La capture d’écran de droite n’est qu’un exemple parmi beaucoup trop d’autres que je reçois en ce moment. (J’aurais pu laisser le nom en clair, vu que mon profil Facebook est public, mais je ne suis pas du genre à lancer des chasses aux sorcières. On appréciera quand même le mec qui vient troller chez toi sans te connaître, puis, quand tu le rappelles à l’ordre – parce que tu es quand même chez toi -, te bloque en se drapant dans sa dignité blessée.)
Auguste lectorat, tu auras peut-être remarqué un léger changement de ton en ces lieux depuis un ou deux mois. Peut-être un peu plus distant, formel. Ce n’est pas un hasard : je fatigue. L’ambiance sur les réseaux sociaux ces temps-ci me semble fréquemment, disons, regrettable ; la tendance au commérage de l’être humain s’y trouve tristement magnifiée, certains derrière des écrans se sentent pousser des ailes d’audace qu’ils n’auraient jamais face à face. Heureusement, il y a aussi des moments de grâce, parce que, auguste lectorat, tu es beau ; et des tas de jolies choses, de gentillesses pour lesquelles je te remercie profondément, vraiment – espérant être à la hauteur.
Qui ne veut pas être brûlé n’a qu’à pas jouer avec le feu ; j’en ai bien conscience, et si certains articles suscitent l’ire, c’est aussi qu’ils sont sujet à de hautes controverses. Normal. Néanmoins, depuis un an, la proportion de commentaires haineux et insultants que je me retrouve à modérer sur les réseaux sociaux dépasse la mesure de ce que je suis prêt à tolérer dans l’exercice naturel de mes fonctions (c’est-à-dire, en n’étant pas payé pour ça). Le blog ne pose aucun problème : maître de mes lieux, je supprime à tour de bras sans état d’âme.
Je pourrais me consoler en me disant que cela reflète d’autant l’accroissement d’un potentiel auditoire, mais je ne me flatte pas d’une telle importance – les statistiques de lecture affirment le contraire, puisque notre époque est faite de buzz, de communications virales, de réactions instinctives à chaud sur le titre d’un article, il ne s’agit pas d’auditoire mais de passages épisodiques qui parasitent sans rien apporter à personne ; d’ailleurs, certains commentaires extérieurs à la communauté habituelle prouvent de plus en plus fréquemment que leurs auteurs n’ont pas lu ce qu’ils commentent. Je constate également que les actualités sur les parutions suscitent peu d’intérêt et de partages, et que les articles fouillés, comme le diptyque (1, 2) sur la gestion des mails de la semaine dernière, font fréquemment des bides. Que cela n’intéresse personne n’est pas grave en soi – ce qui l’est, c’est le temps que je passe à les écrire en me trompant visiblement d’auditoire. Je m’interroge aussi sur ma communication relative à mon actualité – ça ne soulève guère l’enthousiasme. Veux-tu bien m’aider, auguste lectorat, et me dire ce que tu aimerais voir ? Comment rendre ces informations plus intéressantes ?
J’ai toujours dit que j’arrêterais ce blog s’il ne m’amusait plus, et, sous sa forme actuelle, je commence à me lasser de ne pouvoir aborder un sujet un tant soit peu sensible sans devoir faire ensuite de la modération chirurgicale, en particulier sur Facebook. (Les commentaires étant jumelés entre le site et Facebook, où se déroule le gros des conversations de nos jours, mon profil est obligatoirement public pour respecter, paradoxalement, la vie privée de tous – il est manifeste que les posts sont publics, et donc qu’on doit faire attention à sa parole ; hélas, ça attire tout un éventail d’abrutis, comme le spécimen pointé plus haut.)
Il est donc possible que des choses évoluent par ici. Je tiens à ce mode d’interaction avec tout le monde, je tiens à l’habitude, tenue depuis quatre ans presque sans interruption, de proposer du nouveau chaque jour ouvrable ou presque. Je refuse de laisser une poignée de mal-comprenants me pourrir la vie, mais les choses atteignent un stade où il faut trouver de nouveaux modes de fonctionnement pour ne pas perdre joie, bonheur et lolcats. Pour l’instant, donc, le ton devient un peu plus distancié et se tient sciemment à l’écart de tout terrain miné, le temps que j’aie réfléchi à la question. Qu’est-ce que j’offre ici ? Pourquoi ? Pour quel auditoire ? Le temps est probablement venu de structurer un peu le côté auberge espagnole des débuts (qui remontent à MySpace, olol).
Il est probable que je passe mon profil personnel Facebook en « page officielle » sous peu. J’y ai toujours rechigné, parce que j’aime la proximité que procure un profil personnel, et l’aspect « page officielle » comme « site officiel » pourrait laisser entendre que certains voudraient en ouvrir des non-officiels, ce qui, quand même, nous ferait tous bien marrer. Mais Facebook a retiré les outils qui permettaient d’ouvrir l’audience à tous tout en fermant les commentaires aux extérieurs. Je crains qu’il ne me faille faire comme beaucoup de mes camarades l’ont déjà fait (et je les comprends), à savoir une page publique et un profil personnel réduit, pour clarifier les intentions. Cela n’empêchera pas la page publique de conserver le même ton qu’ici, et de vivre autant que mon profil actuel.
En tout cas, si cette crainte devait se soulever : non, je ne cesserai pas de proposer du contenu relatif à l’écriture. Ce sera peut-être appelé à muter, toutefois. Il y a, avec deux camarades pour qui j’ai beaucoup d’estime et d’amitié, un super projet dans les cartons à ce sujet. Sortie prévue en septembre – mais nous en dirons davantage quand nous aurons accumulé assez de matériel. Surprise !
J’ai tellement envie de te demander le nom du gars pour aller le pourrir 😀
Avoir des haterz, c’est la preuve d’une certaine notoriété !
Preum’s!
(nan, je déconne)
Ben, pour ton contenu…
Ton actualité intéresse, n’en doute pas, mais déjà que je commente pas beaucoup, je vais certainement pas le faire sur ce genre de trucs 😉 (pour l’aspect partage, j’en sais fichtrement rien, vu que je ne socialise pas en réseau du tout)
Quand aux articles de fond sur les techniques d’écriture, oui, mais comment dire… Deux articles sur ‘éviter de se faire pourrir la vie par ses e-mail’, c’est peut-être un peu too much, non ? M’enfin, c’est que mon ressenti.
A bientôt aux Imaginales !
Seb
Tu mets le doigt sur le vrai problème en fait. Qui est qu’aujourd’hui, les algorithmes des réseaux sociaux montrent de préférence ce qui suscite de l’interaction (de l' »engagement » en bon anglais) : partages, likes, commentaires. Un seul message à caractère informatif ne suscite pas de réaction autre que « okay, je me le note », ce qui le fait tomber dans les angles morts des réseaux. Hmmmmm…
C’est ça. On n’a rien à répondre (forcément), donc plouf.
D’où l’apparent désintérêt pour les articles de fond, comme dit précédemment.
Merci de me remonter, même involontairement, le moral ! 🙂
Ce sont les articles sur l’écriture que je lis le plus chez toi, mais forcément, je ne les commente pas 🙂
Coucou,
Je ne crois pas que le manque de réactions sur les actus proviennent d’un manque de visibilité, quoi que cela puisse jouer j’imagine. Comme Seb, je commente peu, et pas ce genre de post, mais ça ne veut pas dire qu’on ne les lit pas. Le problème avec la communication web, c’est que si on n’a aucune réaction, on le prend pour « ok j’en ai rien à taper de ce que tu racontes », alors qu’en réalité on ne prend pas simplement pas la peine de taper un simple « ah, cool », comme on aurait répondu si tu nous annonçais la parution de ton livre de visu. Je pense que tu as une bonne communauté, ne déprime pas parce que tu n’as pas de réponses à tes posts d’actu, parce qu’on a certainement tous pensé « ah, cool » 😉
Et quant aux posts du type « gérer ses e-mails », je pense qu’ils peuvent potentiellement intéresser tout un tas de gens différents, et surement des gens qui ne te connaissent pas du tout et qui ont une chance de tomber sur ton blog en faisant des recherches sur Google, alors à mon humble avis de tels articles ont toujours un intérêt potentiel, mais tu n’en vois pas forcément les retombées.
Voilà ! En tout cas c’est peut-être une bonne idée de modifier le statut de ta page sur Facebook, c’est vraiment dommage de perdre du temps et de l’énergie à gérer les trolls, mais on dirait que c’est inévitable dès lors qu’on discute de façon complètement ouverte, dans des lieux très fréquentés (un peu comme il est presque impossible d’éviter le pilier de comptoir quand on est une fille en décolleté qui va chercher une bière au bar ;))
Merci Maloriel. Et oui, je compatis totalement au sort des nanas dans les bars face aux vieux dégueulasses. 🙂
Merci pour ton avis sur le statut de la page, c’est probablement en effet ce qui sera le plus simple…
Pareil.
Je lis mais commente peu.
Je comprends parfaitement le problème que tu rencontres actuellement qui pourrait se résumer à : fb se twitterise
Bon courage à toi en tout cas 🙂
C’est marrant, moi j’aurais dit le contraire : twitter se facebookise 🙂 Ceci n’est pas un Troll, j’ai des relations et des contacts très calmes et amicaux sur facebook, alors que je croise la lie de l’humanité sur Facebook.
En général, les gens réagissent :
– aux photos de chats
– aux billets d’humeur
– plus généralement à tout ce qui est trollable
Les annonces de parution et les sujets de fond purement informatifs pâtissent de cet état de fait.
J’en arrive, moi aussi, à délaisser mon blog parce que je ne sais plus quoi y dire (d’intéressant, s’entend). Note que dans mon cas, ça veut peut-être juste dire que je ne suis guère intéressante. Mais merci de me rappeler que je suis belle, auguste auteur. <3
<3
Même constat qu’Oph… du moins, au niveau de la maintenance d ‘un blog.
Quand je remonte il y a -ahem- quelques années, il y avait une petite blogosphère, ouverte à pas mal de styles différents, les choses bougeaient, et étaient vivantes. Maintenant… la blogosphère a changé… et le style s’est complètement formaté. Et je ne m’y sens plus à l’aise du tout. Faire de l’illustration sur un blog d’illustrateur ne suffit plus. Faut un petit bonhomme marrant qui fait des blagues sur son quotidien, ses p’tits malheurs, tout ça.
Du coup, cela fait longtemps maintenant que je ne tiens plus de blog, je me contente de ma page facebook. Mais je sens bien que déjà là, je ne dois pas jouer le jeu correctement, vu comment certaines pages décollent, et que la mienne stagne assez bien (même si elle n’est pas toute petite non plus, mais voilà, dans le même laps de temps, d’autres ont le double voire le triple d’abonnés, alors que le niveau est assez équivalent, je pense. Ah oui… je fais pas de persos animaux mignons… arf).
Et juste pour terminer: on ne se moque pas de Myspace. Jamais. Sans Myspace, Rozenn et moi ne serions pas ensemble, na ! 😉
Awww 😀 Je ne me moquais pas, mais ne me moquerai définitivement jamais alors ! 😀
Oh, et je lis souvent tes articles, et je le fais rarement pour d’autres ;).
Coliandre est un vendu ! 🙂
La solution c’est peut-être d’illustrer toute annonce de parution par une photo de chat?
Il met déjà des lolcats partout !
Tiens, j’ai l’expérience inverse : sur mon (tout petit) fil Facebook, ce sont justement mes actus d’auteurs qui marquent le plus. J’ai de la chance (ou le fait de causer à part ça surtout de ciné et de livres doit aider…)
Et je n’ai posté qu’une fois un photo avec mon chat. Dans le coin du cadre (mais il est grand donc il se voit).
Je maintiens le troll. Tfaçon t’es un nazi Lionel. (Oui, je sais, comique de répétition, toussa, toussa)
Oh, juste un naze. 🙂
La puissance du jyhad tolkienhaineux aura raison des arguments fallacieux du mécréant que tu es quant à la toute puissance évocatrice du Maître incontesté™ de la fantasy qu’est Saint JRR !
Accessoirement, vérifie qu’ils ne plastiquent pas ta maison !
Oh mais je reconnais totalement à JRR son envergure et son empreinte sur le genre. Mais dire que GoT c’est de la sous-littérature, faut être incroyablement crétin ou élitiste. On peut ne pas aimer, mais c’est construit, correctement écrit, complexe et ça a amené quantité de gens à la fantasy. Bien des gens n’arrivent pas encore à comprendre que quelque chose peut être de qualité sans nécessairement devoir leur plaire (et inversement).
Houla reconnaître la qualité sans pour autant apprécier signifie accepter qu’il n’y a pas Une vérité et pire que l’on ne la détient pas. Ca demande un recul que ne possède pas la très grand majorité de ceux qui passent leur vie à troller ou râler en continu sur le net.
franchement, donner un instrument de communication universel à tous les crétins et compter sur eux pour que tout se passe dans la joie et la bonne humeur, qu’est-ce qui pourrait foirer ?
… disaient les ingénieurs de Microsoft en lançant une IA sans garde-fous sur Twitter 😀
(oui, même dans les meilleures courtes nouvelles on n’avait pas été aussi loin… 🙂 )
Eh ouais, dans la SF on a le Bene Gesserit ou les savants de la psychohistoire. Dans la réalité, on a… les trolls de facebook. On a clairement loupé quelque chose concernant l’intelligence collective…
Le nivellement par le bas s’est institutionnalisé, je crois que le problème a commencé par là…
En même temps, le Bene Gesserit, ça n’est pas non plus une garantie de bonheur universel (le Duc Leto en sait quelque chose).
Je lis beaucoup mais ne commente point. 🙂 je trouve tes articles passionnants et j’y puise conseils et inspiration. Voilà.
Merci. 🙂
Voilà, tout pareil (en remplaçant « point » par « peu », à la rigueur).
Oui, moi aussi. 🙂
Pareil je lis en détail, y compris toute la partie sur l’organisation. Mais je ne commente que très rarement. Quand un conseil sur l’organisation ne me convient pas, je ne vais dire que je ne suis pas d’accord. Si tu en parles c’est que ça te convient. A chacun ensuite de se faire son propre avis selon sa propre situation…
Bref continue. Mais toi, que veux-tu ? Plus d’interventions ce qui fera que les pénibles se rarerifiront en proportion ou au contraire une communication plus inélatérale pour couper court a ces memes penibles ?
Dat iz exactly da question.
Je m’oriente probablement vers la seconde, afin de réduire au maximum le travail que demandent les pénibles. Et surtout pour avoir la légitimité de modérer comme sur le blog, ce qu’il est difficile d’appréhender en l’état actuel des choses…
comme les copains, j’adore ton blog et surtout les articles de fond. Je ne commente pas parce que je suis juste super intéressée et c’est tout 🙂 mais surtout n’arrête pas !
Merci beaucoup 🙂 Sous cette forme ou une autre, il y aura toujours du contenu. Je crois dur comme au fer au principe « you can never pay back, only pay forward » 🙂
J’apprécie beaucoup les articles de fond, de méthologie (organisation ou écriture), de techniques que je peux trouver sur votre blog. Par contre, il est vrai que je ne les commente jamais. (trop occupé à prendre des notes, sans doute !)
Je considère ton blog comme une boite à outil fort indispensable ^^ et ce monsieur devrait savoir que le métier d’écrivain c’est juste d’écrire non ?
J’ai beaucoup appris aussi avec votre blog. Evernote est devenu l’outil magique de ma thèse grâce à vous. Il ne faut pas laissez les trolls gagner ! En général j’aime bien les traquer et les mettre face à leurs contradictions avec une argumentation solide. A ce moment-là soit ils s’énervent et essayent d’insulter soit ils suppriment leurs commentaires. Le meilleur troll que j’ai trouvé disait que Harry Potter était un livre satanique responsable du désintérêt des gens pour la religion catholique. Celui de la capture d’écran n’est pas mal dans son genre. ^^
c’est un livre satanique.
Merci à vous, content que ça puisse servir ! Non, je ne laisserai pas les trolls gagner, mais je ne peux pas ouvertement les traiter d’abrutis même si je le pense fort. Ça ne se fait pas. Donc il faut que je trouve une façon de les modérer a priori. 🙂
Du courage !
Merci !
Je te connais suffisamment pour savoir que tu prends surtout les choses trop à cœur, j’apprécie et lit ton blog comme ton profil FB justement parce qu’il est à la fois professionnel et personnel. Il nous rapproche de toi et ne donne pas le sentiment que c’est un tiers expert en communication qui nous markette notre lionel. Maintenant ces outils sont ouverts à une communauté qui mathématiquement compte un certain nombre d’imbéciles, stupides, prosélytes aux interventions déplacées péremptoires voire agressives. Je crois qu’il faut prendre ceci comme le revers de la médaille, pour combien de like et commentaires intéressants et constructifs, tu as à faire à ces interventions déplaisantes. Trop apparemment mais tant que ça ? Tu as tout pouvoir de supprimer, bloquer … et les autres membres de la communauté (les bienveillants) qui te lisent, je crois comprennent…vouloir éradiquer le con est un combat vain mais sur ton blog ou ici sur FB tu peux …j’ai envie de dire profites (niark niark) donc continue et ne change rien… moi je t’aime <3
Merci, <3 aussi 🙂
En fait tout allait bien quand FB permettait d'avoir son profil en lecture seule de manière publique, tout en interdisant de commenter. Mais maintenant, il y a une vraie confusion - des boulets débarquent - que je supprime à tour de bras sur les articles sensibles - et ne pigent pas qu'ils puissent être modérés en disant "spas chez toi ici, c'est chez Facebook et je suis aussi chez moi sur Facebook donc je fais ce que je veux".
Encore une fois, c'est Facebook qui est mal foutu, comme d'hab.
Je constate cet effet de bord sur les commentaires dans les réseaux sociaux, et c’est aussi ce qui se passe de la société mais en pire…
Des articles comme le diptyque sur la gestion des mails ne se lisent peut-être pas non plus tout à fait de la même manière que des articles plus polémiques ou du moins, des articles suscitant le plus de réactions (ce qui ne le rend ni plus, ni moins intéressant). Quand je lis ces articles ce n’est pas (la plupart du temps) lorsqu’il est publié (quoique j’en fais tout de même un rapide survol puisque je suis abonné au fil RSS), mais lorsque je suis de passage sur le blog pour une raison précise, et dans ce cas précis, d’ordre méthodologique (je suis en Master de Recherche. Beaucoup d’outils rassemblés sur ce site sont tout aussi pertinents dans ce cadre). Hors du cadre Facebook, sans le bouton « J’aime », donc, on perd facilement le réflexe de dire quand un article nous a apporté quelque chose ou non, surtout quand on ne peut vraiment partager son expérience d’un outil qu’après expérimentation. Ce qui peut prendre des jours, des semaines, voire des mois. Bon, après, ce n’est pas une excuse. Commenter en disant, « Tiens, ça me semble intéressant, il faudrait que je teste », montre déjà qu’on s’y intéresse. Et ce n’est pas très compliqué. Ça n’engage à rien et ça laisse un petit post-it dans la tête pour dire « n’oublie de venir en parler », ça peut servir à d’autres. Encore faut-il juger son propre expérience comme intéressante (ce qui est une autre histoire…). Tout ça pour dire que les modes de consultations du site sont peut-être des biais (les statistiques tiennent-elles compte des Abonnements RSS ? Peuvent-elles même en tenir compte ?)
Déjà, merci également : content que ça puisse servir !
Ensuite, oui, j’ai des stats RSS (la seule raison pour laquelle j’utilise encore Feedburner) et emails : 80% du trafic provient de Facebook (comme la plupart des sites actuels, j’imagine). Quand un article décolle, c’est parce qu’il a décollé sur Facebook. Je m’en suis rendu compte en écrivant ce billet : l’actuel problème de gestion est un problème de Facebook, et pas d’autre chose, qu’il faut que je résolve…
note: « maintenant » je vois tes articles depuis FB. mais j’étais abonnée à ton blog avant d’avoir un compte FB je pense.
Une petite réflexion sur la mise en tension actuelle de la pop culture faite par le fossoyeur de film lors de l’après – séance sur Batman versus superman. C’est bien fait, argumenté et construit, et cela ne se veut pas prosélyte. Donc du bon contenu.
https://youtu.be/LPs1Bi3TMJw
Merci pour la référence 🙂
J’ai un gros article en prépa sur le sujet !
(repoussé pour cause de déménagement)
Hâte!!
Je bosse dessus depuis un bout de temps (après mon article sur la culture geek, le bashing systématique de l’innovation et de la différence, très ancré dans la culture geek, justement, me semblait tout indiqué). J’en ai même discuté avec un critique de cinéma et plusieurs spécialistes du milieu.
Je te laisse ça là :
https://lafaquinade.wordpress.com/2016/04/16/interview-de-laurent-aknin-partie-2-24-3-16/
globalement j’aime bien ton blog. Je ne partage pas tes infos d’écrivain parce que – bah tous mes amis FB qui seraient intéressés sont déjà dans tes contacts, et de toute façon je partage peu. Mais je les lis et il m’arrive de partager « hors facebook » aussi (de l’intérêt d’un blog, on copie colle l’URL)
Mais bon sur le principe, si ça devient « lourd », c’est dommage. l’essentiel est quand même que tu te fasses plaisir, non?
Yep. D’où réflexion sur comment se couper des fâcheux, et je ne vois pas comment faire autrement qu’avec une page (grmbl).
ça je ne sais pas. les méandres techniques de FB m’échappent. Ou alors faut embaucher des modos 🙂
Sur une page, pour commenter, il faut liker d’abord, ce qui entraîne l’accord tacite des règles d’un lieu (et un geste que beaucoup ne font pas). C’était le cas avant quand il fallait demander une personne en amie, il y avait une démarche volontaire. Mais aujourd’hui, un profil ouvert à tous les vents permet à tous les imbéciles de s’y inviter.
Il ne faut pas négliger non plus le syndrome « effet bagnole » de FB, une personne fort urbaine peut se transformer en vrai con une fois derrière son volant comme derrière son clavier. D’ailleurs moi-même…
Mon pauvre Yoze…c’est bien les réseaux sociaux, mais à un certain point. Parce que te connaitre en vrai et te connaitre au travers de tes posts, c’est différent. Et bien souvent, le public ne retient que ce qui va dans son sens et s’enflamme pour ce qui va à l’encontre de ses idées sans s’intéresser un poil au contenu. Courage !
Merci ! 🙂
Tu tombes dans les travers récents, tu ne peux pas déterminer la valeur d’un article ou d’un post sur la seule base de la façon (et du volume) dont il est relayé. C’est plus compliqué que ça.
Je passe par une anedocte. Dans Y the Last Man, Vaughan a un passage court jouant avec le théâtre de Shakespeare, majoritairement les lecteurs s’en foutent, les critiques aussi mais lui l’aime particulièrement et surtout au fil des ans il a eu des gens pour lui expliquer à quel point cette partie les avaient touchés. Peu en nombre, mais ceux-ci ont été touchés particulièrement en profondeur.
On sait jamais ce qui touche vraiment, ni qui. Faut accepter le côté pissenlit je pense, balancer des trucs au vent sans savoir ce qui prendra, chez qui, ni avec quelle force.
Après j’ai surtout le sentiment que tu as changé ton rapport au blog et « séparé » tes usages. Par exemple FB pour une blague lol typo ou une photo, ou certains trucs sur twitter, je m’étais fait la réflexion qu’avant tu les aurais mis sur ton blog. Après je dis pas qu’il faut tout mettre sur le blog ou doubler sur le blog et ces plateformes, juste que ton rapport au blog a changé et que bon prendre du recul est tjrs une bonne chose dans ces situations pour regarder, écouter et s’écouter surtout.
Avant tout c’est ton Blog, tu écris bien ce que tu veux dedans et si certaines choses n’amusent ou ne portent que toi (et c’est difficile à déterminer encore une fois) bin ça suffit comme justification.
Tu nous dois rien, à personne tout court, tu te dois de te faire plaisir à mon avis ^^
Tu as tout à fait raison sur l’impact et tout. Ça se voit pour les bouquins, aussi.
Le changement d’usage, tout à fait, c’est aussi une réflexion que je me suis faite, mais cela découle, je crois, de l’usage qui a glissé de manière générale. Une blague de deux lignes sur le blog n’a pas d’intérêt à être relayée sur Facebook en mode « voici le lien d’un truc » ; ça se poste direct. J’essaie quand même de garder des couillonnades sur le site. Parce que c’est important, les couillonnades.
je t’entends bien, mais je te cite « n’a pas d’intérêt ». D’intérêt pour qui? le mec qui s’en cogne d’une blague ou d’un aphorisme il s’en foutra comme celui qui s’en fout de l’écriture ou des droits d’auteurs. Si ça t’amuse,toi, de mettre un truc sur le blog ça suffit, après si – pour toi – c’est plus facile de le faire sur FB ou sur Twitter, c’est différent.
T’as le droit aux couillonnades aussi sur le blog, en dehors du premier avril ^^. Après si le blog, tu le ressens comme « serieurisé » bin traite le en tant que tel tant que tu as ton équilibre en couillonnades ailleurs. ^^ Et accepte peut être des interventions plus courtes aussi, par moment.
tiens moi je serais preneur d’un article sur SeaQuest ^^ ! Pour l’an 3215 quand ça se sera devenue la série culte, tu fournirais ainsi un document majeur 🙂
Yep, je me discipline pour déconner. :p Le format est aussi une vraie question, que je me pose.
SeaQuest, ouh là là, il faudrait déjà que je revoie un peu la série. Mais je dois faire partie des trois cinglés en France à l’avoir en DVD 😀
tu veux du cinglé? je m’apprête à me refaire la série pour voir si ça un intérêt de m’en servir dans un entretien ou une TR ^^
Huhuhu on pourrait monter une conférence xD
yep 🙂
je veux bien revoir seaquest moi, j’adorais. (ça a probablement vieilli de façon épouvantable, mais je refuse de désaimer les vieux trucs. na. )
J’avoue que je suis pas très très com’ (j’ai souvent pas le courage de les lires… donc j’en rajoute peu!). Pour le blog, le contenu écriture/méthodes de travail est top, mais perso, je vais piocher au fur et à mesure de mes besoins, pas forcément des publi… et commente peu aussi. Ou alors, j’attends de me faire un avis. Genre pour Focus@will, j’en suis à mon 2nd essai, je n’arrive pas à savoir si je le trouve efficace ou pas ^^
En tous cas, cet article-ci semble attirer du monde ! :p
Bon, plus sérieusement : je commente rarement les billets que je lis. Pour un tas de raisons… et pour une fois, je commente.
Je lis la plupart de tes articles depuis… je ne sais pas, mais un certain temps. Ils sont tous très intéressants mais il est vrai que ceux qui traitent de l’écriture et des outils de l’écrivain m’attirent particulièrement (MERCI pour scrivener !).
Je n’ai pas lu ceux au sujet des emails, bien que j’aie vu passer l’info sur Facebook (c’est donc bien visible). Je n’ai même pas cliqué sur le lien, simplement parce que j’ai eu une formation d’une journée complète au boulot sur la gestion des mails. D’autant plus que je n’en reçois pas beaucoup. Cela me semblait donc inutile de lire deux billets sur un sujet que je connais déjà et j’ai préféré faire autre chose.
Ce n’est pas une justification, mais je ne suis certainement pas la seule dans ce cas et cela explique peut-être le désintérêt pour ce sujet précis. Quant aux perturbateurs… oui ça agace, ça pompe de l’énergie qu’on pourrait utiliser à autre chose, et on fini par devenir un « tyran ». C’est peut-être la rançon de la gloire ? Et s’il faut devenir plus strict, j’ai bien envie de dire : tant pis.
Bref, fervente lectrice de ce blog. Merci pour ces moments instructifs 🙂
A bientôt aux Imaginales !
Ah, cher Lionel… Tout ceci est tellement vrai et j’ai pour ma part connu des expériences assez violentes en matière de commentaires en ma qualité de journaliste. Insultes, tentatives de décrédibilisation, détournement de mes propos, incomréhension totale résultant de la non-lecture de l’article en question… Pour moi, les choses sont assez claires : les commentaires sont, dans la plupart des cas, une grande décharge. Le comportement de certains équivaut exactement à celui de l’automobiliste qui se permet d’insulter son prochain dès lors qu’il se sent protégé par l’habitacle de sa voiture. Et, en effet, les articles les plus pointus, fouillés, sérieux, ne sont pas ceux qui génèrent le plus de réaction. C’est partout pareil, de Lemonde.fr à Lioneldavoust.com. Ça semble ingrat mais, en réalité, je dirais que ce genre d’article sérieux touche moins mais touche mieux. C’est à dire qu’il touche le « lectorat hardcore » qui est par définition moins nombreux. Les articles plus ouverts ou plus polémiques se voient souvent confisqués par des personnes désireuses de s’inviter dans un débat pour imposer une vision. Ils ne sont pas là pour débattre, échanger, apprendre des autres et, le pire, c’est que je crois qu’ils ne s’en rendent pas compte eux-même. Ta capture d’écran illustre un cas d’école : tout est parti de GRR Martin. Et là, forcément, comme c’est un phénomène mondial, il y a des milliers de petits wildlings qui ont un avis éminement passionnant sur le sujet. Pour ma part, le plus gros torrent de conneries que j’ai reçu sur la gueule concernait Daft Punk après leur victoire aux Emmy Awards. En musique, c’est l’équivalent de GRR Martin pour la littérature fantasy. Pour moi, il y a deux façons de prendre les choses. 1) le cynisme : l’article amène plein de monde, même les indésirables, laissons faire et profitons du buzz. 2) le blindage : je sais que quand je vais parler d’un truc grand public, touchy, polémique, ça va chier dans le ventilo mais c’est comme ça. Les emmerdeurs ne sont que de passage et ils seront aussitôt oubliés. Personnellement, je ne modère jamais. Ma technique est plus simple : quand les gens s’engueulent sur ma page et dépassent les bornes, je supprime le post. Et la vie continue.
En fait je viens d’abandonner l’idée d’avoir une page sur FB. Les gens voyaient de moins en moins ce que je postais et là c’est la seconde fois que FB me coupe l’accès à ma page sans raison. J’abandonne. La plupart des gens postent sur leur profil en public si ils ont des infos (à but non commercial bien sûr sinon c’est, pouf, plus de profil du tout)… J’ai ouvert la mienne au « suivi » pour que les gens puissent être avertis si je poste en public.
Ho et pour info :
D’autres l’ont déjà dit et je suis du même avis : les articles parlant d’expériences, de techniques d’écriture n’ont pas la même capacité de provoquer des réactions que les gueulantes (le piratage ? ;-)) ou autres prises de position, mais ce sont ceux qui j’apprécie le plus. Et malheureusement, tu n’as pas de compteur de gens qui sourient en lisant un post et en sortent enrichis (alors que tu as bel et bien un compteur de trolls & haters).
Personnellement, si je suis le blog d’une personne (ce que j’oppose ici à « suivre un site d’information »), c’est pour lire ce que cette personne a envie de dire, pas pour lire ce qu’il dit en fonction de ce que son lectorat a envie de lire – à la question « veux-tu me dire ce que tu aimerais voir », je ne répondrai donc rien (mais je ne répondrai pas « rien ») :-).
Si pour ne pas être dévoré par les trolls, il te faut changer de type de profil facebook, qu’à cela ne tienne si ça te permet de continuer à prendre autant de plaisir à écrire tes articles que ton lectorat à les lire… C’est ce qui compte.
P.S. Les marque-pages de mon navigateur ne comptent que trois blogs ;-).
J’aime tes articles sur tout ce qui est technique (écriture, matos, gestion du travail…) et ton actu. J’ai peur que les algorithmes FB limitent la visibilité de tes articles sur une page par rapport à un profil perso, mais je peux me tromper…
C’est ce que j’ai constaté chez moi, jai plus de réactions quand je poste sur mon profil
Merci pour l’info… Facebook, je t’aime de moins en moins.
Une raison de plus de s’éloigner un peu des réseaux sociaux…
Tu n’as pas honte, aussi, d’utiliser des gros mots comme « arguments », franchement… Il y a bien longtemps que la notion d’argument a été avalée par les réseaux sociaux comme une étoile par un trou noir… On en arrive à ce qu’on reproche les arguments à ceux qui en proposent parce que c’est méchant et agressif… L’eau tiède n’a jamais brûlé personne, il est vrai.
Hop, je glisserai mon avis, aussi original qu’une ondée au printemps : je n’ai jamais vu d’un bon œil l’adaptation du travail de l’auteur aux attentes supposées de son lectorat. Le blog est vraiment très bon comme il est (affaire d’opinion, bien sûr, mais c’est vraiment un des rares que je suis régulièrement) – quant au trolls, ma foi… ils sont plutôt inévitables.
La réflexion sur les usages des réseaux sociaux ne cesse pas d’être pertinente. Mais je réalise un peu plus qu’il n’y a pas de solution miracle, ou de site parfait. Usé par les réseaux, certes, mais ne lâchez pas l’affaire, cher Lionel !
Merci à vous ! Loin de moi l’idée de faire ce dont on a envie – j’ai toujours considéré que mon travail consistait au contraire à donner envie de ce que je faisais 😉 Mais oui, il y a une réflexion à mener de fond sur le positionnement…
J’ai l’impression que ce qui t’use, aussi, c’est le fait de coupler le blog et le profil FB (que les commentaires de l’un apparaissent sur l’autre). Si tu découplais pour un temps, pour voir comment tu le vis ?
Impossible, je me couperais de 90% de l’audience (et le but est quand même que je fasse des trucs que les gens puissent éventuellement voir).
J’ai l’impression que cette histoire d’absence de réactions immédiates, c’est une tendance générale qui n’a pour le coup rien à voir avec le cas particulier de ton blog. On s’est posé le même genre de questions pour Le Cargo ces derniers temps, un peu découragés par l’absence de réactions sur une grande majorité d’articles qui nous avaient demandé beaucoup de temps et d’énergie. Et on s’aperçoit de plus en plus qu’il y a un décalage entre l’absence d’intérêt supposé, tel qu’on le perçoit sur FB, et l’impact qu’ont eu lesdits articles en réalité. Parfois on a l’impression qu’un article a fait un bide, et quelques jours ou semaines plus tard des gens nous en reparlent, nous disent avoir lu/apprécié, voire s’en être servis pour préparer des interviews, et ils sont étonnés quand on leur dit qu’un commentaire ou même un like aurait fait une différence pour nous, parce qu’on a l’impression de parler dans le vide.
Je crois qu’on est de plus en plus noyés sous les infos, qu’on n’a pas le temps de tout lire, qu’on ne sait plus où donner du like, et quand on lit un article en décalé quelques jours plus tard, on n’a pas forcément le réflexe de faire un retour. Il peut s’y ajouter aussi des trucs tout bêtes liés au fonctionnement de FB : je t’avoue que j’évite de plus en plus de commenter ou liker des posts publics car ça me saoule que mes réactions apparaissent dans le fil d’actu de mes contacts, ce qui conduit parfois à des situations un peu crispantes (des contacts qui interviennent pour commenter des trucs qui ne les concernent pas, mais qui sont publics et qu’ils ont vus parce que je venais de commenter).
Bref, l’absence de réaction ne veut souvent rien dire. Personnellement, ma réaction face à l’impression que les infos se noient consiste plutôt à publier moins, mais à choisir davantage ce que je partage.
Avec beaucoup moins d’expérience que vous deux, j’aurais tendance à penser que les réseaux sociaux forment une sorte de miroir déformant. En salons, je croise des auteurs qui sont bien plus visibles que ma pomme sur le net et sur Fbk (pas difficile…), et dont les livres sont moins lus, au final.
Merci beaucoup pour le retour et les infos, très intéressant. Mais en fait, ce n’est pas tant une absence de réactions qu’une constatation brute et réelle sur les stats de fréquentation… Lesquelles ne prennent pas en compte les services type Instapaper et Pocket, c’est vrai. (Moi-même, je lis des trucs des mois après leur publication, parfois…)
Ça aussi, j’ai l’impression que c’est général (là encore on a fait la même constatation au Cargo) et je pense que le fait d’être de plus en plus sollicités et submergés d’infos de tous côtés fait qu’il est de plus en plus difficile de faire venir des lecteurs sur un contenu quelconque, parce que le temps et l’attention ne sont pas extensibles.
Yep, c’est bien pour ça que les réseaux tendent à ne présenter que ce qui « buzz », mais cela a les effets de bord qu’on sait :/
vous n’imaginez pas la quantité de trucs que j’ai « de côté » depuis que FB permet d’enregistrer un lien pour plus tard
Je peux me tromper mais j’ai l’impression que, paradoxalement, des sites qui proposent moins de contenu, mais du contenu mieux trié/plus réfléchi vont finalement plus attirer l’attention par la rareté même de ce qu’ils proposent. Quand on voit toute la journée défiler des contenus proposés par les mêmes, on finit par ne plus y prêter attention.
ah tout à fait. Je trie sur la source – soit le site partagé, soit la personne qui partage, honnêtement.
Et autre chose : à titre personnel, je t’avoue que le couplage entre le blog et ta page me dissuade parfois de poster car je n’ai pas forcément envie que mes commentaires passent à la postérité sur ton blog. 🙂
Pourtant tes blagues sont de haut vol :p
J’imagine. Je ne suis pas très cohérent là-dessus non plus, franchement. Une page clarifierait ça.
Pareil que toi, Mélanie. Parfois, des gens me disent « tu as posté ceci », alors que je l’ai juste liké ou commenté — et parfois contredit !
Ouais enfin là, si ces gens-là ne savent pas lire, au bout d’un moment, ça va bien, quoi.
Arf ! Je te raconterai IRL 🙂
Je l’ai aussi, tiens, la confusion posté/liké.
Pour ma part j’avoue préférer tes mots de blog sur la technique et l’organisation.
Il est vrai que je commente rarement.
Par contre encore aujourd’hui j’ai envoyé un contact professionnel sur ton blog pour une question de choix entre macbook pro et ipad pro.
Et je vois régulièrement tes articles techniques cités dans mes contacts professionnels.
Idem, quand des gens cherchent des conseils relatifs à l’écriture ou à l’édition, il arrive fréquemment que je les renvoie vers ton site, en tant que source de renseignements divers sur le sujet.
De même ! Le blog de Lionel est une très bonne ressource pédagogique pour l’écriture et tout ce qui va autour.
Merci beaucoup à vous deux.
j’men bats les steacks de ton actu littéraire via le blog. Vu qu’il y a, me concernant, d’autres canaux d’infos à ce sujet.
Je te l’ai déjà écrit, par contre, ce que je piste à chaque fois te concernant, c’est un nouvel article sur la technique, sur les outils, sur l’organisation etc.
Je les lis tous, et avec un énorme intérêt. Sans quasiment réagir, parce que si c’est pour seulement te dire que tu roxxes sur le sujet, j’ai l’impression que ça va servir à rien. Mais promis, les prochaines fois je te signifierai que je te lis.
Et comme dis Mélanie, je pense que tes posts sont lus et appréciés bien plus que tu ne penses.
Hé, Lionel ! Mais si tu fermes ton blog, je vais diriger vers où les lecteurs qui me posent des questions pertinentes auxquelles j’ai la flemme de répondre ? Égoïste !
Allez, un petit mot global, parce que je ne m’attendais vraiment pas à tant de réactions sur ce sujet.
Déjà, merci à vous d’être sorti des fourrés pour m’avoir témoigné tout votre intérêt pour ce lieu de perdition – avec tant de chaleur et de soutien que je vous avoue même que je me sens un peu idiot de ne pas m’en être aperçu…
Sur la fréquentation pure : il ne s’agit pas tant du silence des réactions (même si cela nuit à l’écho qui peut se faire sur les réseaux, mais ça, c’est secondaire; disons) que de stats pures, auxquelles j’ai accès : les articles de fond génèrent bien moins d’écho. Après, je ne travaille pas pour les stats, et j’ai toujours préféré m’efforcer de fournir de la qualité, même si c’est plus « silencieux ». Mais cela m’interroge sur les justes façons de présenter ce travail-là, du coup.
Ce qui entraîne donc un réflexion sur cette fichue intégration Facebook, nécessaire pour que ça marche. Je vais creuser la possibilité d’ouvrir une vraie page; à ce stade, les choses ne sont peut-être plus aussi gérables qu’avec 150 amis. Mais c’est pas de gaieté de coeur.
En tout cas, merci, sincèrement, rien ne me fait plus plaisir que de voir que ça peut servir à quelqu’un, tout ça 🙂 Ou juste faire marrer !
Comme beaucoup l’ont évoqué, je fais partie de ceux qui lisent beaucoup mais qui ne commentent pas. La plupart du temps parce que je ne trouve rien de vraiment intelligent à dire, soyons honnête ^^
Et j’avoue avoir une grosse tendance à diriger quiconque a des questions vers les articles de ce blog notamment pour les logiciels, les conseils, etc.
Pour ce qui est des articles de fonds, la multiplicité des plates-formes y est peut-être pour quelque chose dans les réactions (pas forcément dans les stats) : j’avoue avoir une fois ou deux renoncé à commenter ne sachant pas où se trouvait le débat (sur FB ou en commentaire du blog). Après, il y a une grosse tendance à la non-réaction ces derniers temps (au profit des likes qui se démultiplient de plus en plus maintenant qu’on peut y mettre notre humeur).
Et dernier point, j’avoue ne pas consulter les actus littéraires sur les blogs, parce que je les vois passer en « images » sur Facebook.
Peut-être de maigres éléments de réponses… Mais continuez au moins les articles pédagogiques, vous m’avez beaucoup appris et pour cela, je vous en remercie vraiment !
La même, Marcel !!
Mais…. Comment as-tu deviné mon deuxième prénom ? :O
Même pratique =P (et Scrivener me soulage tellement dans la gestion de mon mémoire >_<)
Pas d’inquiétude : comme je le disais, je ne cesserai pas de diffuser du contenu pour quelques abrutis, mais la diffusion sera peut-être (probablement) appelée à changer. Exemple : ce matin tôt, j’ai encore supprimé du spam pour des prêteurs sur gages dans ce fil même, ce qui est quand même rigolo, mais j’en ai marre d’avoir à faire la police sur Facebook 🙂
« je ne cesserai pas de diffuser du contenu pour quelques abrutis », c’est comme ça que tu parles des lecteurs de tes articles les moins populaires 😀 ?
hinhin
Je parle des lecteurs les moins populaires de mes articles. :p
Tout pareil : je suis ce blog avec attention, même si je ne commente jamais. Les réseaux sociaux, ce n’est pas vraiment mon truc… je ne suis même pas abonnée à FB. (Ni à ce blog, d’ailleurs, honte sur moi !)
J’en profite tout de même pour te remercier, avec beaucoup de retard, pour les tests de Scrivener, qui ont changé ma manière d’écrire. Malheureusement, ce genre d’article ne se commente pas. On le rumine, on le teste en solitaire, on le vit… et on oublie de venir donner son avis. Voilà, c’est fait !
En tout cas, bon courage face aux trolls !
Ok, 124 réactions ca commence a faire beaucoup.
Je réponds quand meme a ta question sur la frequentation et ce que je cherche dans le contenu.
J’aime le plus :
-les articles sur l’ecriture, les outils de l’ecrivain, le métier…
Je suis avec intérêt :
-les annonces de publications
-les commentaires sur l’actualite, les chroniques de film…
-les conneries diverses
Je passe rapidement sur :
-les photos (magnifiques ! mais pas ce que je cherche en priorite ici. Ceci dit c’est parfait pour maintenir des posts reguliers sans rediger un article de 2000 mots tous les jours)
-les articles de technogeek qui sont un peu trop loin de mon domaine de competence
-les news de l’alias Wildphinn, ou la encore je n’y connais rien
Voila. J’ai peut-etre oublie d’autres trucs mais en gros je suis le blog parce que 1) c’est celui d’un ancien camarade dont je suis l’oeuvre et que j’aime a ne pas perdre de vue (c’est d’ailleurs injuste car je n’ai moi-meme pas de blog et c’est donc de l’info purement a sens unique…); et 2) on y trouve des infos interessantes sur l’ecriture de fiction redigees dans un style que j’apprecie. Soit ca me sert, soit j’ai plaisir a le lire, soit ca me confirme ce que je savais deja (par ex j’avais deja Scrivener, et apres mure reflexion j’avais totalement bascule vers un Mac, pour le boulot et le perso).
Et souvent, a l’image de ce post, j’arrive largement apres les (parfois nombreux) premiers commentaires donc je m’abstiens parce que ca fait deja beaucoup et que je pense au temps que ca prend de lire toutes ces reponses, et aussi pour gagner du temps moi-meme. J’ajoute que je laisse sciemment mon profil facebook a l’etat de relique poussiereuse et inutilisee (strategie pour gagner du temps) et donc que c’est seulement via le site et les mails que je suis ton blog (probablement pour ca que je lis les posts longtemps apres tout le monde).
A mon avis, si tu ne veux pas que le blog te prenne trop de temps, tu peux mettre une limite temporelle aux articles longs a preparer/rediger, et si ce n’est pas fini tu marques « a suivre » et poursuit a un prochain post. Idem pour les commentaires/reponses/outrages et tout ca : une limite au nombre de commentaires que tu suis ? Bon, c’est un avis non-eclaire, car je n’ai pas de blog et c’est toi le specialiste de la gestion du temps. Fais au mieux !
Merci à vous encore, et à toi Pascal pour ce retour très utile sur ce que tu aimes trouver (et qu’on converge donc au niveau des idées 🙂 ) J’ai déjà installé des limites de temps sur la gestion des articles, ce n’est pas ça qui prend du temps, mais la modération, qu’il faut donc automatiser ou simplifier (mais j’ai des plans en stock après réflexion).
Allez Courage Lionel ! Je ne lis certes pas tous tes articles, mais ceux que je lis sont toujours très intéressant ! Je comprends que tu te fasses bouffer par les personnes négatives, ça nous arrive à tous.
Te laisse pas abattre ! Commande une choucroute (comme dirait Darkou à Jean-Louis Tarkin dans SW Déconne) ! 🙂
Je fais partie de ces nombreux lecteurs abonnés à la newsletter qui restent silencieux pour tout un tas de raisons, et je me rends bien compte que cette absence de retour est un peu ingrate, d’une certaine manière. Un grand merci pour vos articles, donc !
Quelques jours après la lecture de ce billet, je me suis lancée dans une petite expérience.
Je dispose d’une page FB pro et d’un compte perso, car j’ai toujours voulu séparer autant que possible ces deux volets. En décembre dernier, j’ai publié une série de trois billets sur ma page pro, qui a eu à l’époque son petit succès. Il y a quelques jours, j’ai payé la « mise en avant » du premier des trois billets sur FB, pour voir… et le nombre de vues s’est mis à grimper à toute allure. Je me suis aussi rendu compte que des personnes abonnées « de longue date » à ma page n’avaient tout simplement pas vu ces billets avant cette mise en avant payante, quand bien même le premier des trois est épinglé sur ma page. Cela étant, je suis bien consciente que tout le monde ne consulte pas non plus ma page de manière frénétique.
Bref, j’avais déjà entendu que les algorithmes FB réduisaient énormément la visibilité des publications faites gratuitement sur les pages, et force est de constater que c’est bien le cas… Sans compter que le fonctionnement des mentions et de la messagerie est devenu plutôt opaque.
Bon, je ne suis pas certaine que ce témoignage puisse vous aider beaucoup dans votre réflexion, mais pour une fois que je peux renvoyer l’ascenseur, j’en profite ! ^^
Grand merci pour votre suivi et pour votre présence ! 🙂 Effectivement, hélas, Facebook trie beaucoup les publications en jurant ses grands dieux ne pas volontairement les cacher au public, mais le doute est permis… On en avait parlé là : http://lioneldavoust.com/2012/le-racket-de-facebook-pourquoi-vous-ne-verrez-plus-le-contenu-qui-vous-interesse/
Du coup j’expérimente à présent avec une page plus pro. On va voir ce que ça donne.