Qu’est-ce qu’y fait Bibi en ce moment ?
Bibi y corrige. Y corrige ça1 :
https://www.instagram.com/p/BM1vl87gUU7/
C’est imprimé en recto seulement (c’est du brouillon), mais quand même. Le bestiau fait 1,2 million de signes pour cinq actes plus quelques annexes, bref, on ne rigole pas.
Le premier jet de La Messagère du Ciel, tome I de la trilogie « Les Dieux sauvages » à paraître à partir de mai prochain, est achevé, et après une première lecture avec annotations et ressenti général, je progresse d’un bon pas dans mes corrections personnelles pour remettre le manuscrit à l’éditeur. (D’ailleurs, si la méthode de travail pour les corrections vous intéresse, petit rappel : certaines des présentations de la masterclass des Imaginales de l’année dernière sont disponibles ici, dont la mienne sur la révision et le renforcement de son histoire.) La cure d’amaigrissement est donc en marche, car j’ai toujours un premier jet un peu verbeux (ce qui s’améliore toutefois de livre en livre) et je sais qu’un manuscrit est appelé à perdre environ 10% de son volume rien qu’à travers l’allégement du style. Je crains toujours de ne pas donner assez de précisions au lecteur, et je me rends bien compte aux corrections qu’il peut très bien se passer moi : on coupe, on coupe, on coupe.
Nous y voilà, donc ! La dernière ligne droite… Avant que les Dieux sauvages ne gouvernent la planète Évanégyre en mai prochain. On y vient petit à petit, et il commence à me démanger de pouvoir partager cette nouvelle série et commencer à échanger dessus.
- Désolé, j’ai quelques serfs dans ce roman dont l’expression est approximative. ↩
Bon courage pour le dégraissage !?
Merci !
Ça doit quand même être génial de savoir que son bouquin va être publié avant même d’avoir fini de le corriger. Bon courage, en tout cas !
C’est effectivement très probable, mais s’il est mauvais, il ne le sera malgré tout pas, et s’il est juste passable, j’aurai beaucoup de boulot de correction, ce n’est pas absolument automatique quand même 🙂
Ne coupe pas trop quand même, ce serait bête qu’après l’éditeur te dise qu’il n’y comprend rien 😉
En tout cas, bon courage !
Merci ! En fait, je coupe moins que je ne m’y attendais : avec une narration très éclatée comme cela, il y a finalement peu de redites.