Ô, grisaille funeste des matins humides de septembre, poids du cartable sur le dos ou à la main, irritation du col de chemise sur la nuque, léger étranglement de la cravate. Fichtre diantre ! Papa, je ne veux pas aller à l’école.

Fi donc, c’est aussi la reprise des activités et le retour chez soi, loin des mers estivales nappées de crème solaire. Pour moi aussi, c’est la rentrée ; et donc, ainsi qu’il se doit, il est déjà temps de faire le point sur ce qui va arriver dans les mois suivants – et il va s’en passer, des choses.

Bon, déjà

Jusqu’ici, la grande nouvelle, c’est évidemment la sortie de La Route de la Conquête, dont j’ai déjà amplement parlé, et je vais donc aller en festival ici ou là avec le livre sous le bras. (Quelques dates déjà présentes ici, d’autres à venir.) Il y a aussi l’anthologie Bardes et Sirènes, sortie en mai.

Et maintenant ?

Maintenant, il se passe plein d’autres choses. Dont je ne peux parler encore qu’à mots couverts, mais cela ne fait pas de mal de dresser un vague panorama des mois à venir afin que tu saches, auguste lectorat, dans quoi tu mets les pieds, toi qui entres ici oublie toute espérance, etc.

  • Dans les mois à venir, j’ai des nouvelles à faire, sur des sujets que je ne peux pas dire ;
  • Je travaille sur une traduction, sans pouvoir annoncer ce que c’est ;
  • Et surtout, le prochain livre est déjà annoncé. Il sortira en août 2015 aux éditions Critic, s’intitulera Port d’âmes, et portera à nouveau sur Évanégyre – quoique dans une époque et avec une atmosphère bien différentes de ce qui a été publié jusqu’ici. Ce sera une histoire plus intimiste que d’habitude : un récit d’ascension sociale, de revanche, de fourberies politiques, et surtout d’amour. Comme d’habitude, ce livre sera parfaitement indépendant du reste1.
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Studio. Machines. Boutons partout. Content.

L’autre grosse nouvelle, que j’annoncerai enfin officiellement lundi, c’est qu’à ma grande surprise, le versant musical décolle à très grande vitesse. C’est un vrai soulagement de pouvoir enfin sortir de ma tête tous ces morceaux qui m’obsèdent et tournent en boucle dans ma tête depuis des années, et je suis à chaque fois ravi de l’efficacité que la technique a acquis. Plus de prise de tête sur les entrées/sorties, le contrôle MIDI, la gestion des patches comme autrefois (ce qui avait conduit à une mise en retrait de ma part, la mort dans l’âme: pas assez de temps, pas la place chez moi pour quinze synthés modulaires). On travaille, on fait du son, et on ne perd pas de temps à se battre contre les machines. J’ai déjà produit en dix fois moins de temps bien mieux que ce que j’avais jamais réalisé jusqu’ici.

Il se prépare de chouettes choses dans ce domaine, et je dirai donc tout lundi. Pour des questions de lisibilité, cette activité se déroulera sous un alias : les noms de domaine, pages Facebook, comptes Twitter sont pris. Il n’y a plus qu’à.

  1. Et pour les plus vieux lecteurs de ce blog, ceux qui ont connu MySpace, Over-blog et toutes les tribulations… oui, il s’agit – enfin – du supertanker.