Quoi ? Quoi, j’ai dit « sus aux anglicismes » et « geek » dans la même phrase ? Alors d’une, je l’ai mis en italiques, ce qui explique bien que c’est un emprunt, et de deux, geek n’a pas de réel équivalent en français, vu que ça signifie en gros « mec chelou » ou « débile » en langue anglaise.
Donc bon.
Nous, peuple de l’imaginaire et par extension peuple du jeu vidéo, de la contre-culture, embrassons les nouveautés pour lesquelles il n’y a pas encore de réel vocabulaire (ce qui est beau), un mode de pensée et de construction venu d’ailleurs dans le cas des mécaniques ludiques (ce qui est intéressant) mais oublions au passage que nous avons une langue avec laquelle nous pouvons faire autre chose que manger des glaces, c’est-à-dire parler correctement quand il existe des termes parfaitement valides, a fortiori quand les anglicismes que nous importons sans réfléchir se heurtent à des mots existant déjà, concourant à des phrases qui, franchement, ne veulent plus fucking rien dire. (Là encore, les italiques, vous avez vu ?)
Alors maintenant, ça suffa comme ci, voici sept anglicismes qu’il faut cesser d’utiliser, parce que sérieux, ils vous donnent l’air tarte : les mots que vous employez ne signifient pas ce que vous croyez.
1. Franchise
« J’adore toute la franchise Star Wars. »
Star Wars ne vous fait pas de secrets ! Star Wars vous dit tout ! La franchise, c’est la somme que vous devez payer avant que l’assurance ne couvre les frais, ou bien l’honnêteté dont vous faites preuve pour dire à votre coloc que ses chaussettes puent, mais cela ne désigne en aucun cas une propriété intellectuelle dont on dérive des oeuvres. Une franchise, à la rigueur, c’est le droit d’exercer pour un artisan passé maître (ce qui explique qu’on puisse être franchisé Subway de nos jours, quand il est plus civilisé de servir des poulet teriyaki que des parpaings), mais cela ne s’applique pas à une oeuvre de l’esprit – dans ce cas, on parle de licence, c’est-à-dire une licence d’exploitation pour créer une oeuvre secondaire, ou pour continuer à explorer un univers existant.
2. Achèvement
« J’ai tous les achèvements héroïques de World of Warcraft. »
Les achèvements sont donc une fin en soi ? En même temps… Ahem. Les trophées / exploits / hauts faits / réussites que l’on obtient dans les jeux (les petits défis sans autre récompense qu’un score à la clé) dérivent de l’anglais achievement, mais to achieve signifie réussir, parvenir à. En français, achever, ça veut dire terminer, pas réussir (une réussite est terminée, mais toute terminaison n’est pas réussie, comme, peut-être, celles des neurones des locuteurs qui intervertissent les termes sans distinction). Sinon, quoi, vous avez obtenu des terminaisons dans World of Warcraft ? Ça a l’air tarte, hein ? Bah voilà. Utilisez ce que vous voulez, mais pas achèvement.
3. Disposer de ses ennemis
« J’ai disposé de toute l’équipe ennemie, je roxxe ! »
Alors un truc, les gens, disposer de, c’est avoir à son service, ou bien donner congé. Comme dans : « Alfred, vous pouvez disposer. » Si j’ai vaincu Sauron, je dis quoi : « Sauron, tu peux disposer ? » RLY ? Et sinon, si je dispose de Sauron, c’est mon majordome. Donc vous avez Sauron comme majordome ? (Oui ? Oh d’accord je ne voulais pas vous agacer excusez-moi de vous demander pardon.) Cet horrible anglicisme vient de dispose of, ce qui signifie se débarrasser de. On poutre, assassine, détruit, se débarrasse de, que sais-je encore, mais disposer, non. Sauf si vous vous débarrassez de vos ennemis au sein du service public via des mises à disposition, mais là, c’est retors.
4. Tiers
« J’ai débloqué le quatrième tiers de l’évolution de ma colonie spatiale. »
Combien y a-t-il de tiers dans un quatre-quarts ? Hein ? Hein ? Trois, bon dieu ! Un tiers, c’est une fraction. Mettre quatre tiers dans un verre, à moins qu’on soit chez Pagnol (et que ça dépende de la grandeur des tiers), ça veut dire remplir le verre et en fiche un tiers de plus sur le comptoir. Celui-là vient de tier qui signifie palier. Cessez d’être grotesque, je vous en prie, quand votre paladin de WoW vient de débloquer son ensemble de raid T27 – tiers vingt-septième ? Sérieusement ? What is this I don’t even. Palier. Palier. Ça me rend fou palier. LOL.
5. Expertise
« J’ai appelé un spécialiste qui nous fera bénéficier de son expertise. »
Expérience, fichtrefoutre, pas expertise ! L’expertise, c’est réservé aux comptables ou aux assurances, c’est une forme d’audit, si l’on veut. Dans tous les autres cas, il s’agit d’expérience. De savoir-faire. Non, dire expertise ne donne pas de cachet à l’expérience. Sinon les moines bouddhistes feraient preuve de patise au lieu de patience, l’équipe de Charlie Hebdo très irrévérencieuse montrerait de l’irrévertise et les méduses qui brillent fort dans l’obscurité illustreraient la bioluminestise.
6. Digital
« J’aimerais vous proposer mes compétences en marketing digital. »
Digital, c’est un doigt brandi bien haut. Oui, je sais, l’usage de digital (traduction directe de digital) a été entériné par l’Académie Française (la même qui nous a offert cédérom et mél, rappelons-nous, hein), mais les dictionnaires recommandent plutôt, et explicitement, numérique. C’est du binaire, ce sont des nombres. Je veux bien qu’on interagisse avec des doigts, mais quand on aura des interfaces neuronales, nos doigts seront au repos, quand les nombres défileront toujours dans la matrice. Soyez dans le coup, prenez une longueur d’avance. Parce que quelqu’un qui a des compétences digitales, ça s’appelle un empoisonneur.
7. Habiletés
« J’ai maximisé toutes les habiletés de mon personnage. »
L’habileté, c’est le caractère de celui qui est habile, adroit ; les habiletés, ce sont les maîtrises de techniques et de savoir-faire. Or, ability en anglais recouvre plutôt les facultés, les capacités, à la rigueur les compétences. Et non, « abilité » n’est pas un mot. Débilité, en revanche, si.
8. Bonus : Âge
« Nous entrons dans un âge digital » (double combo)
Celle-là est plus subtile (d’où le fait qu’elle soit en bonus).
Ce n’est pas parce que le titre du film Ice Age a été traduit bêtement par L’Âge de Glace qu’il faut croire tout ce qu’on raconte au cinéma (d’ailleurs, breaking news, les mammouths ne parlent pas). Age en anglais, c’est une période, voire une ère (mais cela engendrait des confusions avec l’échelle géologique du même nom). On peut parler d’âge mais, dans ce cas, on ajoute plutôt un adjectif, comme pour le « petit âge glaciaire » géologique qui n’était pas tant une « période » à proprement parler, mais un refroidissement.
Alors je veux bien que Période glaciaire, ça n’aurait pas fait un titre très sexy, mais j’ose avancer que L’Âge de Glace, c’est à peine mieux. Ce qui fait l’équilibre d’une formulation ne se trouve pas seulement dans les termes employés mais dans leur conjonction. Ici, la solution était simplement : Âges glaciaires, L’âge des glaces, ou autres ; parce que L’Âge de glace, ça évoque un peu « les noces de diamant » de ta grand-mère (récit à rebondissement s’il en est, avec dégel, glaciation, mammouths et tigres à dents de sabre maison).
Bref, sur « âge », se méfier comme l’oiseau qui vient de naître au risque de savonner la pente de la branche sur laquelle on est assis.
Circulez et portez la bonne parole !
Lionel, n’était mon indéracinable hétérosexualité, je te demanderais tout de suite en mariage. Enfin quelqu’un qui me comprend!
Dans mes bras ! 🙂
Lol!
Que disais avant d’être vulgairement interrompu par moi-même ? Ah oui : ça sent le Desproges !
Vous me flattez, monsieur ! 😉
A noter que si un fermier te livre les œufs et un épicier le reste, tu pourras faire un quatre-quarts avec seulement deux tiers.
Je veux pas dire, mais « expertise » existe chez nous depuis un sacré bail. Par contre, ça ne veut effectivement par dire « expérience », mais « analyse d’un expert », et ça vient du moyen-âgeux « espertise ».
Du coup, l’exemple « J’ai appelé un spécialiste qui nous fera bénéficier de son expertise » peut encoer marcher.
http://www.cnrtl.fr/definition/expertise
J’allais le dire. Y a une différence entre un expert et un gars expérimenté.
Oui je suis d’accord en recherche aussi on parle d’expertise collective, ou de construction/validation d’un modèle par expertise (ie quand les données chiffrées ne sont pas disponibles)
Dixit le Lettré: EXPERT
(èk-spêr, spèr-t’) adj.
1° Qui a, par l’expérience, acquis une grande habileté dans un métier, dans quelque chose.
Donc est expert celui qui a de l’expérience, mais ce n’est pas suffisant.
Je cite Proust, en espérant que ça soit suffisant (c’est tiré du lien du CNRTL mentionné ci-avant) :
« À sa curiosité de domestique attisée par la haine et habituée à noter des détails avec une effrayante précision, s’était joint, pour l’aider dans cette expertise, ce goût qu’elle avait, ce même goût, en effet, qu’elle montrait dans la cuisine »
(le point Proust, c’est le point Godwin de la littérature française)
Oui, je dis comme vous hein, l’expertise c’est qui résulte d’un type qui vient expertiser. 🙂
Mais ça grince un peu dans les articulations, vu l’ambiguïté de la phrase.
Lionel, je t’adore.
Une façon très efficace de me mettre hors de moi en deux minutes consiste à mélanger l’anglais et le français pour sortir des horreurs sémantiques comme « tu as de l’aoe ? » (NB : area of effect. Typique des joueurs, ou « gamers », linguistiquement limités. J’ai contourné le problème en jouant avec des anglophones)
Par contre ton article me fait peur car tu donnes des exemples que je n’ai jamais ni lu ni entendu.
Joliiiii!!!
J’avoue avoir un peu de mal avec « je vais healer mon coéquipier », quand le verbe anglais est conjugué à la française…
Amusant de voir l’évolution des générations. Les vieux que nous sommes francisaient les verbes anglais, notamment informatique. « Je dois rebooter le serveur ». Mes étudiants utilisent le verbe brut « je dois reboot le serveur ». Ca m’arrache les tympans alors qu’en toute objectivité, mon rebooter n’est pas très heureux…
J’ai envie de dire : oui, mais non ;). En réalité, cela relève de deux concepts différents, à l’arrivée. Soit c’est un emprunt et il doit continuer de répondre à la grammaire de sa langue d’origine, soit c’est une » adoption « , de celles qui font vivre la langue et il faut qu’elle se plie à la grammaire de la langue d’arrivée. Pour les verbes, on les place généralement dans le premier groupe sans se prendre la tête, mais j’imagine que » healir « , voire » healoir(e) « , pourraient fonctionner, mais ça passe un poil plus moyen à l’oreille :p. Cela étant, j’admets qu’idéalement, un mot adopté devrait aussi se plier à la phonétique de sa langue d’arrivée, ce qui donnerait plutôt » hiler « , assez inesthétique, mais fondamentalement plus juste, encore que l’intérêt demeure effectivement douteux vu que soigner fait parfaitement l’affaire ;).
Guillaume Fourtaux Il est vrai qu’on peut traduire « rebooter » par « redémarrer ». Mais alors traduire « thread » par « fil », ou pire, « filière » comme j’ai lu dans une nouvelle récente, pourtant traduite par l’un des meilleurs traducteurs en exercice, là je dis non 🙂 Et que dire de toutes ces machines siliconées qu’on trouve à longueur d’ouvrage…
Il ne faut pas oublier qu’une langue vivante l’est parce qu’elle est utilisée tout autant qu’elle change.
Franchise par exemple, c’est un mot qui a acquis un nouveau sens par l’usage régulier et répéter dans un contexte nouveau. Tout comme digital ou expertise, les « grammar-nazis » ne pourront rien changer à leurs nouveaux usages. Ces nouvelles définitions sont entrées dans notre quotidien, dans les médias, il est vain de vouloir les changer pour ces raisons là.
Je suis plus partagée sur les termes visiblement utilisé dans le jeux vidéo (univers que je côtoie très régulièrement) :
– « achèvement » est surtout prononcé ainsi par ceux qui essaient de dire un mot en anglais « achievement » sans maitriser la langue et l’accent. Néanmoins, la plupart des joueurs (du moins les plus agés) utilisent malgré tout les termes français (succès, trophées) ou le prononce simplement à l’anglaise.
– « Disposer de ses ennemis » ou « tiers » m’ont l’air de termes bien spécifiques et peu répandus, ils mourront sans doute d’eux-même en même temps que les communautés des jeux qui les auront fait naître. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter pour notre chère langue française.
Bon point, le fait de souligner que ces anglicismes apparaissent dans un sociolecte précis.
Quand tu veux bosser dans le numérique et que tu dis « digital », beaucoup de boîtes ne te prennent pas parce que tu montres que tu ignores de quoi tu parles => sélection naturelle appliquée à la linguistique 🙂
« digital » est un terme surtout utilisé par les marketeux (j’entends les dents qui grincent ^^) ou du moins ceux qui s’adressent au public. J’avoue que si un technicien l’utilise j’aurais du mal à le prendre au sérieux !
Le CNRTL, encore lui, n’est pas tout à fait d’accord avec toi pour âge :
« II.− [En parlant de l’hist. de l’humanité ou du monde] Époque ou siècles passés ou futurs considérés dans leur unité ou leur originalité.
A.− Gén. au plur.
1. Vieilli :
35. Nous voyons que les travaux de ces derniers âges ont beaucoup fait pour le progrès de l’esprit humain, mais peu pour le perfectionnement de l’espèce humaine; … A. de Condorcet, Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’Esprit humain,1794, p. 199. »
L’Âge de glace aurait-il remis au goût du jour un vieil emploi ?
Il me semble qu’il y a plusieurs cas de figure dans les expressions que tu cites : celles qui sont directement calquées de l’anglais alors qu’il n’y en a aucun besoin (comme achèvement), celles où le sens se modifie et s’élargit avec le temps (comme expertise, dont comme certains l’ont soulignés, l’emploi incriminé n’est pas complètement aberrant), celles ou un nouveau sens se constitue par l’usage et semble s’être solidement ancré (comme franchise, j’étais sure que ça existait de façon légitime, parce que dans les grandes chaînes, on parle aussi de « franchisé » pour le propriétaire d’un resto Pizza Hut, et pas d’un « licencié »).
À propos des anglicismes, j’ai un exemple de traductrice (dans le domaine de la traduction technique) où l’on voit que le client préfère souvent le terme qui est familier au lecteur que le terme techniquement plus adapté, et c’est aussi une position qui se défend, car la traduction, c’est aussi s’adapter à un public : « calibrate », en parlant d’un appareil qui détecte les mouvements des yeux de l’utilisateur, devient en français « calibrer », alors que le terme exact est « étalonné ». En effet, calibrer renvoie à la dimension d’un objet, tandis que « étalonner » renvoie aux réglages de façon plus générale. Mais « étalonner » appartient au jargon technique, tandis que quand on dit « calibrer », tout le monde comprend.
Rien ne va de soi au pays de la traduction 🙂
D’ailleurs, j’y pense, dans Mass Effect Garrus est-il en train de faire des calibrages ou des étalonnages ? Probablement des étalonnages 😀
J’ai lu « to fisting us » 🙂
Intended. :p
Dans mes bras ! Dans le même genre (à peu près), y’a pas grand-chose qui me hérisse plus le poil que de lire, dans des univers medfan ou assimilés, des trucs comme « stop ! » ou « super » (et j’en oublie plein, mais je suis pas réveillée)…
La langue anglaise regorge de « false friends », et curieusement aussi d’expressions traduisibles mot à mot en français.
🙂 super article ! Merci, je fais essayer de faire très attention dans ce que j’écris….
Mais…du coup, quand je parle d’âge du bronze (bienvenue dans le petit monde des archéo), je comments un impair ou pas ?
Bizzz
Je croyais que ces notions d’âge de pierre / fer / bronze étaient battues en brèche en archéo ?
(Mais sinon, c’est toi la spécialiste de ton domaine : si ça se dit, ça se dit – « âge » est traître et à manipuler prudemment, mais il est parfois totalement valide !)
c’est des appellation pour le découpage chrono, c’est peut-être critiqué, mais tous le monde les utilise
Si l’usage est valide, il est valide !
Ben, il vient du fond des âges.
M’enfin, en informatique on printe des documents, on kill des process, on reboote des machines, on lance des threads etc. 🙂
Et je ne parle pas de la novlanque manageriale.
Tu es un pinailleur, Yoze.
Et la « data » qui remplace la donnée.
d’autant qu’on utilise data au singulier alors que c’est un pluriel, si je ne m’abuse.
En toute rigueur, oui, mais « data » a pris valeur de singulier en anglais aussi (ou plus exactement le mot entier est devenu un indénombrable pluriel). Le singulier « datus » fait extrêmement précieux. C’est un peu comme « média » chez nous.
le singulier fait moins précieux chez nous : des médias, un médius
N’essaie jamais de suivre une partie de League of Legends, les commentaires francophones font mal aux oreilles.
En plus les fins de partie sont souvent « anticlimatiques ». :p
Nyaaaah pas mal celle-là aussi…
Moi je suis safe, je le savais déjà. ^^ entre autre je traduis le numérique de mon diplôme de master par digital dans sa version anglosaxone ^^ faire attention au détail c’est important. Par contre il me plaît d’utiliser l’anglais à l’oral parfois par exemple quand je dois partir je dis « j’y go » ça me fait rire et c’est devenu mon tic à chaque fois que je le sors je dis » j’y go d’agneau » XD
Huhu je fais la même !
plus 1 !
Et vous devriez avoir honte tous les deux.
« J’aimerais vous proposer mes compétences en marketing digital. »
Moi ça me fait sourire, parce que dans ce cas on devrait dire: mercatique numérique, non ? Mais que c’est laid. Ou alors, digital marketing, pour montrer que l’expression complète vient de l’anglais. Mais marketing numérique, c’est pas bon non plus.
Comme quoi, c’est juste une notion de temps avant que le faux devienne bon.
Après, la prononciation joue aussi. Dire achèvement ou tiers à la française, c’est con. Si on le prononce à l’anglaise, au moins on montre qu’on comprend l’anglicisme.
Pour disposer, ne peut-on pas dire: « Disposez d’eux! » J’ai l’impression de l’avoir déjà vu dans des films de cape et d’épée, mais je peux me tromper.
Voilà un poste très concernant.
Ahaha 🙂
Je suis choquée : les mammouths ne parlent pas !!! Et comment avez vous su que je dispose de Sauron dès qu’il m’a apporté mes pantoufles ?
Très bon article, où j’hésite entre rire et pleurer tellement certains anglicismes me hérissent le poil. J’ose admettre (à ma grande honte, si, si) que je n’avais pas fait attention pour l’Âge de Glace et que je disposais de mes ennemis. Je ne le referai plus, c’est promis 🙂
Ha là là comment j’ai envie d’envoyer des coups de batte à chaque fois que j’entends le terme de Digital ….
ça me hérisse, d’une force !
Hello,
Moi, ce qui m’insupporte, ce sont tous ces supporters (qu’il nous faut hélas supporter) et qui font croire que supporter une équipe ou quelqu’un est une manière correcte de dire encourager avec une passion déraisonnable (et qui rend souvent bête et violent ou juste bêtement violent) des gugusses en short et mi-bas faisant des aller-retours sur une pelouse lustrée de salive et de morve, avec des haltes fréquentes pour rendre des hommages aussi appuyés qu’involontaires au drame shakespearien (saynètes d’apparence tragique, mais qui se finissent souvent bien, ouf).
;o)
Donc l’expert digital dispose car l’achèvement de ce tiers article bioluminestise ma journée !