Le Zettel de la quinzaine : Un plan peut être dit ou bien fait, mais pas les deux (202411141608)

Je tente un truc. J’ai évidemment quantité de notes sur l’écriture dans mon Zettelkasten, dont beaucoup sont mal fichues, et gagneraient à être toilettées. Pas mal de concepts qui s’y trouvent pourraient être utiles au plus grand nombre. Je vais donc tenter de partager une « fiche » régulièrement – je dis « de la quinzaine », mais ne prenez pas encore ça comme une promesse. D’autre part, la rédaction reste à la base pour mon seul bénéfice, et pourra être reformulée ou amputée de parties que je juge confidentielles à mon gré. C’est une expérience.

Une action dramatisée est racontée par son déroulement même, donc en annoncer le projet en amont, sans surprise ni variation, est superflu.

Inversement, une action annoncée en amont ne gagne rien à être dramatisée telle quelle, c’est une redite.

Par conséquent, une action peut être annoncée ou bien faite, mais pas les deux. Parce que ça fait double emploi, donc c’est inutile et chiant.

Il vient qu’[[Une action annoncée qui se déroule comme prévu sera avantageusement occultée dans la dramatisation]].

Si on mentionne cependant l’action deux fois, il faut donc un degré de variation. Par exemple :

  • Ce qui est annoncé n’est pas conforme à ce qui se déroule ensuite ; considérer que [[Un plan annoncé ne peut pas se dérouler comme prévu]].
  • On ne dit pas tout en amont pour créer du mystère ; par exemple, on peut à la place montrer les problèmes sans les résoudre (on le verra dans la dramatisation). C’est aussi un bon endroit pour introduire subtilement un maximum d’éléments de mise en scène et de décor, qu’on n’aura du coup plus besoin de réétablir. Très utile avec des mises en scènes complexes.

Photo « Zettelkasten » CC-By-SA par Kai Schreiber.

2025-07-29T03:02:31+02:00mercredi 30 juillet 2025|Best Of, Technique d'écriture|0 commentaire

Plus de social et moins de social

Non, il ne s’agit pas d’un discours de l’actuel gouvernement, mais d’une prolongation du globiboulga (le blé préféré des dauphins pilotes) de la semaine dernière, avec deux-trois réflexions à ciel ouvert sur cet endroit (qui, non, ne va pas fermer, comme on m’en a adressé la crainte en PM. Je me repose la question de sa pertinence tous les trois-quatre ans, c’est un cycle normal et plutôt sain, et de toute façon, si je devais un jour cesser de l’alimenter, je promets céans que ses archives resteront disponibles).

La problématique des échanges en ligne de nos jours est bien connue : un petit groupe d’entreprises a fait préemption sur l’espace public et la notion même de communauté, ce qui, cela me semble évident, nous appauvrit collectivement. Par raisons éthiques, j’ai envoyé X et Meta aux gémonies et me suis centré exclusivement ici et sur Bluesky. Ce qui est chouette (savez-vous combien la vie sans shitstorm, avec des conversations posées, est agréable pour la pression artérielle ?) mais, de fait, me coupe de l’aspect « salon littéraire permanent » du métier, ce qui est moins chouette.

Or, comme je le disais jeudi dernier, par ailleurs, ça fait 17 ans que cet endroit existe, et j’ai vu quantité d’espaces apparaître et disparaître (vous vous rappelez Google+? lol). Et si, depuis l’époque de php-nuke, j’ai bien compris un truc auquel j’encourage tou·tes les créateur·ices à réfléchir, c’est le suivant :

Vous devez être en possession de vos archives.

Être présent·e sur un réseau, certes ; y échanger, bien sûr ; mais y construire sa communauté, pour que ledit réseau puisse ensuite vous enfermer (et vous soutirer des pièces d’or) est un piège qui se reproduit encore, encore et encore. (Cf tou·tess mes camarades qui se trouvent prisonnier·es d’Instagram malgré leurs convictions politiques parce qu’en disparaître, m’affirme-t-on, les mettrait en sérieux danger ; la même chose s’était produite avec Facebook – cet article a… 13 ans). Les réseaux sont des têtes de pont, des lieux qu’on visite ; mais il faut une maison virtuelle, un lieu qui vous appartient, dont vous détenez l’intégralité du contrôle : un site et/ou blog. Invitez les gens, ramenez-les chez vous, montrez-leur comment c’est chouette. Libérons-nous collectivement des machines à engagement.

Bien sûr, c’est bien plus difficile que de poster des photos immédiatement sur Insta et de recevoir des retours. (C’est l’une des raisons pour lesquelles je déteste Insta.) Surtout, et ça, c’est structurel, on perd l’immédiateté de l’échange. Un post bref, un statut, une photo rapide, ça se prête à bien à Bluesky ou Instagram ; demander aux gens de cliquer pour venir lire quelque chose exige mécaniquement davantage que « regardez mes fantastiques gaufres ». Sortir de l’environnement nécessite, en filigrane, la promesse d’une substance. C’est pourquoi les « blogs », initialement des journaux personnels (« web-log ») sont progressivement devenus des outils de marketing ciblés et/ou des encyclopédies savantes (dont il existe de super exemples).

Je n’ai rien contre le côté encyclopédie savante (ce n’est pas comme si je ne m’adonnais jamais à l’exercice), mais encore une fois, je trouve qu’on a perdu un truc en confiant aux réseaux de « microblogging » l’aspect spontané de nos photos de chats. Ce site tourne sous WordPress, et Jetpack, l’un des plugins commerciaux du développeur, a introduit les « Social Notes » (les miennes sont ici) qui, en théorie, sont la réponse qu’on cherchait : des posts courts, spontanés, hébergés par son propre site mais partagés sur les réseaux comme des posts natifs.

Dans les faits, l’implémentation laisse à désirer. Les images n’apparaissent pas sur Bluesky ; ces notes sont extrêmement difficiles à intégrer dans le reste du site ; il manque un outil de rédaction rapide et convivial sur mobile comme l’offrent tous les réseaux commerciaux, ce qui tue l’aspect spontané.

Ce qu’il faudrait, c’est pouvoir faire apparaître ces notes dans le flux même du reste du blog ; qu’elles soient récupérées et envoyées automatiquement chaque jour par les plugins de newsletters (pour que les personnes qui ont raté la conversation puissent s’y joindre) ; bref, qu’elles forment des posts à part entière, mais dont l’aspect immédiat et transitoire soit tout de suite compréhensible, et déborde vers la possibilité d’une communication plus asynchrone.

Je serais étonné que ça n’existe pas déjà sous une forme ou une autre, avec des possibles plugins tiers. Je suis même prêt à payer un peu pour ça (si ça n’est pas gratuit, ça n’est pas moi le produit). Donc, si tu te demandes, auguste lectorat, quel est l’avenir de ce lieu de perdition, voici ce que j’aimerais réussir à atteindre, et ce à quoi la partie bidouilleuse de ma psyché va consacrer son attention.

2025-07-20T07:01:09+02:00lundi 28 juillet 2025|Expériences en temps réel|0 commentaire

Les réseaux sociaux ont tué les communautés, les blogs sont morts, ChatGPT remplace le contact et rien n’est réel de toute façon

Je suis un vieux blogueur. Les premières entrées de ces pages datent de 2008. DIX-SEPT ANS, bientôt ce blog pourra voter ; en 2008, l’iPhone venait tout juste de sortir, George W. Bush était encore président du monde et j’étais encore sur MySpace. (Si j’ai un blog, d’ailleurs, c’est la faute à, ou grâce à Léa Silhol, à qui je rends céans grâce et hommage : elle m’a encouragé / poussé très fort dans le dos, et comme je ne sais pas arrêter les trucs que je commence, dix-sept ans plus tard, je donne des cheveux blancs à mon hébergeur avec une base WordPress beaucoup trop grande pour son bien.)

À intervalles réguliers, je me demande : qu’est-ce qu’un blog aujourd’hui ? Où est sa place ? Le paysage a changé beaucoup plus vite que moi – je reste attaché à l’aspect bloc-notes bordélique du blog version 2005, comme cette entrée l’est assurément ; un peu de tout et n’importe quoi, un aspect expérimental, un point d’étape, un partage d’un truc rigolo. Les réseaux, hélas, ont cannibalisé cet aspect ; avec toute l’animosité qu’on doit vouer à Elon Musk si l’on est normalement constitué, il n’avait pas tort quand il traitait Twitter de « place du village ». Ce qui n’est pas réservé qu’à Twitter, notez bien ; Instagram, jadis Facebook, sont autant de places du village, d’agora modernes (agoræ ? agori ? chats angoras ?), en supposant que le tenancier vous rackette à l’entrée en vous demandant où vous étiez hier soir et vous balance en pleine face des pubs destinées à vous faire pourrir le cerveau – MAIS BON.

Aujourd’hui, un blog – je le vois chez nombre de mes camarades – se soit d’avoir un angle, une ligne éditoriale, et c’est sans doute l’approche intelligente ; je ne jette certes pas la pierre à mes camarades. Un auteur parle de livres, de narration, peut-être un peu de cinéma, il cible son propos, construit ainsi son lectorat, son public, sa communauté, ce qui augmente sa visibilité, et c’est normal – être vu, c’est aussi vendre, et il faut manger.

Mais moi, je vais vous dire : j’aime les blogs à la John Scalzisa fille poste ses arrangements de charcuterie en long, large et en travers parce que pourquoi pas. Okay, CERTES, je suis le public cible pour des arrangements de charcuterie, mais quand même. Et pourtant, je peine fortement à parler de moi, je considère que les livres doivent parler d’eux-mêmes ; j’ai perdu de longue date le goût des polémiques en ligne ; je lâche quelques jeux de mots à la con sur Bluesky, des réflexions plus à chaud, mais donc : suis-je bloqué dans un paradoxe stupide avec un média fondé sur le partage alors que je suis fondamentalement bloqué sur l’idée de partage en ligne ?

Est-ce que je n’écris pas un peu toutes ces réflexions juste parce que j’ai un fucking tome 5 à finir et que chaque fois que j’alimente ce blog, je sens que je devrais employer de l’énergie créative à écrire au lieu de, heu, écrire ?

2025-07-19T08:45:24+02:00mercredi 23 juillet 2025|Expériences en temps réel|6 Commentaires

Vous ne devriez pas avoir à relire tous « Les Dieux sauvages » pour le tome 5 (point d’étape)

Le voyage sur La Succession des Âges poursuit son cours, au rythme où il va, qui est soutenu, mais on peut aussi traverser le Sahara à cloche-pied à un rythme soutenu : cela prendra quand même, comme le refroidissement du fût du canon, un certain temps.

Que se passe-t-il actuellement ? L’un des fils principaux, le fil « porteur » si l’on veut (car le plus dense, et imprimant son rythme au reste de l’histoire) a progressé de façon presque impressionnante : de gros morceaux ont été franchis, et s’il reste du chemin à parcourir (le Sahara, le cloche-pied), il est globalement cartographié, et la destination commence à pouvoir être entrevue. J’en arrive au point où je suis (presque) capable de conserver les étapes à venir dans ma mémoire de travail, ce qui est extrêmement agréable. Non, ce n’est pas encore fini, on est encore loin, Grand Schtroumpf – mais la certitude de bel et bien arriver quelque part est indiscutable.

Ces jours-ci, je me trouve étrangement à faire du worldbuilding. Ce qui n’était pas prévu, mais s’avère nécessaire. On va dans des endroits qu’on n’a jamais vus, et ils sont en fait très nombreux. On voyage dans ce tome. Beaucoup. D’autre part, énormément de courants sous-jacents à tout l’univers d’Évanégyre, notamment sur la nature exacte de la magie, qui se relie à la trame même du réel, dévoilent des strates plus profondes de signification que je n’avais pas anticipées, mais qui m’apparaissent en ce moment comme un tableau incroyablement cohérent. Et c’est l’occasion de les faire ressortir, mais je dois donc bien m’assurer que tout fonctionne bien, y compris sur une quinzaine d’années de corpus antérieur ! (La première publication dans l’univers était « Bataille pour un souvenir », en 2010.)

C’est une des plus grandes joies de ce métier (associées à certaines des plus grandes angoisses, quand on se demande comment diable des éléments disparates collent ensemble) : quand on croit avoir compris ce qu’on fait, mais que le récit, à travers cent pierres lâchées par l’inconscient, révèle un tableau encore plus exquis et cohérent qu’on n’aurait pu le construire sciemment. Cela semble immodeste, mais je peux l’affirmer, car ce processus se déroule hors de ma raison consciente ; je ne suis que l’artisan qui reçoit les briques, s’efforce de les ériger correctement, et ne comprend les subtilités du plan qu’après coup.

Bref : il va y avoir des visions dans ce bouquin assez dingues ; c’est le dernier tome, on lâche les chevaux. J’ai tellement hâte de mon montrer mon vitrail.

Et donc, comme le temps passe encore, que le tome 5 n’est toujours par là, la question m’est posée de plus en plus souvent, et elle est légitime : « sang-diable, je vais devoir relire les quatre tomes pour attaquer La Succession des Âges ? Parce que j’ai un peu tout oublié. »

Clairement, assurément : non. Vous pouvez si vous en avez envie, bien entendu. Mais : de la même façon que vous avez pris Mériane, Leopol, Chunsène, Erwel et les autres dans le cours de leur vie avec La Messagère du Ciel (tome 1), vous prendrez les personnages dans La Succession des Âges là où ils en sont. Si vous avez lu L’Héritage de l’Empire (tome 4), vous savez que le bouquin se termine sur, disons, un point de non-retour pour pas mal de monde.

Le tome 5 entame directement sur les conséquences de ce bouleversement, tout en vous replaçant subtilement (en principe) sur les rails de ce qui va dorénavant compter. Tous les tomes de la série suivent ce schéma, soit dit en passant : je vous invite à y jeter un œil – normalement, le récit vous remet le pied à l’étrier à chaque fois sans exiger de vous une connaissance encyclopédique de la saga remontant à la veille au soir. Léviathan suivait déjà ce principe – certes avec un peu moins d’adresse, expérience oblige. Je n’aime pas les résumés en début de volume (pratiques, mais inélégants), mais je considère indispensable de retisser les enjeux dans l’histoire même (c’est la moindre des élégances). Et pour le faire bien, il faut se soucier aussi bien du lectorat qui dévore les livres à la suite (donc pour qui tout est frais, et qui veut avancer sans se taper un récap) comme celui qui marque des années de pause entre les volumes (ce qui sera le cas, par la force des choses, à la sortie du tome 5). (Je rappelle enfin qu’il existe quelques annexes en fin de volume, avec notamment une liste des personnages, et elles sont disponibles à chaque tome en reflétant les évolutions de la saga.)

Je pense que c’est possible ou en tout cas nécessaire – et le tome 5 ne fera donc pas exception à ce principe.

2025-07-19T08:27:57+02:00lundi 21 juillet 2025|Dernières nouvelles|0 commentaire

Présentations des Imaginales mises à jour (et un peu de toilettage)

Tous les ans, nous raffinons et faisons évoluer la masterclass des Imaginales ; cette année, nous avons eu la joie de revenir à deux jours complets de formation pour la première fois depuis longtemps, en étant en plus trois à l’animer (avec Sara Doke et Jean-Claude Dunyach). Et donc, comme toujours, les dernières versions mises à jour des diaporamas sont à votre disposition sur la page dédiée en téléchargement libre.

L’occasion, au passage, de réparer apparemment un petit loupé sur la page (la présentation de Sara semblait avoir disparu), et surtout de faire du toilettage ; pour s’adapter à la formule actuelle de la masterclass (et aussi parce que je n’utilise plus PowerPoint), mes vieux diaporamas ont été supprimés, remplacés par les actuels « La mécanique des histoires » et « Proposition d’une méthode de correction », tout en laissant quand même (parce que c’est important) l’ancien « L’auteur dans la chaîne du livre ».

➡️ À télécharger, donc, sur la page dédiée.

Comme toujours, si ces présentations vous ont intéressé et donné envie d’en savoir davantage, soutenez notre travail ! 

  • Si les Imaginales organisent de nouveaux ateliers, aidez l’initiative à vivre : inscrivez-vous !
  • Si vous n’êtes pas disponible, peut-être trouverez-vous à la place un livre qui vous intéresse ?
2025-07-13T09:15:34+02:00mercredi 16 juillet 2025|À ne pas manquer, Technique d'écriture|0 commentaire

Les 15 ans des éditions Critic, en table ronde aux Imaginales

Les éditions Critic ont fêté leurs quinze ans, ce qui est une sacrée étape pour une maison d’édition ! Aux Imaginales 2025, Éric Marcelin et Florence Bury (direction), ainsi que Lou Jan et moi-même avons revisité le parcours, l’optique, l’approche – et bien sûr parlé de l’avenir. Table ronde avec l’excellente modération de Simon Bréan, captée comme toujours par ActuSF, disponible en ligne, en podcast ou même là-dessous :

2025-07-13T10:15:17+02:00lundi 14 juillet 2025|Entretiens|0 commentaire

Obsidian a maintenant des bases de données natives (en bêta)

La capacité d’interroger et classer ses notes selon des critères spécifiques représente de longue date une sorte d’étape majeure dans une application de gestion de la connaissance ; cela transforme un environnement d’écriture en base de données, et c’est à peu près l’apanage de Notion – et leur coup de génie qui les a faits décoller il y a des années. Concrètement, cela permet de transformer une masse de fichiers texte en un tableau récapitulatif que l’on peut classer à son gré ; du paquet de notes à la feuille Excel, en résumé, et cela peut s’avérer extrêmement puissant pour obtenir une vue synthétique de son bazar.

Avec ça, vous pouvez par exemple

  • Construire un tableau récapitulant tous les livres que vous avez lus, analysés, mais aussi ceux qui vous font de l’œil, et les classer selon vos propres critères de thèmes, appréciation ou date de sortie
  • Récapituler des entrées de journal par thème, niveau d’énergie ou de moral, sur une plage de dates donnée
  • Construire l’inventaire des pièces d’une collection (pour ma part : home studio)
  • Prendre de la hauteur sur les notes d’un univers, en croisant les événements majeurs, les lieux, personnages

Le tout en partant simplement des notes individuelles de chaque élément. La clé, ce sont les métadonnées, c’est-à-dire les critères et qualités que l’on va attribuer à chacune : il convient de les définir et les remplir pour que ça fonctionne, évidemment. Heureusement, avec Obsidian, c’est très simple, cela se fait par le biais de propriétés que l’on ajoute aux notes de son choix, et que l’on choisit entièrement à son gré (date de publication, niveau de moral, prix d’achat, date de naissance…) pour les interroger ensuite dans le cadre d’une base.

C’est important parce que c’est une fonction extrêmement avancée et puissante, qui place Obsidian de façon officielle sur les plate-bandes de Notion a avec une fonctionnalité souvent demandée mais plutôt rare dans le paysage. Surtout, cela existait déjà sous forme de plugins depuis des années – le plus célèbre et le plus puissant étant Dataview – mais exigeait un niveau de technicité élevé pour en apprendre la syntaxe. À présent, c’est aussi simple que de créer une base dans l’application et de suivre un clicodrome pour la configurer sans taper une seule commande. Mais on peut aussi faire appel à tout un éventail de formules et de critères de filtrage, inclure ces bases dans d’autres notes comme un simple bloc de code, ce qui ravira celles et ceux qui souhaitent un outil puissant mais n’ont jamais eu le temps de se plonger dans Dataview. Bases suffira pour la plupart des cas quand on part de zéro, et c’est probablement la solution dans laquelle il convient de s’investir en 2025.

Bases est pour l’instant en bêta fermée (réservée aux membres qui ont payé pour une licence Catalyst), et dispose de sa propre feuille de route.

2025-07-07T01:21:15+02:00mercredi 9 juillet 2025|Lifehacking|0 commentaire
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