Parce qu’il faut quand même rappeler que
Le débat autour de Rêver 2074 aura certainement engendré plus de téléchargements et de lectures que le silence pur. Chers concitoyens numériques, rappelons-nous… oh la vache, moi qui a toujours pensé que c’était Andy Warhol, mais non, fichtre, je viens de vérifier et c’est de Léon Zitrone : « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! » Par les temps qui courent, surinformation, course au buzz, volatilité – quand on désapprouve, ma foi, il n’est de plus forte condamnation que le silence.
Mangez des frites.
http://steampunkcostume.com/wp-content/uploads/2012/09/6EIqDh.jpg
Nicolas : Bonne idée! Je me demande si quelqu’un a traité du futur des imprimantes 3D. A l’heure où l’on peut imprimer des bagnoles et des maisons, que restera-t-il des produits de luxe dans 50 ans? On pourrait transposer les mutations des industries culturelles…
Dans 50 ans, le luxe ce sera des gombos. J’ai vu Interstellar, moi.
@ Lionel :
Ce n’était pas un sous-entendu, c’était une image.
Encore que… vu le contexte politique en Europe, on ne peut pas exclure qu’il y ait des barricades dans l’avenir proche. Et, tout à fait
sérieusement, selon comment ça se déroule, je ne suis pas convaincu que ce serait un mal. Notre démocratie est visiblement malade ; je ne suis pas sûr qu’il y aura autre chose que la rue comme remède.
@ Nicolas
Je suis à peu près d’accord avec toi. D’ailleurs, je ne crois pas m’être jamais exprimé sur la qualité littéraire des textes de l’anthologie.
Cependant, si je suis d’accord avec ton raisonnement, il ne
doit pas permettre aux artistes de s’exonérer de toute responsabilité
politique. Dans la mesure où ils participent (consciemment ou pas) à la bataille culturelle, ils doivent être redevables de leur responsabilité politique.
@ Manon
Non, avoir un ordinateur n’est pas un luxe. On pourrait même
développer l’argumentation contraire selon laquelle en 2014, avoir un ordinateur et une connexion internet devrait être accessible à tous, si possible via un service public de qualité qui garantisse à tout l’accès à l’information et à la culture.
D’une façon générale, l’argumentation selon laquelle tout ce
qui n’est pas un bien de première nécessité est du luxe est absurde. L’industrie du luxe est une industrie bien particulière, qui s’adresse à une classe sociale bien particulière, et qui remplit une fonction sociale bien particulière. En outre, je suis sûr que nous faisons tous la différence entre une bague achetée chez Carrefour et un bijou de chez Cartier. 😉
Ou bien ! Dans 50 ans, le luxe, ce sera les patates : http://cdn-www.i-am-bored.com/media/thumbnails/Double_potato%5B1%5D.jpg
Le luxe, c’est un CDI.
Lionel : D’autant plus qu’un des buts constitutifs du Comité est la lutte contre la contrefaçon. Quel rapport avec la propriété et la copie avec les imprimantes 3D? Dans Star Trek and co les trucs qui fabriquent des objets directement est-ce que c’est de la contrefaçon? Ces questions (y compris le luxe après tout, notre vie quotidienne est un luxe pr une très grande partie de la planète, on pousse le curseur on arrive vite au transhumanisme, l’immortalité de google sera un luxe elle ne pourra concerner tout le monde) ont à voir pleinement avec la SF, on pt réfléchir sur la validité de ce qui est proposé ici, mais évacuer la question du luxe comme hors SF non. Mauvais procès d’intention.
Arnaud : je comprends, si tu veux je considère qu’on peut abhorrer ou détester le système, on ne peut pas s’y soustraire entièrement, et à titre personnel je suis capable de séparer même temporairement la qualité évocatrice, poétique d’un contenu politique ou idéologique. Céline est pour moi un styliste d’exception, je n’aurais pas passé mes vacances avec lui.
Je peux être schizophrène et séparer mes grilles d’appréciation selon mes intentions. J’ai du mal avec le fait de tenir responsable des gens pour des choses faites inconsciemment, allez à la limite on pourrait s’interroger sur le degré de conscience là oui mais j’ai même pas ce sentiment dans ce que j’ai lu les condamnations sont préétablies. Je me découvre pt être un côté juriste tiens, mais une condamnation même basé sur des faits exacts ne peut pas être établie sans une évaluation sérieuse 🙂
Nicolas : Jean-Claude Dunyach est ravi que tu poses la question (et c’est pour ça que je le tagge.
mais non Diyann, fait un peu de prospective, le luxe, très bientôt ce sera un emploi précaire, le CDI ça sera l’utopie. 🙁
Nicolas : je suis d’accord avec toi que le compromis avec le capitalisme est inévitable, puisque nous vivons dedans. Cela dit, ça ne doit pas nous empêcher de réféléchir dessus et de protester… et surtout d’agir. Pour le reste, je n’arrive pas à être aussi schizophrène que toi; je trouve qu’il y a quelque chose d’ambigü à célébrer le talent de Céline. Mais j’admets que je ne saurais pas trop argumenter sur ce point, et que c’est probableement une position très extrême…
Vous reprendrez bien un peu de patates ? http://www.mentalfloss.com/blogs/wp-content/uploads/2010/11/potato-heads-4.jpg
ah mais tout mon propos est sur la nécessité de bien réfléchir aux forme de l’action quelle qu’elle soit. Je me suis exprimé que de façon formelle jusqu’à présent.
et je comprends aussi le point de vue de ne pas pvr séparer. Je peux m’appuyer sur le style de Céline mais j’occulterai pas ses positions (l’extrême opposé qui là est dangereux si l’on prend ta position comme un pole extrême dans un champ de réflexion, plutôt même qu' »extrême » au sens du positionnement)
Tiens je sais pas si tu as vu passé ça mais je trouve ça très intéressant parce qu’on pt trouver matière à réflexion peu importe ses convictions :
http://parkerhiggins.net/2014/11/will-need-writers-can-remember-freedom-ursula-k-le-guin-national-book-awards/
Flûte, je m’ai trompé, ça c’est une papatte.
t’es tellement yesterday avec tes cats, c’est les slittens qui sont swags today :
http://www.buzzfeed.com/simoncrerar/slittens-are-the-greatest
« I think hard times are coming when we will be wanting the voices of writers who can see alternatives to how we live now and can see through our fear-stricken society and its obsessive technologies to other ways of being, and even imagine some real grounds for hope. We will need writers who can remember freedom. Poets, visionaries—the realists of a larger reality. »
Tiens sur l’utopie un texte définitif de Le Guin « The Ones Who Walk Away from Omelas »… Là, prends ta claque, adéquation propos/forme à pleurer. M’en suis jamais remis.
Une pierre, un pavé, une patate, comme vous voudrez. C’est dans La Tribune (le journal économique) d’hier. http://www.latribune.fr/opinions/20141121trib9c4a7e687/pourquoi-le-capitalisme-aura-disparu-dans-moins-de-40-ans.html
« to praise despair is to condemn delight, to embrace violence is to lose hold of everything else »
vi mais bon en attendant que le capitalisme ait disparu
« We who live by writing and publishing want—and should demand—our fair share of the proceeds. But the name of our beautiful reward is not profit. Its name is freedom. » (fin du discours de Le Guin dont j’ai une lecture assez pragmatique)
doit y avoir aussi un certain facteur copinage dans tout ça… Il m’est déjà arrivé de défendre un ami alors que je savais qu’il avait pertinemment tort. La justice, ma mère, Camus, toussa… ^^
doit y avoir aussi un certain facteur copinage dans tout ça… Il m’est déjà arrivé de défendre un ami alors que je savais qu’il avait pertinemment tort. La justice, ma mère, Camus, toussa… ^^
Je suis maintenant à mi-chemin dans l’antho. J’en parlerai peut-être quand je l’aurai terminée…
Sérieusement ce qui me gène c’est que le Comité Colbert se serve de la SF, l’instrumentalise pour se raccrocher aux branches. Après des années de communication autours de l’art contemporain (l’art financier international si vous préférez), de plus en plus critiqué, de manière de plus en plus argumentée, on essaye de trouver autre chose. Ils ont essayé la SF. Je ne sais quelle est la genèse du projet, ni pourquoi ils ont fait ce choix. Sans doute la popularité de la SF au cinéma n’y est pas étrangère. Sans doute les connexions de certains membres du comité Colbert n’y sont pas étrangère.
L’idéologie je m’en fous. Les auteurs ont le droit de faire quelque chose que je n’aime pas. C’est pas là le problème. Par contre que l’on essaie d’utiliser la SF, de manipuler les auteurs dans un but mercantile, ça c’est le problème. Parce qu’il y a eu manipulation. On a montré aux auteurs le beau côté des choses, on leur a fait miroiter une image humaniste des métiers du luxe et on l’a tellement bien fait qu’ils l’ont cru. Ca rappelle les sites modèles que les soviétiques faisaient visiter aux délégations communistes étrangères pour leur faire croire au bien fondé de leur idéologie. J’ai l’impression que c’est la même chose ici. On a des auteurs qui sont plus victimes qu’autre chose.
Cette récupération elle peut laisser des traces sur l’image du genre et ça, ça m’importe. Je n’ai pas envie que la SF soit associée au monde des nantis, des élites bourgeoises. La SF elle est à tout le monde. Que ça arrive au moment où l’on a vraiment besoin du public populaire, ça fait très mauvais timing et il va falloir ramer derrière pour rattraper la bourde.
Si la SF est à tout le monde, pourquoi pas aux « nantis, aux élites bourgeoises » aussi ?
La SF est à tout le monde, mais pas aux riches ?
chips !
Jinx !
Il se peut que ce soit la popularité de la SF dans le monde anglo-américain qui ait fait pencher la balance pour le Comité Colbert. En soi, ce ne serait pas un mauvais calcul. Je ne sais plus quel roman récent de William Gibson arrivait justement à auréoler de cool le monde du 1% en se concentrant sur certaines formes propres du luxe des nantis… Mais c’est plus difficile de le faire en sautant en 2074. Et de le faire de façon intéressante en supposant que l’innovation restera somme toute assez limitée (pour que les produits de l’industrie du luxe français demeurent reconnaissables). Et encore plus de le faire dans le cadre de nouvelles.
La nouvelle de science-fiction a été *relativement* populaire en son temps, mais je crois que c’est Hartwell qui me disait qu’on évaluait le lectorat des revues et de la science-fiction aux États-Unis dans les années 50-60 à un demi-million. (Et que ce chiffre n’avait pas beaucoup changé cinquante ans plus tard.) En tout cas, la popularité de la nouvelle n’a rien à voir avec la popularité de la science-fiction au cinéma depuis _Star Wars_ ou même avant. Les nouvelles qui ont acquis une certaine popularité au fil des ans sont souvent des textes relativement courts et percutants, qui représentent la crème de la crème d’une industrie où les revues publiaient tous les mois et faisaient appel à des écrivains rompus au fil des ans à un art qui s’est pas mal perdu (ou n’a jamais été maîtrisé en France, diront les mauvaises langues). Difficile de reproduire cela de manière spontanée dans le cadre d’une anthologie.
Ce que je voulais dire c’est que cette initiative c’est aussi clivant que la SF politique des années 70 (mais dans l’autre sens). On type le genre vis à vis d’une faction qui se l’approprie. Et finalement ça risque d’en dégoûter les autres et surtout ce public populaire dont nous avons tant besoin et n’est plus là.
En associant la SF aux « riches », on associe le genre à un public et finalement on lui donne un image qui n’est pas la sienne. Cette image artificielle risque de faire encore plus de dégât. Moi je ne veux pas forcément des oeuvres consensuelles non plus, mais des oeuvres qui créent du lien social, qui permettent à des gens de milieu différents de se parler autour des images, des univers, des idées qu’elles véhiculent. Et avec ce genre de projet on n’en prend pas le chemin. Je suis sans doute un idéaliste mais ça ne fait pas de mal.
Là où il y a méconnaissance, c’est de considérer que le luxe n’appartient qu’à la sphère de l’élite et n’a aucune diffusion au-delà. Les évolutions récentes montrent une forme de dématérialisation du luxe. Lire « le nouveau luxe » de Pierre Michaud, pour avoir une idée précise de ce qu’est le luxe moderne et pas se cantonner à une image surannée. Dans toutes les classes sociales, le luxe a une existence et répond à des besoins en terme de différenciation, d’appartenance, de reconnaissance. La formule « parce que je le vaux bien » est beaucoup plus vaste que le simple slogan publicitaire. Les classes populaires utilisent le luxe aussi bien que la bourgeoisie ou les nantis.
Un petit détail pour l’illustrer. Le crocodile de Lacoste est tellement emblématique qu’il est copié pour être cousu sur n’importe quel polo, à tel point que Lacoste en vient à produire des vêtements sans ce logo, pour redonner du prestige à sa marque. Il faut voir tous ces phénomènes comme dynamiques et pas statiques.
Oui mais là on touche à des discussions sur l’extension sociale et économique du luxe ; son rapport avec l’artisanat d’art ; la distinction entre luxe et signes du luxe ; et bien d’autres aspects que je trouve tout à fait passionnants mais qui sont, me semble-t-il, hors champ par rapport au cadre donné pour l’antho (d’où frustration pour le lecteur que je suis), celle-ci demeurant pour l’essentiel sur une définition substantielle : « le luxe, c’est ce que produisent ce qu’on appelle les industries du luxe ».
(sinon, je doute que cette antho ait un impact au-delà d’un petit cercle, penser qu’elle suffit à biaiser l’image de la SF dans le grand public, c’est lui faire un sacré honneur)
(vu les ventes moyennes d’un titre de SF français – je parle d’un roman, pas d’une antho – on est déjà très au-dessus avec les téléchargements)
(Ha ? Bon, ben voilà pour mon super argument)
Et puis la controverse fait lire…
Je ne considère dans la suite que le côté théorique d’un point de vue SF indépendamment du contexte de la commande. J’ai rien contre l’analyse idéologique préalable, couplée, postérieure mais si on pouvait un minimum envisager la partie écrite comme un objet de notre champ de recherche, d’intérêt, d’affection et le traiter comme tel ça serait intéressant, même si c’était à terme dans la position extrême de l’en sortir; peu importe, mais appliquer un peu le crible SF…
Moi considérer que certaines idées sont interdites au champ de la SF ça me crispe. Le traitement pt être bon ou mauvais mais je pense pas qu’un concept soit mauvais en soi.
Je reviens à la Culture, tout est possible et disponible c’est le luxe ultime, mais si tout est disponible le luxe existe-t-il encore?
C’est pas une question exactement d’élite, je suis Olivier Paquet, mais au moins au départ on peut pas nier qu’a minima le luxe dans sa conception de base s’inscrit dans une idée (économie) de rareté, la quadrature du cercle implicite de rêver2074 est alors comment imaginer un avenir ou certaines valeurs du luxe peuvent toucher un cercle bcp plus étendu dans une sorte d’utopie ou alors comment une utopie a pu permettre que le luxe touche un public plus étendu.
C’est comme ça que j’ai pris la problématique envisagée, c’est pas honteux en tant que tel comme problématique, après la question est comment on explique qu’on en arrive là, comment ça se manifeste. C’est le traitement qui importe principalement, dans la description de la société future et dans les circonstances qui l’ont permises. Est-ce que dans le traitement c’est crédible? Est-ce que le luxe peut perdurer si un très grand nombre y a accès? Sous quelles manières? (on pra toujours convoquer l’idéologie après si nécessaire mais en terme de mécanique de SF comment ça se comporte?)
On est dans un champ spéculatif où à la limite on a le résultat après le « Et si… » les auteurs ont du réfléchir au « Et si » permettant d’arriver à une situation particulière. Bon indépendamment du résultat le procédé et l’expérience sont particuliers. Alors est-ce que ça fonctionne? En terme de SF bordel est-ce que c’est cohérent ou pas?
Bref, moi je suis un pignouf mais je rêve de critiques du type SF ou pas?; puis bonne SF ou pas? Ca me ferait du bien. D’autant plus que même si on veut ramener les questions d’idéologies bin y aurait des éléments concerts d’appuis de deux côtés.
Pour l’instant, le projet me semble témoigner d’un manque de réflexion quant à ses fondements artistiques. Le Comité Colbert semble avoir confondu prospective et science-fiction.
Par exemple, on aurait pu argumenter que la nouvelle est le produit de luxe de la production littéraire et jouer là-dessus, qui sait. Le résultat aurait été nettement plus en adéquation avec son intention démonstrative.
(non mais Olivier on peut pas exactement identifier ventes et téléchargements de qq chose de gratuit, le téléchargement n’implique pas forcément la lecture ou l’audition… ça peut être une indication à relever en revanche vi )
(enfin, les chiffres de téléchargement, c’est avant la polémique)
D’un autre côté, Nicolas, vu les gens qui achètent des livres alors qu’ils ont déjà une PAL de plus de 100 livres, on peut presque dire qu’on est sur les mêmes eaux. Ce qu’on compte ici, c’est l’intérêt pour un projet.
C’est une autre excellente question que tu poses, Nicolas. Comment réaliser ce fantasme, apparemment contradictoire dans les termes, de l’universalisation du luxe (sans qu’il cesse d’être le luxe)?
Les réponses apportées par l’industrie, dans nos sociétés et nos économies, peuvent être considérées comme pas vraiment satisfaisantes. Développement de gammes griffées, mais abordables, produites à moindre coût et à plus basse qualité ; développement du faux et de la contrefaçon (le summum étant peut-être atteint avec la casquette Vuitton, qui n’existe pas en « vrai »). Et puis je dirais aussi : apparition d’une nouvelle clientèle, toujours très riche comme l’ancienne, mais beaucoup plus visible, et qui affiche ostentatoirement sa consommation (rappeurs et starlettes de téléréalité éclusant du VSOP au litre… avec le risque que la vulgarité de cette nouvelle clientèle rejaillisse sur le produit…)
Alors, oui, on pourrait se dire que des auteurs de SF pourraient imaginer quelque chose dans ce domaine. Pas facile, mais peut-être faisable. Mais (pour l’instant) je n’ai pas encore vu ça dans l’antho.
Perso j’ai toujours adoré culture pub sinon 🙂
Hihi, t’as raison mais y a un facteur démultiplicateur avec le numérique 🙂 je t’accorde que avec un objet matériel et payé déjà on est pas sûr de la lecture effective mais je maintiens que pr le numérique ce côté est plus présent encore.
L’intérêt pour un projet, vi et non. Du point de vue d’un commanditaire on en revient facilement à « il n’y a pas de mauvaise publicité » donc l’intérêt mauvais ou pas peu importe (j’exagère un petit peu mais tu reconnaitras que le public principal du CC n’est pas le microcosme de la SF française) du point de vue de la SF j’aimerais un intérêt critique, évaluatif pour le projet littéraire. On a un univers collectif créé par six auteurs, c’est pas si courant qu’est-ce que ça vaut? pour à terme pourquoi pas réfléchir à l’intérêt pour le genre en lui même. Tu vois de l’autre point de vue je peux pas considérer d’emblée que ça a un intérêt pour le genre avant d’évaluer l’objet avec les outils de pensées et de critiques du genre.
L’intérêt pour le projet dans le milieu pour le moment c’était surtout machin qui se paie machin, il était assez réduit mais on arrive petit à petit à des positions argumentées et des vraies analyses.
Désolé, Christophe, mais ce dont tu parles, il en est question dans l’antho.
« Pas facile, mais peut être faisable » vala c’est sur ça qu’il faut s’interroger en ce qui concerne l’objet littéraire. (pour moi)
J’attends de la terminer pour revenir sur le sujet alors.
La définition du luxe, c’est ce qui n’est pas indispensable à la vie.
Donc, la télé ou internet sont des luxes et sont universels.
La définition du luxe, c’est ce qui n’est pas indispensable à la vie.
Donc, la télé ou internet sont des luxes et sont universels.
ne pas confondre luxe et superflu ^^
superflu? c’est la super grippe qui a produit la pandémie?