Quand ils rédigent la section « buts et objectifs » d’une demande de bourse à une fondation, les candidats ressemblent à des écrivains de science-fiction. Ils imaginent l’avenir. Bien sûr, une différence fondamentale les sépare : là où les auteurs de SF présentent généralement des fantaisies, les chercheurs discutent de ce qui est réaliste et faisable.
– Cheryl A. Clarke, Storytelling for Grantseekers
Hahaha. Voilà qui témoigne d’une mignonne méconnaissance d’une part non négligeable de la science moderne. Ou de la SF. Voire des deux.
(Info récupérée via Ansible.)
Oh yes ! Ca me rappelle mon dossier de bourse dans lequel je démontrais par A + B que les protéines de liaison à la pénicilline, ayant un rôle dans la croissance de la bactérie puisque servant à élaborer sa paroi, pouvait servir de modèle dans la prolifération cellulaire et donc aider à combattre le cancer… Rappelons que les cellules eucaryotes n’ont pas de paroi.
J’ai obtenu cette bourse (même pas honte !)
Faut dire qu’à l’époque, tout le monde se fichait éperdument des problèmes de résistance bactérienne aux antibiotiques… cherchez l’erreur !
Bah pour le cancer des végétaux, ça aurait pu marcher :p