Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Retour des poditeurs 04« .
Quatrième session de commentaires et questions-réponses des poditeurs et poditrices. Au programme :
– Créer un univers détaillé est-il un truc de rôliste ? (Laurent… ?)
– Est-ce qu’un univers imaginaire implique nécessairement des ressorts narratifs relevant de l’imaginaire ?
– Où un débutant peut-il ou elle publier des nouvelles ?
– Que fait-on des expressions historiquement référencées (sadique, manichéen, machiavélique…) dans un univers sans rapport culturel avec le nôtre ?
– Un mot sur les publications amatrices ou semi-professionnelles.
Références citées
– Les Voix d’Altaride, podcast https://www.cendrones.fr
– Station Eleven, Emily St. John Mandel
– Olivier Girard, rédacteur en chef de Bifrost (voir notamment l’éditorial du n°88)
– Le Trésor de la Langue Française (informatisé : http://atilf.atilf.fr/)
– Pierre Bordage, « L’Enjomineur »
– Fiction, revue
– Mythologica, revue
Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :
Bonne écoute !
Merci pour cet épisode, je suis justement en pleine interrogation sur le vocabulaire connoté. Je bute fréquemment sur « en train de », dans des cultures qui ne connaissent pas le tchoutchou ???? et sur une autre planète, sans aucun lien avec la Terre c’est encore pire ! Parfois cela dit ça peut donner un défi intéressant : ainsi dans une nouvelle avec une planète errante et donc une nuit éternelle, j’ai travaillé le texte pour ne jamais utiliser le mot « jour » (j’ai poussé le vice jusqu’à « toujours » et dérivé ????) je n’ai pas pu retirer le concept d’année par contre où cela devenait incompréhensible. La compréhension doit rester la boussole de l’écrivain pour savoir s’il va trop loin ou pas je pense. C’est vraiment une question délicate, je crois que l’on peut juste faire du mieux que l’on peut, surtout pour les dialogues, pour la narration ça peut passer même si c’est mieux sans. J’avais encore jamais fait gaffe à manichéen et sadique ! Pour l’anecdote, j’ai pesté contre la correction éditoriale qui a fait mettre le mot de « bénef » dans la bouche de mon samouraï de 1860… le vocabulaire c’est important !