Et donc, c’est reparti pour quelques déplacements en ce début d’année. Notamment, je serai ce week-end à Paris pour deux événements autour de l’école d’écriture créative Les Mots, qui me fait le plaisir de m’inviter une nouvelle fois à intervenir :

→ Une conférence vendredi soir sur les outils numériques d’aide à l’écriture. Si vous voulez entendre tout le discours qui va autour de la présentation mise en ligne ici, c’est l’occasion1. L’inscription est nécessaire sur le site des Mots.

En se fondant sur des études récentes relatives à la créativité ainsi que sur son expérience d’auteur, Lionel Davoust propose dans cette conférence de voir comment ces nouveaux outils libèrent l’esprit pour qu’il accomplisse son meilleur travail, quels sont leurs avantages et inconvénients, et quelles sont les qualités à rechercher. Il partagera et explicitera également certaines de ses recommandations fondées sur son propre flux de travail, qui débordera vers les notions d’organisation et de productivité. Car nous vivons une ère réellement merveilleuse pour les créateurs, tandis que les outils numériques deviennent réellement, pour reprendre les mots de Steve Jobs, des « bicyclettes pour l’esprit ».

Peut-on écrire plus facilement, plus vite, et avec plus de plaisir ?

(Spoiler : oui)

→ Un atelier sur l’ensemble du week-end concernant la notion de conflit en narration, qui représente l’un des outils fondamentaux pour construire et orienter une intrigue au jour le jour, et la boussole qui m’a personnellement tiré de plus d’une impasse narrative. Là aussi, plus d’infos et inscriptions sur le site des Mots.

À la fois question préparatoire féconde et boussole pour s’extirper d’une impasse littéraire, la notion de conflit en narration forme un socle dont la compréhension profonde aide l’auteur à rendre ses récits plus efficaces, plus prenants, tout en simplifiant son travail en lui fournissant les questions cruciales qui l’aideront à progresser dans son histoire. Et, loin d’un affrontement binaire de film à grand spectacle hollywoodien, elle lui permettra au contraire, s’il le désire, de complexifier ses intrigues et ses personnages sans jamais sacrifier le suspense et l’intérêt du lecteur.

En espérant vous voir à Paris ! (Même si ça me fait étrange d’écrire ça. En Bretagne, en général, on balance ça comme une malédiction. Mais là, je vous assure, c’est sincèrement dit avec affection.)

  1. Si vous étiez déjà au cours du soir des Utopiales 2016 ou à Helsinki en août 2017, il s’agit de la même conférence.