À nouveau sur les routes
Ave, auguste lectorat. Toi qui est attentif à ces Expériences en temps réel depuis un an ou plus, tu auras remarqué, car ton oeil est acéré comme un couteau à viande Ginsu 2000, que cet été fut sage et casanier, sans volontariat écologique. Mon programme est un peu différent cette année : je pars… demain, pour un mois, non pas en volontariat mais en périple, pour moitié en Corée du Sud, à Séoul et ses environs, pour moitié en Nouvelle-Zélande, sur l’île du nord. Il s’agira de découvrir la culture, les lieux, les gens et surtout, bien sûr, la nature.
Pour cela, j’emporte mon meilleur ami :
Ou plutôt, mon nouveau meilleur ami, puisque après deux ans d’entraînement sur de la gamme amateur, je passe au matos pro pour la photo animalière, avec un 7D. Et j’ai perdu le peu que j’ai appris : la bête est compliquée, puissante et se laisse aussi peu apprivoiser que si l’on s’imaginait qu’un permis kart à pédales permette de conduire une F1.
Donc, pendant ce temps-là, comme d’habitude dans ce genre de situation :
- Mon accès au Net sera sporadique ; soyez patients pour le courriel (enfin, encore plus que d’habitude)
- J’aimerais, comme toujours, bloguer sur mes expériences sur place, mais, comme toujours, j’ignore si ce sera possible : ces pages risquent de voir passer un certain nombre d’articles brefs, voire des demi-réflexions à moitié formées, tirés d’archives et de notes. Haute teneur en approximations et en questions oiseuses à prévoir, allergiques s’abstenir. Refaisage de monde bienvenu.
- Les réseaux sociaux sont en pilotage automatique, là aussi je ne pourrai peut-être y passer régulièrement,
On m’a mentionné de visu une fois que je n’avais jamais raconté mon voyage sur le Silurian, ce qui était un peu frustrant après le récit de tous ces préparatifs… Je sais. J’ai tenu un bref journal. Le problème, c’est qu’il a disparu dans la faille spatio-temporelle de mes bagages, et que je n’arrive pas à remettre la main dessus. Est-ce le signe que ce qui s’est passé en mer cet été-là doit rester pour moi-même et mes camarades d’expédition ? Probablement, jusqu’à ce que je retrouve le journal, auquel cas ce sera : probablement pas.
Et sinon, qu’est-ce que j’ai fait des 10 000 photos que j’ai en stock des voyages précédents à traiter ?
Chut. On se tait. Silence.
Je dois partir en prendre 10 000 de plus.