un des plus beaux endroits du monde.)
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(Toujours la lagune de Jökulsárlón, un des plus beaux endroits du monde.)
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La glace se cristallisait à vue d’œil autour du batelet. Baldar sentait ses entrailles se pétrifier à cause de la température. Il n’était plus qu’à quelques nautiques de la terre ferme, c’était cet espoir qui le maintenait en vie.
Mais la faim, le blizzard, le soleil couchant et les nageoires dorsales d’orques affamés s’obstinaient à le plonger dans le désespoir.
Aurait-il la force de naviguer jusque là-bas ? Et une fois à destination, quels efforts lui faudrait-il encore faire pour trouver une aide quelconque ? Il préféra ne pas y songer, il avait appris à résoudre un problème à la fois et atteindre les objectifs au fur et à mesure.
Baldar avait appris que l’océan Arctique se parcourt en dépassant iceberg après iceberg. Car s’il avait pris conscience de la banquise dans son ensemble, il se serait déjà offert aux prédateurs de la mer.