Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s05e10 – Vivre la critique« .
La critique positive, c’est merveilleux ! La critique négative, ça l’est un peu moins. Et se faire descendre en flammes, ça ne fait pas beaucoup plaisir. C’est de ces deux derniers cas dont il est question : quels sont les types de critiques négatives, comment peut-on les recevoir, que peut-on en retirer – et que refuse-t-on ?
Lionel commence par rappeler qu’aucune œuvre porteuse de sens ne peut, ni ne devrait chercher à faire l’unanimité ; des retours négatifs viennent asseoir les retours positifs (tant que la proportion est favorable…). Estelle appuie que l’art, c’est tout sauf l’ennui ; et que des critiques négatives peuvent être même révélatrices du bien-fondé d’un projet quant à l’esprit du temps. Mélanie aborde les chroniques que l’on ne peut accepter : la mauvaise foi, et celles qui insistent pour voir dans une œuvre autre chose que son propre projet.Références citées
– Fight club, Chuck Palahniuk, adapté au cinéma par David Fincher
– Joe Michael Straczynski
– Comme par Magie, Elizabeth Gilbert
Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :
Bonne écoute !
Coucou ! Je trouve dommage qu’il n’y ait pas le lien vers le podcast dans l’article. Le voici pour ceux qui chercheraient… 😉
http://www.elbakin.net/fantasy/news/Emissions/26441-Procrastination-S05e10-Vive-la-critique
Personnellement, j’essaie de faire mon maximum en amont pour ne pas attirer de critiques négatives : je ne cherche pas à vendre mon livre à tout prix, mais en Salon ou sur les réseaux, à attirer les lecteurs pour qui il a été écrit, bref, je fais tout pour qu’il n’y ait pas « d’erreur de casting ». Et, toujours dans cette même démarche, je fais très attention au prix de mon livre : je ne le brade pas et ne mets jamais l’ebook en gratuit (ce qui se fait beaucoup en autoédition) mais je ne le mets pas trop cher non plus.
De mon côté, d’ailleurs, lorsque je n’ai pas aimé un livre, je ne lui laisse pas de critique. En effet, je sais la somme de travail qui se cache derrière tout bouquin : l’auteur/autrice qui l’a écrit a consacré une part non négligeable de son temps à cette histoire et même si le résultat ne me convient pas, j’estime suffisamment ce « sacrifice » pour ne pas casser l’être humain derrière.
Enfin, pour revenir sur les critiques un peu « grossières », une fois, en Salon, un monsieur a passé 5 bonnes minutes à mon stand pour me dire à quel point il trouvait mes couvertures moches. Je l’ai pris avec humour et l’ai invité à aller plutôt parler à ceux dont il trouvait les couvertures jolies… 😅
Merci pour le lien (petit bug dans le relais de l’article aujourd’hui, qui sera rapidement corrigé !)
Pour ma part, j’ai été chroniqueur littéraire dans Galaxies il y a bientôt 20 ans, mais dès que j’ai commencé à publier, je me le suis interdit. Des tas de camarades le font très bien, mais je ne me sens pas d’être juge et partie un peu pour la même raison que toi, j’imagine (on mesure bien le boulot que ça représente). Bon, par contre, ne dis surtout pas ce genre de chose sur Twitter, parce que tu vas prendre tous les agités sur le coin de la figure ! 😅 Les empoignades sur la question de la chronique littéraire y sont sans fin…
Oui, prendre les gens grossiers avec humour, je crois que c’est la meilleure chose à faire pour son karma ! 😊