Nouvelle adresse Google+

google-plus-logo-150x150Je suis revenu sur G+ depuis quelques mois, et si je trouve ce réseau toujours mal fichu et contre-intuitif, c’est un canal supplémentaire apprécié pour rester en contact. Google vient d’introduire la possibilité d’avoir des adresses personnalisées ; voici donc la nouvelle de ma page, plus facile à se rappeler…

http://google.com/+lioneldavoust

Honnêtement, si vous suivez déjà Facebook, il ne s’y déroule rien de plus, vu que le même contenu s’y trouve répercuté plus ou moins, mais cela vous permet de choisir votre réseau de prédilection. (À ceci près que les commentaires du blog ne sont pas postés sur G+ et inversement, ce qui rend la discussion plus morne.) N’hésitez néanmoins pas à venir glisser un petit +1, ça fait toujours plaisir et ça améliore la visibilité.

À aujourd’hui aux Utopiales !

2013-10-30T12:04:27+01:00jeudi 31 octobre 2013|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Nouvelle adresse Google+

Neuf raisons de faire le NaNoWriMo en novembre

nano_2013Hey ! Ce week-end, c’est les Utopiales, mais c’est aussi le début du NaNoWriMo, le mois de l’écriture. L’objectif : écrire un livre en… un mois (50 000 mots, soit 300 000 signes). C’est pendant le mois de novembre.

Ça semble un défi fou, et ça l’est. Pourtant, si vous souhaitez écrire un tant soit peu sérieusement, ça représente aussi un défi auquel vous feriez fort bien de vous confronter. Ce n’est évidemment pas une étape obligatoire, mais elle est grandement instructive et productive. Le concept est bien mûr, et la communauté française présente et active.

Mais pourquoi faire le NaNo ?

1. Au début du NaNo, vous n’avez pas de livre écrit. À la fin du NaNo, vous avez un nouveau livre écrit. Bilan positif net.

2. Le NaNo vous force à écrire. Bien des jeunes auteurs disent vouloir écrire, ont quantité d’histoires qui leur tournent dans la tête, mais ils manquent du temps ou de l’organisation nécessaire pour y parvenir. Quand vous vous lancez dans le NaNo, vous vous fixez un objectif tangible. Vous avez passé un contrat avec vous-même.

3. Le NaNo vous oblige donc à trouver comment écrire dans les interstices de votre emploi du temps. Il vous force à prendre votre écriture au sérieux parce qu’à présent, vous avez un livre à écrire pour la fin du mois. Il faut vous organiser et trouver comment faire autour, par exemple, d’une vie de famille et d’un autre travail. Il vous faut réserver de l’énergie et du temps pour écrire, ce que vous n’avez peut-être jamais fait auparavant.

4. Corollaire : il est impossible d’atteindre ce genre d’organisation sans en parler autour de vous, à vos proches, qui se demanderont pourquoi, brutalement, vous ne venez plus à la beuverie du jeudi soir. À présent, non seulement vous avez établi vis-à-vis de vous-même que vous souhaitiez écrire un livre, mais vos proches le savent. Vous êtes lié(e) par votre parole vis-à-vis d’eux… Ce qui renforce votre promesse à vous-même. Leur réaction est également instructive. Si ce sont de bons amis, de bons conjoints, ils devraient respecter ce désir de votre part et même vous soutenir. Si ce n’est pas le cas, c’est aussi une leçon… Celle de suivre votre rêve, pour vous-même, qu’importe l’opinion d’autrui.

5. Le NaNo contribue à vous apprendre à écrire. Règle 1 de Robert Heinlein : « tu dois écrire ». On n’apprend à écrire qu’en écrivant ; en se confrontant aux difficultés, en regardant l’histoire se dévoiler, en constatant si elle suit le chemin prévu ou si elle en dévie, si c’est mieux ou non. C’est chouette de vouloir écrire, mais si on n’écrit jamais, on reste un simple velléitaire. L’auteur, c’est celui qui se confronte à l’épreuve, qui ose se casser la figure, qui se relève et qui apprend. « C’est en écrivant qu’on devient écriveron. »

6. Le NaNo vous confronte à votre façon de travailler. Êtes-vous structurel(e) ? Scriptural(e) ? Efficace la nuit ? Le matin ? Dans les cafés ? Pourquoi coincez-vous ? Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui, tout va bien ? Je répète à l’envi qu’apprendre à écrire, c’est apprendre à se connaître ; apprenez à vous connaître à travers cette épreuve et vous écrirez mieux, avec davantage de plaisir.

7. Le NaNo vous ouvre toute une communauté d’auteurs, plus ou moins expérimentés, qui traversent la même épreuve que vous. Cela peut déboucher sur des rencontres et des échanges fructueux sur l’écriture, sur l’engagement qu’elle représente. Vous n’êtes plus seul(e). Discutez !

8. Le NaNo vous apprend l’enfer que ce métier peut être. Par enfer, j’entends : trouver le moyen d’avancer alors que vous butez sur la même scène depuis trois jours. Ne pas lâcher votre projet, votre rêve, alors que tout en vous voudrait abandonner, parce que c’est trop dur, les personnages sont tartes, l’action est molle, les dialogues sont creux. Vous insistez. Le NaNo vous enseigne la discipline. Vous n’avez pas fini votre quota du jour ? Vous restez à écrire. Vous avez envie de sortir faire un tour ? Vous restez à écrire. Vous trouvez ça trop dur ? Vous restez à écrire. Vous vous faites fait une promesse, vous avez pris un engagement : vous allez faire tout votre possible pour le mener à bien. Parce que, bon dieu, vous voulez écrire.

9. Le NaNo vous confronte au retravail. Peut-être n’avez-vous jamais terminé de premier jet… Mais une fois cela achevé, le « vrai » travail, peut-être, celui qu’on sous-estime le plus, commence. Il faut rendre le livre accessible, intense, lisible, bon. Mais cela… c’est une autre histoire.

2014-08-31T14:01:26+02:00mercredi 30 octobre 2013|Best Of, Technique d'écriture|21 Commentaires

Deux de tension

Ouch, mardi difficile, suis au four et au moulin, c’est les Utopiales ce week-end, trop de choses à faire. En conséquence, auguste lectorat, je t’offre une girafe. (Prise au zoo de Seoul.)

(c)

DR

À demain !

2013-10-29T10:03:03+01:00mardi 29 octobre 2013|Journal|6 Commentaires

Une autre galaxie bien accueillante

Je rentre du festival Intergalactiques de Lyon, où j’ai passé un excellent week-end, grâce à l’accueil vraiment chaleureux des exposants (merci, Fred et la librairie Omerveilles), de l’équipe organisatrice d’AoA prod et du public convivial de la ville. Le programme était de très belle tenue, avec beaucoup de tables rondes, de projections et d’animations diverses, ce qui est à saluer pour un événement si jeune ! Si vous êtes de la région et que vous n’êtes pas venu(e), vous avez raté un truc.

Salon

C’était l’occasion pour nous Deep Ones de proposer un nouveau concert-lectures, avec un line-up et une sélection de textes légèrement différente d’Épinal. C’était aussi l’occasion de tenter quelques autres arrangements et jeux de questions-réponses entre texte et musique, ce qui a donné quelques pistes intéressantes. J’aime le fait qu’on continue tous à expérimenter et développer nos approches dans des directions nouvelles.

Photo Adrien Party

Photo Adrien Party – d’autres images et des extraits sur notre page Facebook

En parlant des Deep Ones, nous repasserons à Paris en décembre ! J’attends que ce soit officiel pour annoncer la date et le lieu. D’autre part, nous n’avons pas encore de lance-flammes Deep Ones, même si les enfants l’adorent, mais nous sommes maintenant équipés de T-shirts profonds et lovecraftiens, et qui brillent dans le noir (véridique) : disponibles après les concerts, présentant les couleurs du groupe dessinées par Jerom, ils vous rendront sexy, non-euclidiens et indicibles.

J’en profite pour attirer l’attention des Lyonnais sur AoA Prod et ses événements : si vous vous intéressez un tant soit peu à l’imaginaire, allez vite sur leur site pour découvrir tout ce qu’ils organisent et célébrer la culture geek / SF&F : zombie walk, soirées nanars, convention Doctor Who, il y en a pour tous les goûts, et je peux témoigner de ce week-end que l’ambiance est très agréable.

Pour ma part, on se retrouve dès jeudi à Nantes pour les Utopiales !

Allez, Flipper ! Allons exterminer les dégazeurs sauvages ! (Photo Mélanie Fazi)

Allez, Flipper ! Allons exterminer les dégazeurs sauvages ! (Photo Mélanie Fazi)

2013-10-28T10:59:53+01:00lundi 28 octobre 2013|Carnets de voyage|4 Commentaires

Doctor Who – le trailer des 50 ans

Pour finir la semaine en beauté : la BBC vient de dévoiler le teaser du 50e anniversaire de Doctor Who. Je répercute, juste parce que. Parce que ça fait vibrer nos coeurs de geeks et de fidèles du héros à la fois le plus positif et tragique de tout l’imaginaire. Et parce que, bon sang, DAVID TENNANT.

2013-10-24T12:28:06+02:00vendredi 25 octobre 2013|Juste parce que c'est cool|Commentaires fermés sur Doctor Who – le trailer des 50 ans

Lyon, Nantes et des virus

De retour pour de bon, et donc prêt à bouger de nouveau : deux événements à annoncer, auguste lectorat, dont tu as certainement eu vent mais auxquels j’espère bien avoir le plaisir de te revoir, ainsi qu’un mot sur une toute nouvelle publication :

intergalactiques_2013

Les Intergalactiques

Tout d’abord, ce week-end, il y a les Intergalactiques à Lyon. À cette occasion, nous proposerons un nouveau concert – lecture avec les camarades des Deep Ones, samedi à 21h. Pour mémoire, il s’agit d’un groupe de musiciens et d’auteurs tous issus du milieu littéraire, qui proposent des extraits d’oeuvres sur fonds musicaux live. Et pour information, la setlist sera légèrement différente de celle d’Épinal. Venez nombreux !

Site et informations pratiques : http://www.intergalactiques.net/

Les Utopiales

Affiche Vincent Caillebaut

Affiche Vincent Caillebaut

Et le week-end prochain, c’est bien sûr les Utopiales, le festival international de science-fiction de Nantes, un des rendez-vous majeurs de l’année. J’y serai de jeudi à dimanche, pour des dédicaces, rencontres et tables rondes. J’aurai le plaisir de prendre part à deux débats :

Jeudi 31 octobre, 19h00 / Espace Shayol. Les Atlantides : entre utopies et science-fiction. L’exploration des autres mondes cachés sur la Terre elle-même, et en particulier l’Atlantide, a toujours fasciné les auteurs. La science-fiction semble, toutefois, en avoir fait un terrain de jeu plutôt qu’un lieu de réflexion politique, qu’avait initié Platon dans ses Timée et Critias. L’Atlantide aurait-elle perdu tout attrait ? Ou ressurgira-t-elle du fond des océans ? Avec : U. Bellagamba, N. Vas Deyres, L. Guillaud, L. Davoust. Modération : A. Vallat

Dimanche 3 novembre, 14h30 / Scène Hetzel. Les mondes de l’esprit. Entre les royaumes de la fantasy et les empires de la science-fiction, le champ du voyage intérieur, spirituel ou initiatique semble s’être fait discret. Pourtant des œuvres originales en montrent toute la vivacité. Itérations et voyage astral, regards singuliers et pluriels sur des portes insoupçonnées qui ne sont pas au-delà de notre imagination. Avec : L. Moreno, J. Bourgine, Y. Bidiville, L. Davoust. Modération : U. Bellagamba.

Site et infos pratiques : http://www.utopiales.org/

Une dose de Virus

Je profite de ce petit tour d’horizon pour signaler la sortie de l’anthologie Virus, chez Griffe d’Encre, dédiée aux salons de jardin de l’époque victorienne. Ou plutôt aux virus.

Couv. Zariel

Couv. Zariel

Y figure une belle nouvelle de Bruce Holland Rogers, « Contagion » que j’ai eu le plaisir de traduire (et que les abonnés de shortshortshort.com ont découvert en avant-première). Figurent également au sommaire : Frédérique Lorient, Véronique Pingault, Isabelle Guso, Pénélope Chester, Fabien Clavel, Raymond ISS et David Osmay.

Toutes les informations et les liens pour commander sur cette page du site de Griffe d’Encre. Vous pouvez également découvrir les premières pages de chaque texte ; quoi de mieux pour se donner envie ?

2013-10-24T09:59:11+02:00jeudi 24 octobre 2013|À ne pas manquer|6 Commentaires

Double vie pendant la nuit

Tiens, un truc marrant retrouvé par là (oui, là-bas, ici) : vu sur une convention de tatouage…

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Je vous jure, je vous jure que ce n’est pas moi. Et pourtant… Zut, je pourrais presque y croire. Jusqu’à la chemise à carreaux : je – confession infamante – portais des chemises de bûcheron à la fin des années 90.

Merde, quoi ! C’était super la mode ! Cinq ans plus tôt, c’était bandana et jeans troués, vous savez ! Alors, hein !

2013-10-01T13:05:02+02:00mercredi 23 octobre 2013|Expériences en temps réel|12 Commentaires

Compression spatiotemporelle

Salut, auguste lectorat. Nul besoin de faire Sol – Proxima du Centaure en petites foulées pour expérimenter l’effet de dilatation temporelle : je suis techniquement parti hier matin de Wellington, Nouvelle-Zélande, pour arriver aujourd’hui vers midi à Rennes, France, mais, dans ce laps de temps, par le jeu des décalages horaires, j’aurai compressé 35 heures de voyage. Mon état cérébral se résume à ceci :

Gah.

Mais pas de repos pour les braves ni pour les Coréens maoris. Je suis de retour sur le pont avec une connectivité correcte, ce qui signifie que l’on peut à nouveau me relancer dans la joie et la bonne humeur dans le cas d’un courriel échappé ou d’une réponse urgente, et que, fichtre, J’AI DU BOULOT. Juste, criez pas trop fort, j’ai la gueule de bois de l’espace-temps.

Merci pour votre patience durant ce mois, et j’ajoute maintenant 2000 clichés à traiter à mon stock… Va falloir que je me mette sérieusement au boulot avant que ça ne devienne des photos d’archives historiques.

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Vue depuis la base du mont Manganui, Nouvelle Zélande

2013-10-17T10:18:53+02:00mardi 22 octobre 2013|Carnets de voyage|3 Commentaires

Improbabilités coréennes, part.4

Et encore ! Encore des étrangetés réjouissantes ! Voir les parties 12 et 3.

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2019-07-16T13:28:26+02:00lundi 21 octobre 2013|Carnets de voyage|Commentaires fermés sur Improbabilités coréennes, part.4

De l’impossibilité de parler intelligemment

Y a-t-il quelque chose d’intelligent à raconter en quelques lignes ou paragraphes sur la Nouvelle-Zélande ?

Ici, la nature parle par l’image et le mouvement, et serait mieux narrée à travers une histoire ou un récit de voyage substantiel. Après une quête hâtive pour ajouter une Compact Flash supplémentaire à mon arsenal, je devrais avoir de jolies choses à montrer. La terre du Seigneur des Anneaux – ce qui devrait t’intéresser quelque peu, auguste lectorat -, j’en ai parlé un peu hier, à quoi il faudrait ajouter le décor d’Hobbiton, préservé et entretenu depuis le tournage du Hobbit, mais pas tous les jours Tolkien, hein, ça va bien. (Non ?) Quant à la culture maori, omniprésente et pourtant seulement entrevue et un peu secrète, ce serait parfaitement idiot de plaquer une ligne ou deux, juste pour dire.

Ouais. Le plus intelligent à raconter, c’est peut-être se poser la question de l’existence de quelque chose d’intelligent à raconter en quelques lignes ou paragraphes sur la Nouvelle-Zélande, surtout alors que ce périple approche de sa fin. Il faudra voir avec le recul…

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2013-10-17T10:42:06+02:00vendredi 18 octobre 2013|Carnets de voyage|3 Commentaires
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