La photo de la semaine : phoques gris au repos

Et pour finir la semaine, et rompre un peu le rythme, la photo de la semaine sera des bestioles :

Grey_seals_at_rest

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Pris en 2011, alors que je venais tout juste de me mettre sérieusement à la photo, c’est mon premier cliché d’animaux sauvages qui valait vaguement quelque chose, même si les animaux se trouvaient en réalité trop loin et que je ne savais pas me servir de mon polarisant. Ces phoques gris (Halichoerus grypus) se prélassaient tranquillement à quelques centaines de mètres à peine de la ville de New Quay, où j’étais volontaire pour le compte de la Sea Watch Foundation, juste derrière la pointe rocheuse qui dévoile le port et la plage. Le traitement en noir et blanc vise à essayer d’en tirer un peu de punch, et ça reste très imparfait à cause de la photo d’origine qui n’est, très honnêtement, pas terrible. Mais j’y reste attaché, ne serait-ce que parce que c’était la toute première fois que j’étais un peu content de ce que je voyais a posteriori sur mon écran.

2014-05-28T18:17:40+02:00vendredi 22 novembre 2013|Carnets de voyage, Photo|4 Commentaires

La promesse des dauphins

La promesse des dauphins est double ; c’est justement celle qu’ils ne vous font pas quand ils sont en liberté, avec une baie entière à leur disposition, capables de changer de mers, de nationalités – ils se montrent seulement quand ils le souhaitent – ; et c’est aussi celle que je t’ai faite, ô auguste lectorat, en te taquinant à coups d’aperçus de dauphins… Non pas que je tenais à faire monter ta frustration, mais il me fallait réunir assez d’images correctes en premier lieu. Car les dauphins se laissent souvent approcher, mais ils viennent rarement à soi ; il faut aller les chercher.

Nous les cherchons de plusieurs façons. La Sea Watch Foundation, comme bien des centres de recherche sur le sujet, doit composer avec un certain nombre d’impératifs logistiques, dont ses moyens – on n’a pas le même budget pour étudier des dauphins que construire des armes nucléaires. Ce qui n’empêche pas, avec un peu d’inventivité, de soutien public et d’énergie, d’arriver à des résultats significatifs.

La SWF opère selon plusieurs canaux pour ce faire :

Land watches (observations depuis la terre)

Les dauphins viennent souvent dans l’anse à la sortie du port de New Quay et la digue qui la domine est un point de vue idéal pour ce faire. Cela permet aussi d’étudier les interactions des animaux avec les activités humaines. Il faut s’armer de patience – nous effectuons nos veilles par roulements de deux heures – et la visibilité doit être bonne – pas de houle, pas de pluie – mais on est souvent récompensé par la venue de quelques individus qui viennent s’alimenter sur les hauts-fonds. Une mère et son petit ont ainsi passé presque toute la semaine à une encâblure seulement de la plage – et, alors que j’étais de quart à l’aube, le juvénile m’a même gratifié d’un saut, juste devant moi, à dix mètres à peine…

Pendant notre formation à la "land watch" - photo (c) Katrin Lohrengel

Boat trips (observation indépendante en mer)

Le dolphin-watching est une des activités principales de New Quay ; des dizaines de touristes partent tous les jours sur de petits navires qui longent les côtes en quête de dauphins. La SWF a un partenariat avec les très sympathiques équipes de New Quay Boat Trips et SeaMôr (qui dépasse d’ailleurs l’échange de bons procédés : après les activités du jour, nous sommes nombreux à aller boire un verre avec eux jusqu’à des heures déraisonnables) ; ils nous accueillent en tant qu’observateurs, nous permettant d’approcher les animaux pour prendre divers relevés (notamment des photos pour l’identification des individus1), tandis que nous notons très précisément la route adoptée.

L'Ermol V, qui effectue des excursions de deux heures - photo LD

Surveys (relevés)

Quand les conditions sont propices, la SWF affrête régulièrement un navire de taille moyenne, le Dunbar Castle II, pour partir sillonner les Zones Spéciales de Conservation au nord et au sud de la baie de Cardigan. Nous partons alors la journée entière pour suivre un trajet bien précis et relevons toute la faune rencontrée, nous arrêtant ponctuellement pour prendre des photos qui serviront, là aussi à l’identification. Une extrapolation statistique permet par la suite d’estimer la quantité totale d’animaux présents dans la zone d’intérêt.

Briefing pendant un relevé - photo (c) SWF

Pour des moments rares…

Il faut être patient – et bien équipé : reflex haute résolution et zoom semi-pro (équipement qui coûte déjà deux bras et deux jambes)… constituent le minimum syndical. J’en suis à plus de trois cents images prises en relevé et pendant les observations touristiques, et, si beaucoup se sont avérées utiles pour la photo-identification des individus, leur valeur artistique est plutôt nulle (on se concentre sur la nageoire dorsale à l’exclusion du reste, et il y a plus « sexy »…). Ainsi, les quelques images animalières de la galerie ci-dessous sont très loin d’être parfaites, mais ce sont les plus « jolies » que j’aie prises jusqu’ici. J’espère qu’elles vous plairont néanmoins2 !

 

  1. Article à venir sur la question.
  2. Attention, en raison des accords passés par la SWF, les images animalières ne sont pas exceptionnellement pas en licence de diffusion libre, mais (c) Sea Watch Foundation / Lionel Davoust.
2012-08-01T19:55:13+02:00lundi 15 août 2011|Carnets de voyage|4 Commentaires

Bienvenue à New Quay

Je suis arrivé à New Quay à la mi-juillet par un temps traditionnel gallois, qui est également le temps traditionnel breton : une bonne pluie froide sous un ciel plombé, mais qui laisse néanmoins filtrer l’éclat du soleil d’été. La plupart des touristes, sur la côte d’Émeraude, détestent ; nous, locaux, aimons, car c’est aussi cela qui fait le caractère de la région, ces gouttes claires et lourdes semblables aux sources qui ont sculpté les reliefs des côtes.

Le pays de Galles, c’est aussi ça.

Je suis descendu du bus sur une place minuscule, légèrement perdu, avec une simple copie d’écran imprimée de Google Maps en poche pour trouver l’endroit. Tournant à droite, descendant une allée pentue entre des maisons colorées, elle m’a sauté directement au visage :

La mer.

New Quay est un petit village de 500 habitants accroché à flanc de colline. Quatre rues à peine s’y étagent, parallèles, à peine reliées par des chemins abrupts. L’hiver, il n’y a personne ; New Quay est pour ainsi dire moribond, m’a confié à grands renforts de fuck A., un des marins en service sur les navires de dolphin-watching, activité qui constitue une part importante de l’économie locale. « Tu vois le village ? Tu vois la moitié de droite ? Que des putains de maisons de vacances. D’accord, tu vois la moitié de gauche ? Tu vois les trois rues du dessus ? Des putains de maisons de vacances aussi. C’est mort l’hiver, mec. Y a que votre rue où des gens habitent. C’est putain de mort. Tu peux te balader le soir pour aller au pub et ne croiser personne dans les rues. Pas comme maintenant. »

Pas comme maintenant, non. Car maintenant, c’est l’été ; New Quay vit en grande partie de son tourisme, comme en témoigne l’immense parc de caravanes installé aux portes du village, et qui héberge vacanciers comme saisonniers. Les plages sont constamment occupées par les familles profitant de l’abri offert par le petit port de plaisance, et des hauts-fonds régnant dans presque toute la baie de Cardigan. Hauts-fonds qui constituent un habitat privilégié pour les dauphins, donc : « ces sales petits bâtards« , me confie A. avec son accent gallois et ses r roulés, « tant qu’ils sont dans le coin, ces sales petits bâtards, les gens sont contents, ils viennent sur mon bateau, et donc, je suis content aussi. Donc, j’aime pas qu’on leur fasse du mal, à mes sales petits bâtards. Si j’en vois un qui les harcèle avec son putain de bateau de merde, il a intérêt à courir vite une fois rentré à terre, mec, crois-moi. »

La baie de Cardigan abrite la plus grande population de grands dauphins du Royaume-Uni, et l’une des rares au monde à n’être pas en déclin. Un site d’implantation tout désigné pour la Sea Watch Foundation, donc, qui a estimé à plus de 250 individus la population résidente grâce à ses travaux de photo-identification et pour laquelle ton humble serviteur, ô auguste lectorat, est actuellement volontaire, parcipant aux relevés et aux travaux. Tous les jours, les éco-touristes partent en mer et reviennent parfois chanceux d’avoir pu croiser un groupe de dauphins, quelques timides marsouins ou encore des phoques se reposant au pied des falaises et dans les grottes entourant la ville. New Quay abritait autrefois un nombre non négligeable de contrebandiers qui y cachaient leurs marchandises et les déménageaient à l’abri de la nuit.

Mais il suffit parfois même de s’installer sur la grève et, avec un peu de chance, une dorsale ou une caudale signalent un cétacé en train de se nourrir en liberté, directement sur les hauts-fonds du port, parfaitement visibles depuis la digue où nous-mêmes conduisons nos observations éthologiques et enregistrons la réaction des animaux aux activités humaines – principalement la circulation soutenue des navires de plaisance.

L’âme d’une ville, c’est ses habitants, bien sûr, et le charme de New Quay est en immense partie dû aux siens, habitués avec une certaine philosophie à assister, tous les ans, au ballet des saisonniers et des volontaires locaux, mais pourtant immédiatement accueillants, et qui vous font sentir, après deux jours à peine, comme faisant partie depuis toujours de la communauté, de la famille, qu’ils soient ouvriers à l’usine de poissons qui domine le cap au sud du village, chercheurs à domicile de la SWF ou héritiers d’un des plus gros armateurs du coin. Très vite, vous n’êtes plus un touriste, un étranger, un volontaire de passage ; vous faites partie des gens de mer, et c’est la mer qui borde, nourrit et berce New Quay – comme moi-même, quand le ressac battant littéralement au pied de ma rue, une vingtaine de mètres en contrebas, vient chanter jusqu’à ma fenêtre.

New Quay comporte huit pubs dans sa poignée de rues, certains favorisés par les locaux, qui, vous ayant reconnu comme appartenant à la communauté, vous invitent à vous joindre à eux, vous intègrent, tiennent à vous offrir à boire – sans jamais accepter que vous ne rendiez l’invitation – du Dolau Inn avec son billard, son juke-box heavy metal et son pub quizz du jeudi soir, au plus huppé Penwig Inn, sans oublier les concerts du week-end au Football Club – the footie, mon ! comme, m’a-t-on appris, s’exclament les Gallois.

Et, quand les nuits sont clémentes, les mêmes vous entraîneront après le last call sur la plage avec d’autres bouteilles, pour échanger des histoires entrecoupées de « yachida » (prononcé « yarida »), soit santé, en gallois, jusqu’à ce que l’alcool ferme les yeux de l’assistance et invite chacun à rentrer d’un pas lourd, mais heureux, empli d’amitié – jusqu’au lendemain soir, bien sûr, car l’on ne se repose pas d’une soirée arrosée, ici.

A., le marin du navire de dolphin-watching, connaît certainement mieux sa ville que moi et je ne lui disputerai certainement pas son expérience quand je n’aurai qu’un seul été intimiste derrière moi, mais je ne peux croire que New Quay meure à ce point en hiver. Sur le mur du Dolau, des photos d’un réveillon neigeux montrent chercheurs et musiciens se lançant des boules de neige dans la rue déserte devant le pub. Ici, les conflits existent, comme partout ; les petites communautés cristallisent les camps et les gens de mer ont la rancune âpre et longue ; il ne faut pas longtemps pour apprendre où se tracent les frontières. Mais les liens forts qui règnent ici, ceux d’une ville côtière et retirée (Aberystwyth, la première gare ferroviaire, se trouve à une heure de car), ne se tissent pas dans le tumulte d’une saison, mais justement au long cours. Dylan Thomas est tombé amoureux du village et y a connu l’une des périodes les plus productives de sa vie d’écrivain. Je n’en prétendrai pas autant (ni être Dylan Thomas, ni être productif ici), mais une chose est certaine : l’alliance de la mer omniprésente, des dauphins qui livrent leurs secrets et d’habitants au coeur immense ne peut que faire tomber amoureux.

Photos : licence CC-By-NC-ND, Lionel Davoust.

2012-08-01T19:55:30+02:00jeudi 11 août 2011|Carnets de voyage|10 Commentaires

Sea Watch Foundation à la télé galloise !

Cette semaine a été très chargée pour la préparation de la National Whale and Dolphin Watch, qui s’est déroulée le week-end dernier : il s’agissait, pendant trois jours entiers, de rassembler le plus d’observateurs sur les rivages du Royaume-Uni en quête de mammifères marins afin de recueillir un « instantané » de l’usage des zones côtières, et nous sommes également partis deux fois en relevé (nous avons vu et identifié des dauphins, j’en parlerai plus bientôt !). Je suis donc de retour après un assez long silence, tant ici que par mail, et j’ai plein de choses à raconter – sous peu. Dans l’intervalle, la Sea Watch Foundation, qui opère depuis le pays de Galles pour l’étude et la protection des mammifères marins dans les eaux anglaises, et pour laquelle je suis volontaire en ce moment (voir les épisodes précédents), est passée sur ITV Wales, une chaîne de télévision locale :

On ne voit, heu, que moi ou presque, ce qui est assez injuste pour les autres volontaires. Ces images ont été prises en début de semaine dernière, pendant un relevé de photo-identification, sur le Dunbar Castle II, petit navire de semi-tourisme régulièrement affrêté par la SWF pour ses activités scientifiques et équipé d’un banc sur le toit pour nous offrir un meilleur point de vue tandis que nous partons en quête des dauphins. La vidéo est en anglais, mais elle offre quelques beaux instantanés des côtes de Cardigan Bay et surtout de rares pitreries d’un juvénile qui s’est mis à faire des sauts inversés le long du Dunbar.

 

2012-08-01T19:55:47+02:00lundi 8 août 2011|Carnets de voyage|Commentaires fermés sur Sea Watch Foundation à la télé galloise !

Des dauphins !

Le lendemain de notre premier jour de formation à la Sea Watch Foundation (épisodes précédents ici et ), alors que nous nous préparions à partir au bureau, une des volontaires, un sourire sur les lèvres, son thé à la main, les yeux rivés par la fenêtre du salon, nous a accueilli au matin avec cette annonce :

« Dolphins, beyond the pier. »

New Quay est vraiment un tout petit village d’une poignée de rues, et son « port » n’est guère qu’une anse asséchée à marée basse où se côtoient une trentaine de voiliers et de navires de tourisme. De la maison où tous les volontaires logent, on voit la mer – dont le ressac me berce depuis ma chambre à marée haute – et notamment la petite digue qui protège les bateaux des eaux de Cardigan Bay.

Il faut savoir que le repérage des animaux dans les eaux côtières est une des principaux moyens d’étudier les mammifères marins : avec la participation du public et d’observateurs indépendants, sur la base d’un travail de fourmi, recouper les rapports de signalements (« sightings ») permet de suivre leurs migrations, de déceler leur abondance ou leur absence, le tout de façon non-invasive. Un outil plus précieux encore est la photo-identification : les grands dauphins (Tursiops truncatus), à l’espèce popularisée par Flipper, sont assez bagarreurs et se laissent fréquemment des cicatrices et des entailles sur la nageoire dorsale. Cela constitue au fil du temps une sorte d’empreinte digitale qui peut être identifiée avec certitude ; cette technique, non-invasive elle aussi, permet de retrouver et suivre l’évolution d’individus précis.

J’ai attrapé mon appareil photo, mon téléobjectif et me suis précipité sur le rempart dans l’espoir de faire de bons clichés. Malheureusement, malgré la bonne visibilité de ce début de matinée, les animaux se trouvaient encore trop loin pour me permettre d’avoir un bon point de vue et de rapporter, soit des photos exploitables pour l’identification, soit, simplement, de jolies images. Mais j’ai quand même un petit souvenir de cette première rencontre, qui révèle quand même une silhouette lisible une fois très agrandie, en espérant que ce ne soit qu’un prologue.

2012-08-01T19:56:06+02:00samedi 30 juillet 2011|Carnets de voyage|15 Commentaires

Un mot sur la formation des volontaires

Juste pour signaler, pour faire suite à l’entrée d’hier, que la Sea Watch Foundation maintient également un compte Twitter (@Cetaceans), une page Facebook et un blog, pour ceux que le sujet intéresse. Le dernier, notamment, a un ton moins formel, tout en restant orienté sur le travail de terrain, avec de nombreuses photos des coulisses de la recherche marine. L’article d’aujourd’hui a été rédigé par votre serviteur, quelques mots sur la semaine de formation qui vient de s’écouler à New Quay (en anglais).

Sur la photo ci-contre, on nous forme à la « land watch » – c’est-à-dire l’observation de la baie en sortie directe du port de New Quay, pour repérer les éventuels mammifères marins de passage, leur comportement et leurs éventuelles interactions avec les navires.

Nous partons demain pour une journée entière d’embarquement pour un recensement de la population sur une large zone au sud du bourg. Le protocole est très précis de manière à effectuer une estimation numérique fiable des effectifs de dauphins, et nous les approcherons de près afin de conduire des travaux d’identification photographique. Je croise les doigts pour que les conditions soient favorables à la prise de belles images !

2012-08-01T19:56:30+02:00mardi 26 juillet 2011|Carnets de voyage|2 Commentaires

Le retour à la mer

Auguste lectorat,veuille pardonner mon relatif silence ces derniers temps (je pense notamment au courriel, ahem), car je me trouve actuellement là :

Photo Graham Well, Bath, England (licence CC-By-SA)

Enfin, pas « là » exactement, mais « par là ».

Il s’agit de la baie de Cardigan, sur la côte ouest du pays de Galles. Je m’y trouve pour six semaines, dans le petit village de New Quay (qui, ai-je appris du regard légèrement blasé d’un chauffeur de bus, se prononce « niou ki » et pas « niou kouê » comme je le croyais – protip: voilà un bon moyen de passer pour un gros touriste dès son arrivée), bâti à flanc de falaise, 500 habitants, 6 rues, 4 pubs, une ambiance accueillante, détendue et parfois un peu folle. L’endroit est notamment connu pour sa faune locale. En effet, phoques gris, marsouins communs et grand dauphins croisent très régulièrement dans toute la baie, qui constitue un habitat privilégié.

Qu’est-ce que j’y fabrique ? J’y écris le soir, mais, surtout, je ne suis pas en vacances. Auguste lectorat, on se connaît depuis longtemps, tu sais que j’ai une légère marotte, c’est le machin froid, mouillé et salé qu’on voit danser le long des golfes clairs (et des centrales nucléaires), et surtout ce qui bouge dedans avec du sang chaud.

Me voilà donc éco-volontaire. J’ai longtemps eu l’envie et le projet de me réinvestir dans des travaux marins et environnementaux, toujours sous l’angle de la communication au public, de l’écriture – bref, du partage de la passion, qu’il s’agisse de fiction ou de vulgarisation : bouger, faire du terrain, et, par-dessus tout en rapporter de belles images et de belles histoires – un peu magiques, peut-être ? J’ai eu l’immense plaisir d’avoir été accepté par la fondation Sea Watch, un des acteurs majeurs de la conservation des mammifères marins au Royaume-Uni, et je suis ravi de pouvoir débroussailler un peu mes compétences dans ce domaine, d’en acquérir d’autres et surtout de pouvoir m’investir dans la protection de ces animaux si fascinants et à l’« intelligence » – si l’on me pardonne ce raccourci peu scientifique – intrigante.

Ce blog risque donc de prendre une dominante maritime dans les semaines qui viennent (et cette entrée inaugure d’ailleurs une nouvelle catégorie d’articles, Carnets de voyage, que j’espère avoir fréquemment l’occasion d’alimenter), puisque je te propose, auguste lectorat, de partager un peu mes expériences ici. Avec des photos, si les animaux nous approchent assez.

2012-08-01T19:58:30+02:00lundi 25 juillet 2011|Carnets de voyage|17 Commentaires
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