Un petit point rapide sur où j’en suis de La Succession des Âges, car peut-être bien que les barres de progrès peuvent vous poser question. À l’heure actuelle, elles disent :
Heu, quoi, le mec il a pas fini d’écrire, mais il corrige ?
Effectivement. Comme l’annonce la vidéo de news d’il y a quinze jours (y a tout dedans, le point de situation et de jolies images, allez-y donc voir), je suis dans les dernières longueurs de mon déménagement vers l’Australie et, pour tout vous dire, ma compagne et moi allons aussi prendre cette année quelques pauses bien méritées pour fêter notre mariage, en plus de passer du temps avec nos familles respectives et nos amis (surtout après deux ans de Covid empêchant ce genre de réjouissances). (Accessoirement, attendez-vous à quelques pauses sur le blog et les réseaux cet été.)
La sortie de La Succession des Âges étant prévue à l’automne 2024, et le volume de la bête étant considérable, il me faut m’organiser très en amont pour que ma directrice d’ouvrage (qui estime le travail éditorial à plusieurs trimestres), la génialissime Florence Bury, ait le temps de passer en profondeur sur l’intégralité du roman. Ce qui implique, pour mes corrections personnelles, de commencer dès maintenant à amorcer mon propre travail éditorial sur ce que je possède (85% du premier jet, donc) afin de le lui proposer.
Est-ce que c’est pratique ? Honnêtement, je préfère procéder par phases successives (rédaction, puis corrections, puis retravail éditorial) plutôt que les mener de front, mais l’envergure de « Les Dieux sauvages » ne rend pas la chose très praticable. Est-ce un problème ? Absolument pas. J’ai rencontré la même situation sur tous les volumes de la série à l’exception du premier. J’ai donc déjà travaillé trois fois de la sorte, je connais le terrain, ça se gère ; c’est juste qu’ici, le volume du livre étant singulier, il faut que je m’y prenne d’autant plus à l’avance.
Je suis donc en train de relire / annoter le manuscrit pour attaquer mes corrections, l’envoi aux bêta-lecteurs, pour reprendre l’écriture vers la fin de l’année. Florence et moi nous rejoindrons au fil de cette phase, comme sur les livres précédents.
Je ne vais cependant pas donner l’impression du contraire, il reste un boulot proprement considérable à abattre. La Succession des Âges est un monstre. Je voudrais encore un an de plus pour me sentir à peu près à l’aise avec. Mais en vérité, je ne le serai jamais vraiment, donc j’entre dans cette phase où il faut livrer son meilleur effort, de toutes ses forces et de son honnêteté, afin de le libérer enfin, et de conclure cette saga.