Apple était attendu au tournant en fin d’année dernière : le MacBook Pro devait recevoir une mise à jour conséquente depuis longtemps. La sortie de cette machine, avec un certain nombre de choix de conception tranchés, n’a pas fait l’unanimité, c’est un euphémisme. Partout, les aficionados de la marque (dont pas mal d’écrivains) ont professé leur déception, voire leur refus catégorique de passer sur cet engin. Connectique limitée, insuffisante pour les power users, batterie trop faible et j’en passe.
Auguste lectorat, en vérité je te le dis : ceux qui critiquent cette machine ne l’ont pas eue entre les mains, ou ne savent pas utiliser un ordinateur dans toute sa puissance et devraient se contenter de travailler sur un iPad (ce n’est pas une critique, on fait de très bons trucs sur un iPad, hein ; iOS peut couvrir à peu près 80% des besoins – mais cela ne suffit pas pour un power user un peu fanatique). Moi, je l’ai entre les mains, et je te dis maintenant ce qu’il en est vraiment, parce que je m’en sers. À savoir, que cette machine est tout simplement le meilleur ordinateur portable que j’aie jamais eu, et peut-être même le meilleur ordinateur tout court.
Ce que je fais
Évaluer une machine n’est pas très pertinent si on ne sait pas d’où vient l’utilisateur. Moi1 : power user autoproclamé (TextExpander, Alfred, Keyboard Maestro, Hazel, la totale), sortant l’année dernière de vingt-cinq ans de tristitude Windowsienne et découvrant avec délices qu’on peut non seulement ne pas se battre contre l’ordi, mais le faire danser et chanter de deux commandes. (Ce qui explique pourquoi, même en déplacement, je préfère un bon ordinateur puissant à un iPad, même si j’adore cet appareil notamment pour l’écriture manuscrite.)
Usage : je passe la journée devant un moniteur, quel qu’il soit. Pour écrire, principalement, mais aussi pour faire de la photo en amateur éclairé (c’est important d’être éclairé dans la photo, heh), et surtout pour de la production musicale entre électronique et symphonique avec Ableton Live.
J’ai vécu sur un tout petit MacBook Air l’année dernière mais mes déplacements professionnels se multiplient, au point de passer à peu près 1/4 de mon temps en vadrouille, notamment dans des trains. J’ai aimé cette machine, mais j’ai buté de plus en plus contre ses limitations au fil du temps, et il m’est apparu nécessaire qu’il me fallait un ordinateur m’offrant la même flexibilité qu’un fixe. Donc, un MacBook Pro. Je rechignais, à force de lire quantité de critiques négatives, mais nécessité fait loi – et j’ai donc commandé le mien, en m’apprêtant à demi à le renvoyer dans les deux semaines.
Pour la petite histoire, et parce qu’il faut bien que je m’énerve un peu là-dessus, ça a tardé : DHL – honte sur eux – a « perdu » (ahem) mon colis juste avant son arrivée. UPS a par contre acheminé le remplacement sans erreur, et grande classe à Apple, qui, pour compenser le désagrément encouru, m’a fait une petite remise commerciale (alors que ça n’était absolument pas leur faute).
(Pendant ce temps-là, Microsoft intègre de la pub dans Windows 10. Je dis ça, je dis rien.)
La splendeur (ce qu’il fait merveilleusement bien)
Cela a été déjà amplement loué, donc pas la peine d’insister (je parlerai davantage des critiques courantes), mais, en gros, cette machine est fantastique parce que :
- Son écran Retina est d’une beauté absolue. Et quand on passe toute sa journée devant du texte et qu’on est bigleux comme un dauphin d’eau douce, la finesse d’impression de ce qu’on lit n’est pas un luxe, et c’est devenu pour moi une nécessité.
- Il est prodigieusement léger et portable. Vu que l’idée consiste à travailler en déplacement (c’est tout le concept d’un ordinateur portable), c’est assurément un atout. Pour avoir dû trimballer une monstruosité MSI de 12 tonnes pendant des années, notamment jusqu’à La Réunion, je m’extasie à chaque fois du contraste.
- La puissance est au rendez-vous. Ableton Live et les plug-ins que je lui balance ne bronchent absolument pas.
- Il est p*** de beau. OK, c’est accessoire. Mais quand on gagne sa vie avec un ordinateur en passant des heures dessus, le plaisir d’usage de l’outil n’est finalement pas si secondaire.
Les critiques (qui ne sont pas fondées)
OK, parlons des sujets qui fâchent : quid des critiques adressées à cette machine ? Moi, je m’en sers, contrairement à quantité de ses détracteurs, et voilà ce que je peux dire :
Les bugs. Il paraît que des machines en ont ; ça arrive, surtout pour une première génération. Je touche du bois, le mien tourne sans problème. Le service client d’Apple étant exemplaire (voir plus haut) et échangeant les modèles défectueux sans discuter, il faut être de mauvaise foi pour en vouloir à l’engin sur la base d’un défaut de fabrication.
Le clavier. Le clavier incarne la deuxième génération du mécanisme ultra-plat inauguré avec le MacBook-tout-court de 2016. Il n’avait pas plu à tout le monde, et beaucoup de personnes râlent dessus, parce qu’il est, eh bien, très plat. Le toucher ressemble plus à des micro-switches qu’à de vraies touches, et c’est vrai que c’est déroutant au début, surtout quand on a l’habitude de cogner sur ses touches comme un sourd. Alors, bon, j’écris des trucs pour gagner ma vie, je le dis tout net : j’adore ce clavier. C’est peut-être le meilleur que j’aie eu entre les doigts (et j’en ai essayé un paquet). Il m’a fallu une ou deux heures d’adaptation, mais à présent, c’est de l’amour tout rose que j’ai pour. Le fait d’effleurer à peine les touches pour qu’elles réagissent, de minimiser au maximum le mouvement des doigts, est simplement prodigieux et merveilleusement reposant. Jamais je n’avais eu aussi peu d’effort à fournir pour actionner un clavier – et c’est tout ce que j’aime. En comparaison, le Magic Keyboard du fixe me fait maintenant l’effet d’une Remington rouillée (je rêve qu’Apple porte ce mécanisme de touches à leurs Mac de bureau). Après, certains détestent. Je peux l’accepter intellectuellement. Dans mon cœur, non. Je saigne et j’ai envie de condamner les hérétiques au bûcher.
Les ports. J’ai envie de dire que c’est la critique la plus absurde qu’on ait pu formuler à l’encontre de cette machine. Surtout de la part des photographes de forum dits « pro ». Scandale ! Pas de lecteur SD ! Et mes photos de pro, alors, comment je fais ? C’est marrant comme quantité de ces photographes n’ont visiblement pas d’appareil à… CompactFlash, standard qui équipait quand même quantité d’appareils professionnels (je dis justement ça en pensant au 7D Mark I, resté longtemps l’appareil de référence pour la photo animalière, pour parler de ce que je connais). Les pros d’aujourd’hui (les vrais) ont depuis longtemps des cartes à wi-fi…
Et puis, pas de port USB-A, que de l’USB-C ! Et mes clés et mes périphériques ? C’est que je suis un power user, moi, madame, j’ai des trucs à brancher pour faire des machins. Alors je n’imagine justement pas, en 2017, un power user passer régulièrement par un port USB pour connecter des bidules ou transférer des données régulièrement. Un power user, ça utilise le cloud depuis 2010, ça a son propre serveur et son réseau, peut-être sa dedibox quelque part, ça utilise AirDrop et AirPlay et ça ne sait même plus où sont ses clés USB. Les câbles, le bon vieux sneakernet, ça fait partie d’une époque révolue depuis longtemps. Et pour les périphériques existants ? Les contrôleurs musicaux, par exemple, les surfaces type DJ ou production musicale ? Question : vous en vous servez en déplacement, vous – c’est-à-dire, dans un train, dans un avion ? Non, évidemment. Ces périphériques, par nature, s’utilisent en configuration dockée, soit avec la machine connectée sur une table et de la place pour les mettre autour. Dans cet état des choses, brancher deux ou trois convertisseurs – ou une station d’accueil – pour utiliser des appareils plus anciens devient un non-problème. Avec l’USB-C, on gagne la polyvalence, l’avenir d’une connectique universelle qui s’imposera comme standard et qui permet, justement, de brancher tout et n’importe quoi de façon modulaire, et ça, c’est bigrement beau.
Par contre, oui, je regrette la disparition du Magsafe. Mais dans les faits, la batterie fournit justement assez de puissance pour n’avoir pas besoin de se brancher au café du coin en milieu de session. Ce qui m’amène à…
La batterie. Là, ce que je lis, c’est carrément de la mauvaise foi. Sortant d’un MacBook Air, j’avais très peur de ce que j’avais lu à ce sujet. Allais-je revenir au bon vieux temps de mon transportable Windows qui tenait trois heures les jours de grand vent ? Plusieurs semaines après l’installation – soit après que le système est stabilisé, que l’indexation Spotlight est terminée, et autres rodages, voici ce que m’indiquait FruitJuice lors d’un voyage en train, alors que je bossais sur du texte :
LOL.
Oui, Apple dit « 10h d’autonomie », et oui, ça s’entend en ne forçant pas trop la luminosité de l’écran et en ne faisant pas tourner trouze mille machines virtuelles qui mangent la puissance de calcul. Faudrait voir à être un peu réaliste et ne pas espérer tenir 10h en faisant du montage vidéo 4k. Quand je lance Ableton Live dans le TGV, pour monter un épisode de Procrastination, par exemple (pub gratuite), oui, je vois la batterie fondre beaucoup plus vite. Évidemment ! Personne ne s’offusque de voir la batterie de son téléphone fondre plus vite quand il lance un jeu 3D gourmand en ressources. Râler que la batterie ne tienne pas alors qu’on tire sur la puissance de la machine est idiot. Dans un usage bureautique normal, oui, la batterie tient 10h, sans problème. Je me regarde un petit épisode de série sans que ça ne pèse trop non plus. Je gère un peu ma batterie, quoi, et d’ailleurs, bien, bien moins que je ne m’y attendais. Tout cela est normal. Oui, le MacBook Air tient davantage, mais le MacBook Air ne fait pas ce que fait un MacBook Pro. C’était pas l’idée, justement ? Le Pro peut à peu près passer pour un Air quand on s’en sert de la même façon… Et fournit la puissance d’un Pro quand c’est nécessaire.
Soit dit en passant, je comprends pourquoi Apple a retiré l’estimation du temps restant dans la barre de menus, parce que oui, ça varie énormément en fonction de l’usage. Si je me fonde sur FruitJuice, je vois l’estimation fluctuer beaucoup en fonction de ce que je demande à la machine. C’est acceptable de la part d’un utilitaire tiers (installé par quelqu’un qui comprend que ces données soient variables), mais pour un indicateur fourni par le système, ça fait bizarre et l’utilisateur moyen ne comprendrait pas.
La Touch Bar. « lol sa ser à rien. » Bande de nazes. C’est une trouvaille qui n’a l’air de rien, mais qui est prodigieuse. Les prétendus power users râlent – là encore en ne s’en étant pas servi – parce qu’ils connaissent les raccourcis clavier, eux, et que ça ne leur servira pas, à eux. Ils n’ont rien pigé, là encore. (Parce que moi, si. Parfaitement. Ben quoi ?) Cette trouvaille est excellente car elle s’adresse à toutes les catégories d’utilisateurs. Celui qui peine à utiliser un ordinateur trouvera toutes les options courantes dans une barre facile d’accès et visible – c’est parfait pour mamie Gertrude. Et le power user ? Le power user, il sera gentil de mériter son nom et de a) configurer sa Touch Bar application par application pour effectuer des manips plus avancées et surtout de b) acheter BetterTouchTool s’il ne l’a pas déjà fait (et s’il ne l’a pas fait, on peut lui retirer l’appellation de power user) et de scripter, configurer, customiser sa Touch Bar dans tous les sens avec des macros, des gestes et tout ce que son esprit réjoui par tant de puissance débloquée devant lui lui offrira. Il verra alors la lumière (en OLED).
Le prix. Okay, cette machine est très, très chère. (Honnêtement, je jouis du rabais éducation que m’offre mon statut de vacataire à la fac, et ça a clairement pesé dans la balance.) On est d’accord. Mais il faut considérer aussi que cette machine a) est appelée à durer (au bas mot) une demi-douzaine d’années, comme tous les Mac b) peut remplacer très avantageusement un ordinateur fixe en étant docké c) offre une expérience utilisateur à nulle autre pareille. Pour ma part, c’était une dépense et une décision professionnelle, poussée par la nécessité. Très franchement, je voulais vraiment attendre au minimum la Rev. B à la rentrée. C’est avec un rein en moins et la peur au ventre d’acheter à prix d’or une machine mal fichue que j’ai passé ma commande, parce que, étant passé sous Mac, je n’avais pas tellement le choix si je voulais un équivalent desktop (j’aurais pu prendre un MacBook Pro ancienne génération, mais quitte à investir sur la durée, je veux rentabiliser mon investissement, pas re-changer de machine dans trois ans parce que la puissance me limitera ; j’ai déjà fait cette erreur en voulant économiser sur le MacBook Air, qui heureusement, devrait rapidement trouver un acquéreur). Bon, au pire, je pouvais toujours la renvoyer et demander un remboursement. Bref, ça valait le coup de tester.
Pour acheter un ordinateur (surtout une machine à usage professionnel, quand on est indépendant), il faut penser comme pour une voiture : combien de temps vais-je garder cet engin, quel m’en sera l’usage, quel entretien (en temps, surtout, pour un ordinateur) aurai-je à prévoir ? Quelle dépense cela représente-t-il ? Ramenée à un tarif mensuel ? Maintenant, à combien estimé-je la dépense mensuelle, professionnelle, que je puis effectuer pour un outil de travail sur lequel je vais passer un temps conséquent ?
Pour moi, le calcul était clair : comme je le disais plus haut, j’en suis à un stade de ma vie professionnelle où je ne peux littéralement pas me permettre de voir ma productivité dégringoler pendant 1/4 de mon temps dans l’année2, surtout que cette part de déplacement risque d’augmenter encore.
Et je suis ravi, au final, de ne pas avoir attendu la Rev. B du MacBook Pro, car celui-là, j’en suis sûr, m’accompagnera jusqu’à 2023, au moins.
😉 manger des pommes ?
Ouais mais avec un bon vieux Linux, en tapant les commandes /get brainwashed et /go ayatollah, tu aurais les mêmes résultats pour beaucoup moins cher ! :p
« C’est avec un rein en moins et la peur au ventre […] que j’ai passé ma commande. » Laisse moi le temps de rire !? Quand je t’ai vu et que tu attendais la livraison de ton précieux, tu ressemblais plus à un enfant à l’approche de Noël qu’à qqun de terrorisé ! ?
Ouaiiiiis mais bon, ça semblait quand même un peu risqué^^ (En fait, non)
Pour avoir de l’usb-c sur un dell xps (très zoli aussi) je suis nickel avec un écran connecté par 1 seul cable qui, en plus charge ma machine, et me sert de hub USB et réseau.
L’usb-c c’est bien, mangez-en !
Je ne suis pas fan d’apple pour un tas de raison mais force est de constater qu’une review argumentee d’un usager trouve une oreille bien plus attentive qu’une présentation de Tim Cook…
On ne sera jamais d’accord sur apple Yoze x) (quoi que tu m’en aurais parlé avant qu’ils passent à intel je ne tenais pas le même discours). Après c’est beaucoup d’appréciation personnelle ton article. Je prends un exemple au pif : le clavier micro switch. Tu me mets ça entre les mains c’est pété en moins d’un mois, je resterai sur un fixe avec un clavier à mécaniques cherry x)
Mes camarades de BallisticFrogs pensent que je suis devenu dingue à trouver que ce clavier est bien. :p (Et merci de ta lecture, je suis content que tu aies apprécié l’article même si tu es d’un avis différent – et c’est bien ton droit ! 🙂 )
Yep, t’est dingue.
Et moi aussi je préfère mon Cherry Mx Brown pour taper.
Je code beaucoup avec un illuminated par respect pour mes collègues de bureau (même si je fait moins de bruit sur mon Cherry que mes collègues sur leur clavier de base à 5 €)
Il a jamais dit autre chose que « c’est mon feedback hein »
Yup ^^ j’aime pas ce qu’est devenu apple, mais j’ai quand même lu pour voir (d’ailleurs , combien de charge processeur et ram sur live quand t’as chargé tous tes plug-ins et tes effets (et le nombre de pistes pour comparer) ? par curiosité)
Je n’ai pas fait de test rigoureux de charge, j’avoue. Mais je sens que j’en ai sous le pied. Au feeling, je sens que c’est la RAM qui fera la différence entre mon monstre d’iMac (qui est gavé) et le MBP (qui est limité à 16 – mon seul regret).
(et toi à t’entendre défoncer ton clavier tu devrais prendre des infusions verveine :p )
ben les mx red c’est ultra bruyant. Mais c’est costaud, ultra rapide et confortable : je demande pas plus et ne supporterai pas moins x)
Pense à mes oreilles alors
C’est exactement pour ça que je ne supporte plus le mécanique, ça me casse les esgourdes. Mais c’est juste la preuve de mon grand âge : j’ai eu des claviers Cherry dans les années 80-90 quand c’était la rolls mais que, surtout, on n’avait rien d’autre. Je suis ravi d’avoir pu m’en éloigner ^^
Merci pour le feed-back Lionel, et j’approuve ta démarche : ROI vs productivité ?
Merci à toi pour ta lecture ! Yep, c’est exactement ça ! 🙂
La productivité y a que ça de vrai. « L’informatique au service de » et non l’inverse. La capacité à être créatif dans son travail avec les outils que l’on utilise… La tournure de ton article sera quand même perçu comme de l’évangélisation par certains, à force de réponse systématique aux reproches qui ont pu être fait à cette cuvée fin 2016 de Macbook Pro. Nevermind dirais-je, tans il s’agit de ton appréciation personnelle dans le cadre de ta propre tribune.
J’ajouterais, bien ma propre prose à ce sujet dans le cadre cette tribune pour dire ce qu’est Apple aujourd’hui, cette firme décriée de par ses politiques commerciales, l’obsolescence programmée et son désintérêt des pros et des ordinateurs traditionnels sans parler de sa perte de spécificités face au monde PC… Du moins c’est ce qu’on peut lire sur les forums de vieux geek mac, propos toujours teintés de nostalgie et d’aigritude bon teint, nourrit du chants des sirènes d’un temps plus doré où la Pomme faisait plus des ordinateurs que du commerce (what?!!)…
Dans ma famille Apple c’est durablement installé, avec un iMac 27″ datant de 2011, deux MacBook Pro de 2012 et 2013 et un iPad Pro 12,9″ de 2016… Notez bien que toutes ces machine sauf l’iPad ont été achetées au Canada alors que nous vivions à Toronto. C’est un détail qui a un poil d’importance.
Durant les deux ans passés, l’iMac familiale a subit deux déménagements dont un en container sur un beau bateau ayant traversé 8000Km d’océan. Las, lors notre dernière installation cette vaillante machine a montré des signes de faiblesse avec une partie des led éclairant l’écran refusant totalement d’apporter la lumière. Puis c’est la carte video Nvidia qui a lâchée…
Après un coup de fil à l’assistance Apple et une prise de rdv chez le réparateur agréé du coin la machine qui bien évidemment n’était plus sous garantie a tout de même été prise charge sous couvert d’un programme de remplacement qui était clot mais que l’assistance Apple a tout de même rouvert pour l’occasion.
Remplacement de l’écran 27″ et de la carte graphique 1400€ main d’œuvre comprise payé par Apple. On pourra dire ce qu’on veut mais cette machine de 6 ans d’âge vient être remise à neuf sans frai de ma part. J’ajouterai pour l’anecdote que j’ai profité d’un défaut touchant les MacBook Pro 2011/2012 pour faire remplacer les deux écrans rétina de nos machines. Le défaut affectait le revêtement anti-reflets posé sur la vitre de l’écran qui se dégradait anormalement provocant des tâches sur la surface, visibles principalement écran éteint. J’ai pu faire remplacer les deux écrans en moins d’une heure. Il avait bien été précisé à l’assistance Apple que ces machines étaient utilisées dans un cadre professionnel et qu’il était impératif que la réparation soit effectuée le plus rapidement possible. Bref, opération réalisée toujours sans frais de ma part. À chaque fois on m’a demandé le numéro de série des machines. À chaque fois on m’a fait remarquer qu’elle provenait du Canada. Jamais cela n’a été un frein à leur prise en charge. Contrairement à une autre mésaventure arrivée avec un portable d’une autre marque acheté aussi au Canada et qui au bout d’un an a vu sa carte mère défaillir. Cette machine d’une grande marque reconnue n’a jamais pu être prise en charge en atelier agrée sous prétexte qu’elle provenait d’un autre continent. À noter que la réparation fut effectuée à mes frais.
Je veux bien entendre les reproches qui sont fait à Apple. Je veux bien adhérer à l’idée qu’une certaine forme d’obsolescence programmée existe, et que le mac n’est plus le fond de commerce de la marque… Mais force est de constater qu’en matière de marché soit-disant secondaire pour la Pomme, les utilisateurs d’ordi sont bien mieux traités que par certaines autres marques pour qui c’est encore le business principal.
Merci beaucoup pour ton retour d’expérience Arnaud ! Tu décris exactement pourquoi je ne crains pas (et comprends) d’investir chez Apple. Je sais que mon investissement n’est pas jetable et que le service est présent. C’est presque comme avoir un contrat de maintenance… Et quand on est un indépendant, cette tranquillité d’esprit est importante. Merci de m’avoir incité à aller regarder un peu ce qui se faisait de ce côté-là. 🙂
My pleasure. 😉
Apple fait tout sauf de l’obsolescence programmée : Apple réutilise le form factor de l’iphone 6, sur le 6S puis sur le 7 : 3 générations de smartphone, et à chaque fois le case a été amélioré. L’iphone 4S ( mon smartphone personnel actuel) est sorti en oct 2011 et a pu bénéficier des upgrade IOS jusqu’en sept 2016 date de sortie d’IOS 10, soit 5 ans de suivi, là où son homologue, le Samsung Galaxy SIII est sorti en mai 2012 et n’a été suivi que jusqu’en juin 2014 avec Kitkat (Linux) (2 ans de MAJ).
Il me semblait que tu étais anti-Apple autrefois, arf maintenant je peux le dire j’ai beaucoup de produits Apple et je prends note de ton article !
J’ai fait mon mea culpa public 😀 http://lioneldavoust.com/2016/je-passe-a-lennemi-lapple-de-cthulhu/