Sur Twitter, il y a un bon paquet d’abrutis, c’est un fait (la preuve, j’y suis), mais par chance, on tombe parfois sur des gens vachement intéressants qui savent des trucs qu’on ignore. Lors d’une discussion sur le piratage (je remets ici ma lettre à mon pirate) qui a, comme souvent, dérivé vers l’accès à la culture, les bibliothèques, le coût d’icelles et leur disponibilité, j’ai appris des choses sur le prêt numérique de la part d’un professionnel de la profession, et il y a là des trucs qui me paraissent intéressants à connaître. Dont acte. Et merci à @Zali_Falcam pour son exposé de la situation !
(Soit dit en passant, suivant l’arrêt de Storify, j’essaie une nouvelle plate-forme de curation, Wakelet. On verra si elle disparaît elle aussi…)
oui ca marche ici aussi.. je mets le commentaire sur le blog
ah j’ai juste pas trouvé où cocher la politique de confidentialité !! ca veut rien savoir.. 🙁
Je confirme. En bibliothèque collégiale au Québec (trad France : lycée), on a des documents électroniques.
1 c’est une arnaque parce qu’on ne peut pas choisir les titres et qu’on les perd si on change de fournisseur
2 ils peuvent retirer les titres qu’ils veulent et à ce moment là il faut les acheter. En plus du prix d’abonnement.
3 le coût dépend du nombre d’étudiants, mais proportionnellement les plus grosses biblios peuvent payer plus et avoir plus.
4 on peut pas charger le document complet mais des chapitres, oui. C’est limité, le pourcentage est décidé par l’éditeur.
5 on a pas de prêt en tant que tel parce que le document emprunté serait plus disponible en lecture pour les autres étudiants.
6 si on veut ajouter un livre qui n’est pas dans la collection, on est prisonniers de la plateforme de lecture et il faut qu’il soit disponible avec l’interface du fournisseur où on a tout le reste.
Donc en résumé au lieu de payer un livre une fois, qui va rester sur les rayons et être toujours lisible (papier, document primaire qui demande pas d’électricité ni de logiciel pour fonctionner) le temps qu’il périme, on a un abonnement qui demande tout un équipement pour lire le même livre (ordinateur etc..)
Qui y trouve son compte ? Pas les bibliothèques, les usagers aiment encore le papier, même les jeunes, sisi.
Je vous laisse deviner à qui ca profite.
Et c’est pas fini, ils sont en train d’essayer de vendre du streaming en lieu et place du DVD…
Bibliothèques vaches à lait !!
Merci Nathalie pour le retour et les infos. C’est assez dingue, on pourrait imaginer un système simple… et là encore, on laisse Amazon seul sur le créneau. 🙁
de Rien Lionel Davoust c’est un vrai scandale qui se doit d’être connu. Pas parvenue à poster sur le blog pour que ce soit plus durable qu’ici pour le débat.. tant pis
Les commentaires Facebook sont toujours importés sur le blog 🙂 (par contre je vais regarder cette histoire de case à cocher…) https://lioneldavoust.com/comment-commenter-sur-le-blog/
et en passsant Wakelet c’est très bien 🙂
Ah, cool !
possible de choisir ses images sur unsplash, pour illustrer, mots clés et possibilité de partager ou non
Je confirme : en France, tous les acteurs du livre numérique (éditeurs, distributeurs) ont tout fait pour plomber la diffusion en bibliothèque, avec des contraintes similaires voire pires que celles du livre papier alors que le format permet justement de s’en défaire. Je ne parle même pas du matériel totalement inadapté… Moi j’ai quasi fait une croix dessus : sauf à proposer du domaine public, c’est un chemin de croix pour bâtir une offre numérique en bibli
Merci pour le retour et l’éclairage Nicolas.
@Zali_Falcam Je découvre au passage le terme « chronodégradable ». J’achète.
@Zali_Falcam Sur le sujet, une lecture très interessante
https://t.co/8AFKESY1iY