Hello, Dave.

Hello, Dave.

Salut, auguste lectorat ! Après un petit mois d’expériences sur un format d’article un peu différent pour me laisser le temps de boucler le projet en cours, me revoilà pour un mode plus connecté.

Qu’est-ce qui se passe et où c’est-y qu’on va comme ça ? Pour résumer :

– Je suis revenu d’un mois de périple en Corée du Sud et Nouvelle-Zélande, dont je me suis efforcé de faire partager quelques instantanés ;

– Je m’attelle de plus en plus sérieusement à la photo (initialement animalière, mais je trouve inélégant de se limiter à un seul sujet) et essaie d’en tirer (ahah) quelque chose ; d’où l’apparition de ces articles « la photo de la semaine ». Ça me force à traiter au moins une image, à les trier et à les évaluer. Tout cela se trouve sur Flickr.

– Après Léviathan (que La Tête en Noir décrit, de façon assez juste, comme un roman de 1500 pages), j’avais besoin d’une pause pour recharger les batteries narratives, et je viens de terminer une traduction relativement brève, mais, qui je pense, sera appréciée. Je ferai signe dès que c’est annoncé.

– Et maintenant, le travail démarre officiellement sur La Route de la Conquête, le nouvel opus d’Évanégyre (l’univers de La Volonté du Dragon). Il s’agit, pour mémoire, d’un recueil de nouvelles rassemblant les textes déjà publiés en supports divers, mais il y a aura beaucoup, beaucoup d’inédits, et notamment un court roman, qui donnera son titre au livre. Je tiens déjà à vous dire merci, parce que je vois sur les réseaux sociaux qu’il est assez attendu, du coup, je vais tenter de partager ici, de façon moins secrète qu’à l’accoutumée, l’avancement du projet. Je ne sais pas si j’en serai capable, mais je tente, ici et dans les mois à venir.

Qu’est-ce qu’on va pouvoir trouver dans La Route de la Conquête ?

  • Un livre comme toujours indépendant des autres récits. C’est l’exigence cardinale pour moi, on doit pouvoir rentrer dans Évanégyre par n’importe quel ensemble narratif. Mais, comme toujours, si vous connaissez le reste, vous verrez se dessiner des passerelles, des références, et probablement l’émergence d’une deuxième histoire, différente de l’apparence.
  • Des textes qui couvriront toute la période impériale d’Évanégyre, des machines robustes et imposantes à vapeur magique jusqu’aux raffinements suprêmes de la période tardive esquissés dans « Quelques grammes d’oubli sur la neige »
  • De l’ambiguïté morale. Partout.
  • Le retour de Stannir Korvosa, l’aide de camp du généralissime Vasteth dans La Volonté du Dragon, devenue généralissime à son tour… et confrontée à ses choix en tant que militaire de l’Empire.
  • Du liant entre les nouvelles.
  • Deux graphies pour le nom « Asreth ». Ce n’est pas une erreur.

Qu’est-ce qu’on ne trouvera pas dans La Route de la Conquête ?

  • Que des récits de guerre. Le plan de conquête impérial occupe bien évidemment Évanégyre pendant des siècles et cela s’accompagne de profonds impacts sur la planète entière, mais je ne veux pas que ce livre ne soit qu’une succession d’exercices de style du genre « Cette semaine, l’Empire tombe sur tel peuple… » Il y a autre chose sur Évanégyre qu’Asreth. Beaucoup d’autres choses. Et il y a des gens qui n’ont rien à voir avec ce qui est en train de se passer, même si les échos de la guerre sont forcés de leur parvenir.
  • Que des récits impériaux. Sans trop en révéler, l’histoire de cette période est plus complexe que celle d’un Empire qui se réveille un matin en décidant d’aller conquérir le monde. Et ce n’est pas que l’histoire d’Asreth, bien au contraire. C’est tout autant l’histoire de ceux qui périssent de leur main, de leur résistance, de leur sauvegarde, de leur consternation. C’est le récit de gens qui affrontent le rouleau compresseur de l’Histoire. Dans les deux camps. 
  • Le fin mot de toutes les questions posées jusqu’ici. Certaines sont trop vastes pour être traitées convenablement dans ce recueil. La Route de la Conquête est une somme d’histoires, d’une multiplicité de points de vue, des éclats fragmentaires dispersés sur un millénaire environ… Et si cela donnera une meilleure idée du paysage, à la manière impressioniste, certains histoires nécessiteront leur livre à part entière, voire plusieurs, pour être traitées avec l’envergure qu’elles me semblent mériter. On en saura davantage, bien davantage à l’issue de ce livre… Mais on aura aussi, je crois, bien défini certaines questions en suspens.

Allons-y !