Pris près d’Express Bus Terminal, dans le quartier de Seorae Maeul.
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Pris près d’Express Bus Terminal, dans le quartier de Seorae Maeul.
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“Suneung”, le dernier film coréen en date, sur le système scolaire et sa pression implacable sur les élèves, m’a époustouflé. Au cours de ma période “coréenne”, je trouvais, malgré ses immenses qualités, le cinéma coréen souvent léger au niveau de la critique sociale ; par exemple, un film estampillé féministe me le semblait à peine… Avec Suneung, la charge est claire : le système y est présenté comme meurtrier, avec une corruption généralisée et une perpétuation des élites. Et, comme dans à peu près tous les films coréens que j’ai pu voir, il n’y a rien à espérer de la police… Est-ce parce que tous ces réalisateurs se sont fait matraquer dans les années 80 ?
De ce que j’ai effectivement vu et entendu du système coréen, c’est assez atroce, en effet.
La femme coréenne d’un copain me disait qu’elle n’avait pas cédé à cette course à l’échalote infernale, mais qu’il fallait avoir assez de personnalité pour résister à cette (grosse) pression sociale. Dans le film, l’une des lycéennes a d’ailleurs cette attitude.
Vous pouvez imaginer, dans ce contexte, le traumatisme causé par la mort des lycéens dans le naufrage du ferry. Il y a un tel investissement dans les enfants…
En effet, c’est très juste.