Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « S06e10 – Diriger une collection de poche, avec Pascal Godbillon« .
Procrastination a l’immense plaisir de recevoir à nouveau Pascal Godbillon, qui dirige depuis 2006 l’une des collections d’imaginaire patrimoniales françaises majeures, Folio SF (Gallimard), ainsi que la collection grand format Lunes d’Encre chez Denoël. Deux collections d’imaginaire de renom, où l’on trouve à la fois les immenses jalons du genre (Shelley, Wells, Asimov chez Folio SF, par exemple), mais qui font aussi la part belle aux auteurs et autrices contemporain·es de langue française et d’ailleurs (il publie entre ses deux collections Sabrina Calvo, Alain Damasio, Catherine Dufour, Laurent Genefort ou encore Jean-Philippe Jaworski).
Cet épisode est l’occasion de lever le voile sur un secteur de grande diffusion souvent méconnu du public : l’édition de poche. Après une brève perspective sur le fonctionnement du secteur dans son ensemble, Pascal partage la façon dont il choisit les livres pour ces rééditions, et évoque réalités économiques et chiffres de vente (qui, comme il l’explique, ne forment pas une métrique nécessairement pertinente dans l’absolu).
Épisode enregistré le 26 mai 2021.Procrastination remercie profondément Pascal Godbillon et les éditions Gallimard. Pour retrouver les collections en ligne :
– Folio SF http://www.folio-lesite.fr/SF-Fantasy (Facebook : https://www.facebook.com/editionsfolio , Twitter : https://twitter.com/editionsfolio , Instagram : https://www.instagram.com/editionsfolio/ )
– Lunes d’Encre http://www.denoel.fr/searchdenoel/advanced?category_id=13&SearchAction=1 (Facebook : https://www.facebook.com/EditionsDenoel/ , Twitter : https://twitter.com/EDITIONSDENOEL )
Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :
Bonne écoute !
Merci pour cet épisode fort instructif (je note les refus de manuscrits que vous avez subit pour ne pas oublier qu’il faut toujours s’accrocher). 😉
Je crois que je te l’ai mentionné autrement, mais « L’Île close », prix Imaginales, traduite aux US, rééditée peut-être 3-4 fois rien qu’en français m’avait initialement été refusée par la revue de premier ordre à laquelle je l’avais soumise. C’est la vie, c’est le choix du support, qui est respectable, mais cela ne signifiait pas que le texte était mauvais.
Une des humbles leçons les plus capitales que j’ai apprises dans ce métier, que je regrette toujours de voir plein de jeunes auteurs et autrices rejeter en vertu de l’impatience de notre époque, et qui me permet pourtant d’être encore là au bout de vingt ans, c’est : play the long game. 🙂
Oui, nous avons déjà eu l’occasion d’échanger à ce sujet. Et je me répète ça à chaque refus pour garder la tête froide et continuer.