Les lauréats du prix ont été désignés à la convention annuelle de fantasy et de science-fiction qui s’est tenue à Semoy le week-end dernier :
- Roman : Roland C. Wagner, pour Rêves de Gloire (L’Atalante). J’ai appris que certains finalistes s’étaient desistés en hommage à sa mémoire ; pour ma part, je préfère celui qui consiste à proclamer qu’il a été le meilleur.
- Nouvelle : Ugo Bellagamba, « Le poliorcète repenti » (in Galaxies n°14/56)
Le prix Alain Le Bussy (prix récompensant une nouvelle) a été remis à Olivier Caruso pour « Les Quatre Saisons de la baleine » et le prix Cyrano à Philippe Curval.
[Source]
Dommage man, ce n’est que partie remise !
Mais je partage ton avis par ailleurs
Il est le meilleur, les désistements ont été annulés.
Je fais partie de ceux qui se sont retirés. L’émotion du choc. Le comité nous a convaincu de réintégrer la liste dans l’ optique de garder au prix toute sa valeur. Je suis d’accord maintenant, mais quand je perds un ami, j’ai tendance à réfléchir avec mes tripes et moncoeur, et ce sont des organes non dévolus à cette fonction. Celà dit, Roland était le meilleur de toute façon, nous ne faisions qu’un geste symbolique dicté par une amitié profonde et un immense respect pour l’homme. Le chagrin est mauvais conseiller.
Je comprends pleinement vos réactions, hein, et ne les critique en rien. Je comprends parfaitement l’hommage qui consiste à s’incliner devant l’ami qui nous quitte, et je les trouve tout autant légitimes que la mienne. Chacun exprime l’hommage qu’il éprouve.
Evidemment, le contexte rend ce choix particulier, mais comment ne pas reconnaître les immenses qualités de ce livre extraordinaire, qui, à mes yeux de lecteur, dépasse largement les frontières d’un genre ? « Rêves de Gloire » mérite amplement ces honneurs et ces prix. Roland aussi, bien sûr, je me joins à l’émotion générale tout à fait compréhensible mais qui ne doit pas faire oublier qu’on a là un très grand roman.
Absolument !
Il est clair que RdG est un roman qui sort du lot et qu’il mériterait très largement de se retrouver dans des prix prestigieux de littérature générale. La valeur de ce texte dépasse très largement le cadre du microcosme de la SFFF.
Le contexte est très particulier mais ce n’est pas lui qui donne la valeur à ce roman. RdG est un Chef d’oeuvre.
poulidor, comme tu disais 😉
C’est le plan Poulidor ? *se gratte la tête*
Chacun a réagit a sa façons il n’empeche que Roland etait un grand monsieur autant par son talent que par sa personne et on et tous d’accord a dessus c’est le principale .