Lundi, c’est déclencheurs, édition 2017 (7) : un épilogue
Snif, c’est fini, l’été s’en va, bientôt les feuilles d’automne à bicyclette. Cette semaine, nous allons varier un peu. Les règles sont ici, mais je les rappelle rapidement : un pomodoro d’écriture non stop sur le ou les déclencheurs qui t’inspirent, t’intriguent, auguste lectorat, ou même te font partir sur une tangente sans rapport – peu importe, il faut juste écrire.
On parle souvent des débuts (parce qu’il faut bien commencer quelque part, et que, techniquement, où que l’on commence, c’est forcément un début – ça va, tout le monde suit ?), mais quid des dénouements, des épilogues, des conclusions ? Forcément, il est plus facile d’écrire une fin avec un début qui précède, mais l’expérience prouve que les auteurs structurels ont tendance, finalement, à cerner leur dénouement, leur gros bouquet final, avant de décider de la trajectoire qui y conduit.
Or, ça tombe bien, plein d’éléments ont été construits chaque semaine cet été si tu as été bien discipliné (pour retrouver le fil entier, rendez-vous ici – les exercices sont évidemment faisables après coup, genre si tu découvres ce fil dans l’Internet quantique de 2125). Donc, on peut éventuellement penser à une conclusion. Pas envie ? Envie de faire un truc dingue qui change, d’écrire une fin pour voir ce que ça fait, avant de n’avoir strictement aucun élément ? Ça marche aussi, car c’est la liberté, baby. Donc, voici dix déclencheurs de fins / dénouements / conclusions. Prends-en un, douze, aucun, tant que tu écris. Go !
Un dénouement
- Ils fuirent cette vallée de larmes pour refaire leur vie ailleurs.
- Nous pleurons le sacrifice d’un ou plusieurs de nos héros.
- Les méchants ont gagné, c’est la catastrophe.
- Les méchants gagnent toujours et tout cela n’était qu’une manipulation. (pensez Le Prisonnier, 1984)
- Happy end ! Tout le monde s’en tire au mieux ! Même le méchant devient gentil. (probablement bien plus difficile à écrire qu’il n’y paraît)
- Le monde a fondamentalement changé. Nul ne peut prédire ce qu’il arrivera.
- Tous les gens à qui nous tenions dans l’histoire sont morts, mais le monde est sauvé.
- Tous les méchants ont été massacrés sans remords ni pitié. Qu’est-ce que ça nous donne, en fait ?
- C’est une fin diplomatique, qui ne promet pas que des lendemains heureux, mais nous avons évité le pire.
- On est… argh… en vie. C’est… déjà… pas mal.