Petite piqûre de rappel (c’est de saison…) : à présent que nous pouvons recommencer à sortir, octobre est à nouveau le mois de l’imaginaire. N’hésitez pas à vous rapprocher de vos acteurs locaux (notamment les librairies) : il y a probablement des tas d’événements, dédicaces, publications attendues grandes et petites qui se déroulent dans votre région. Et évidemment, cette année, les Imaginales se déroulent du 14 au 17 octobre.

Quel retour faire sur cette initiative quatre ans après son lancement (2017) ? Je n’ai évidemment pas de chiffres et je ne vois les choses que de mon petit bout de lorgnette (même pas par le petit bout, c’est dire) mais le mois de l’imaginaire me semble bien implanté à présent dans le rythme de l’année. Est-ce que c’est le miracle qui a d’un coup rendu les genres visibles sur l’intégralité des cartes intellectuelles, jusqu’aux plus hautes instances des plateaux télé ? Évidemment que non, mais cette attente était un brin déraisonnable. La visibilité et la reconnaissance d’un courant se construisent sur la durée et sur une constellation d’initiatives de ce type (même si l’imaginaire représente par ailleurs la première culture mondiale, une réalité qui n’a pas attendu qu’on la constate). Le mois de l’imaginaire célèbre les genres pour tout notre public – ce qui en fait déjà une belle fête – et il donne un rendez-vous clairement identifié aux médias généralistes (qui n’en connaissent pas toujours les spécificités) ainsi qu’aux grandes institutions. Et tous les ans, il remet le couvert. C’est un effort de fond, comme celui qu’accomplissent les festivals, les libraires, les associations, les blogs, les passionné·es. C’est tout le but, et ce sont les efforts de fond qui font progresser les choses.