Juste pour le plaisir et la frime

Reçu hier cette commande-là, sur papier d’art, chassis alu, pas cher, juste un rein (stylo pour l’échelle) :

KW_tirage

La photo (visible ici) n’a rien de révolutionnaire mais c’est la mienne. Et surtout, il s’agit des orques des Hébrides, vus en volontariat en 2012, par un plus complet hasard (il n’y a qu’une troupe de 8-9 individus dans toutes les îles, autant dire que les voir tient de la chance absolue). Si j’avais donc bien un rein à vendre pour me payer un tirage de luxe d’une photo, c’était celle-là.

2014-05-28T18:18:12+02:00mardi 14 janvier 2014|Photo|Commentaires fermés sur Juste pour le plaisir et la frime

La photo de la semaine : orque des Hébrides

Retour de la photo de la semaine, avec le plus beau, le plus mystérieux, le plus redoutable et le plus intelligent des animaux de la planète :

Crusing black in white

Rencontré l’année dernière, lors de l’expédition scientifique où j’ai participé. Il faudra peut-être un jour que je raconte en détail ces deux heures, parmi les plus extraordinaires de toute mon existence. Une seule communauté de neuf individus croise à travers toutes les Hébrides ; le navire les rencontre à peu près une fois par an… Et j’ai eu la chance invraisemblable d’y être justement cette fois-là.

2014-05-28T18:17:40+02:00mardi 7 mai 2013|Carnets de voyage, Photo|7 Commentaires

Invité pour les requins

Le carnet de voyage du jour est à voir (en anglais) sur le site du Shark Trust, qui s’occupe de conservation et de recherche autour des requins pélerins d’Écosse. Ces grands animaux sont fréquemment croisés dans les Hébrides, et, en vertu de l’entraide régnant entre cette organisation et le Hebridean Whale and Dolphin Trust, j’ai eu le plaisir de proposer un petit tour d’horizon des rencontres du mois. C’est sur le blog du Shark Trust, ici.

2012-08-01T19:53:08+02:00mardi 24 juillet 2012|Carnets de voyage|6 Commentaires

Les requins pèlerins des Hébrides

Voilà plus d’une semaine que je suis arrivé à Mull, et les sorties en mer se sont multipliées ; le temps d’apprendre la géographie des lieux, ces îles qui s’éparpillent les unes derrière les autres, de la grande terre habitable au groupe de récifs juste suffisant pour offrir un abri aux nombreux phoques de la région. Le temps d’apprendre également les rudiments des courants et donc les habitudes de la faune ; là où les ondes de marée se rejoignent, les eaux se révèlent plus riches en nutriments, attirant le plancton et avec lui tous les prédateurs marins qui nous intéressent.

Un des plus emblématiques est le requin pèlerin, deuxième plus gros poisson de la planète après le requin baleine, avec une longueur moyenne de dix mètres. Mais ce sont de paisibles géants, qui se nourrissent exclusivement de plancton, justement, qu’ils filtrent à travers leurs fentes branchiales. Les voir croiser à plusieurs par temps calme, par une mer tel un miroir sous les nuages argentés d’Écosse, est un spectacle qui pousse même le plus balourd des touristes à la révérence. Ces tranquilles pépères nagent près de la surface, et leur aileron triangulaire caractéristique perce la surface, ce qui permet aux scientifiques, comme pour les baleines et dauphins, d’identifier les individus par photo-identification. Les taches et cicatrices sont en effet caractéristiques d’un animal, à l’instar de nos empreintes digitales.

Les requins pèlerins sinuent ainsi tranquillement et majestueusement, sans sembler avoir conscience des humains qui les observent, mais l’espèce est bel et bien menacée. Victimes d’une pêche régulière pour leur chair, leur huile et leur peau, leur nombre s’est effondré en raison d’un cycle reproducteur très lent. Aujourd’hui attentivement surveillés en Europe, leur pêche est interdite.

(Photos disponibles également sous Flickr.)

2012-08-01T19:53:42+02:00mardi 17 juillet 2012|Carnets de voyage|3 Commentaires

Titre

Aller en haut