On est bien, là ? À la fraîche. Décontracté de la gonade. Moi, ça va bien, l’écriture de La Fureur de la Terre a dépassé peu ou prou le premier cinquième de la taille envisagée, je sens poindre une forme de sérénité liée à une organisation toujours plus GTD et détendue, mais dans, enfin, cette impression d’arriver à enfin escalader la montagne, je constate un truc :
Pour des raisons que je ne m’explique pas vraiment-vraiment, après un an et demi à plus de 10 000 lectures uniques par mois, la fréquentation du site est en train de se casser doucement la gueule.
Alors soyons clairs : les chiffres dans ce domaine ne m’ont jamais vraiment préoccupé. J’ai toujours dit que le site était mon dada, ma façon de payer ma dette karmique (ou de partager les trucs qui m’amusent, ou de me lâcher parfois), mais aussi, quand même, j’essaie un tant soit peu de recouper ce que j’ai envie de raconter avec ce que tu as envie de lire, auguste lectorat, parce que, eh bien, c’est un peu le cœur de mon métier. Un auteur est comme un DJ : tu cherches cette zone où tu fais ce que tu aimes, et où les gens aiment ce que tu fais.
Je disais que je ne me l’expliquais pas vraiment-vraiment, mais j’ai quelques pistes : c’est l’été et c’était la Coupe du monde ; l’ambiance est un peu tendue dans le milieu littéraire en ce moment et il y a d’autres chats à fouetter (pourquoi les chats ?) ; dans mon cas personnel, le passage d’un profil personnel à une page Facebook a entraîné une érosion claire des lectures et des partages des articles ; et peut-être emploie-je un ton un peu moins primesautier et empli de gros mots qu’auparavant (bite, alors).
Pourtant, les retours positifs sur le blog sont toujours présents (et merci à vous), que ce soit de visu, en privé ou en commentaires ; alors keuwah ? On ne saurait mettre en doute la qualité du contenu ici proposé (non, on ne saurait pas).
Le « problème », la réflexion un peu aléatoire à laquelle je songe en ce moment, c’est qu’un article informatif sur l’écriture, ou la productivité, aussi rigolo soit-il, ne génère pas tellement de débat (ou alors, plutôt du débat un peu stérile). Je fonde cela sur pas mal de retours que j’ai eus en privé : « je ne commente pas parce que je n’ai rien à dire, mais je fais partie du lectorat silencieux – et carrément auguste ». Hey, aucun problème. Moi-même, j’ai tendance à participer de moins en moins aux débats et discussions sur les réseaux, parce que ça part souvent en gonade (on y revient), et puis, j’avoue que pour un introverti comme moi, la tendance du tout social, du tout partage, me court un brin sur le haricot – surtout que je hais de plus en plus Facebook, Cambridge Analytica toussa, et que j’ai dansé sur la table l’autre soir en apprenant que l’action avait perdu 20% de sa valeur (bien fait, bordel) (« bordel », c’est pour remonter mes stats de lecture, on est d’accord). Donc, aucun problème, sauf que :
Pour décider de la viralité d’un article, les réseaux sociaux prennent en compte le nombre de commentaires, de likes, de partages : plus l’on parle de quelque chose, plus il y a de chances qu’on vous le mette sous le nez, donc que vous en parliez, faisant boule de neige. (Principe un peu abordé ici.) Corollaire : ce qui est susceptible d’être partagé – on le sait – c’est donc ce qui suscite la réaction à chaud, l’instinct, la colère, le scandale, l’outrage. C’est ce qui vous court-circuite les neurones pour faire jaillir vos tripes et vous donne envie, là tout de suite, de prendre les armes contre le maire de Plan-de-Cuques qui menace d’interdire le loto tous les dimanches pendant la messe. Il n’y a plus de gradation : on est tout de suite « choqué », « scandalisé », avec « envie de vomir », etc.
Alors attention, il y a des causes légitimes qui suscitent bel et bien des réactions émétiques, je ne dis pas. Moi-même, je ne suis pas exempt de l’exercice du coup de gueule, du billet éditorialiste, parce que je m’énerve aussi, faut pas croire, je ne suis pas énergie pure, et puis j’ai forcément raison de le faire quand je le fais, puisque vous êtes ici et que vous lisez tout ça et que donc j’ai raison (c’est imparable). Mais aussi, après coup, je ne prétends pas avoir toujours forcément eu raison, justement, sur le fond, la forme ou les deux. Et du coup, une question plus vaste se profile au-dessus de ma tête, qui se rattache à tout ça : que veux-je offrir au monde ici, sur cet espace de liberté ? Ai-je envie de participer à cette économie du choc, à m’impliquer dans le débat, comme on dit, à continuer à m’engueuler avec des inconnus (ou connus) sur Twitter, à redresser des torts ?
Je découvre que, de plus en plus, la réponse est un gros « pfouah non alors ». Cela a surtout à voir avec ce que j’ai envie de proposer au monde, en fait, à ma contribution au grand inconscient collectif, à l’impression que je laisse à chaque personne qui peut passer par ici lire des trucs. Je ne dis pas que je vais me censurer, je dis que je suis un peu las (comme depuis un moment, à dire vrai) des débats dans des verres d’eau, des « gueux qui travestissent les paroles pour exciter des sots » (paraphrasant, mal, un des plus grands vers de la poésie, ever). On a un vrai problème de nos jours (et je ne suis assurément pas le premier à le pointer), c’est que ce qui obtient la parole n’est pas ce qui est le plus intelligent, ni même ce qui crie le plus fort, MAIS ce qui suscite le plus de polémique. Donald Trump l’a parfaitement pigé (c’est peut-être le seul truc qu’il a pigé).
Ce qui est quand même super fatigant. À tous les sens du terme : je ne compte les plus fois où, par le passé, j’ai flingué une matinée d’écriture parce que je me suis enlisé dans un conflit idiot sur un mur social quelconque qui n’a pas fait changer grand-chose et dont la conséquence la plus visible a été : moi, énervé, n’ayant rien branlé.
Je vis merveilleusement bien depuis que je consulte plus les réseaux et les mails qu’une unique fois par jour. (Article là-dessus à venir, en lien avec le teaser de la semaine dernière.) Je suis bien plus concentré sur ce que je dois faire, mon cœur de métier : écrire les meilleurs bouquins possibles. Je suis pris d’une haine de plus en plus profonde envers les réseaux sociaux dont l’économie, au bout du compte, consiste à accaparer l’attention de l’utilisateur le plus longtemps possible pour lui fourguer de la pub. Tout le monde s’y trouve, donc mon boulot nécessite que j’y reste, si je veux pouvoir le faire connaître aux gens chouettes qui y sont (et il y en a, plein). Et quand même, on partage de belles choses tous ensemble là-dessus, et merci ; mais bon, sans ça, et si j’étais un utilisateur lambda, je crois que j’aurais suivi le mouvement #deletefacebook. En fait, on n’a pas besoin de ces trucs-là. Régulièrement, un gourou technologique quelconque émerge et crie avoir vu la lumière en scandant : « JE ME SUIS DÉCONNECTÉ DE FACEBOOK UNE SEMAINE ET J’AI SURVÉCU » mais c’est une claire vérité. Malgré le XXIe siècle, malgré ces outils dans nos poches, on peut en faire des trucs bien mieux que les consulter compulsivement. On peut lire. On peut construire sa propre veille informative, soi-même. On peut jouer à un jeu qui ne nous demandera pas de regarder une pub et de cracher 1,99 € pour gagner 500 turbopièces pour jouer trois tours de plus.
Alain Damasio disait aux Utopiales, lors d’une conférence publique, que les outils technologiques diminuent notre puissance. Je n’ai jamais été d’accord avec cette affirmation : tout outil augmente la puissance de l’utilisateur, au contraire, dès lors qu’il n’en est pas esclave. La question n’a jamais été, de toute l’histoire humaine, dans la nature de l’outil mais dans l’usage qu’on en fait. Le truc, c’est que peu de gens ont seulement conscience qu’une utilisation responsable du smartphone est possible (et par responsable, j’entends : qui n’interfère pas avec des buts individuels dont l’ambition dépasse un tant soit peu le douzième check d’Instagram). Et donc, qu’elle peut être toxique.
Quelle valeur veut-on offrir le monde ? La postérité concerne tout le monde et personne : la postérité, c’est tout ce qu’on a fait aujourd’hui et qui restera avec les gens demain.
Bon, je suis parti un peu loin, mais je m’en fous, il n’y a plus de lecteurs, de toute manière. N’est-ce pas ?
(SEE WHAT I DID THERE?)
« Bon, je suis parti un peu loin, mais je m’en fous, il n’y a plus de lecteurs, de toute manière. N’est-ce pas ?
(SEE WHAT I DID THERE?) »
Oui, j’ai vu, c’est presque putaclic 😛 (ou, pour être précis, putacommentaire)
Eh merde, je suis tombé dans le panneau.
Bref, tout ça pour dire que l’on vit très bien – enfin, normalement, hein – sans facebook ou autre. Je m’étais dit que je créerai un compte pour mon auto-promo dès que je serais édité…
Ben j’y arrive pas.
Pas envie, genre pas envie.
On verra ; c’est vrai qu’en tant qu’outil promo, ça reste vaguement indispensable, mais qu’en sera-t-il dans quelques années ? (pour les jeunes américains, facebook n’est plus le réseau social n°1, c’est… YouTube (https://www.huffingtonpost.com/entry/facebook-not-dominant-teen-social-media-platform_us_5b114301e4b010565aab40d6))
En fait je crois qu’on en revient de plus en plus à constater que la promo, c’est quand même l’outil de pros qui vont rencontrer les gens capables de parler de votre boulot au bon endroit. Et je ne trouve pas ça plus mal, en fait. Mon boulot, c’est d’écrire des bouquins et potentiellement des conneries sur Internet, mais pour vendre son livre, l’auteur est souvent assez mal placé, en réalité. Je comprends ta situation. 🙂
Mon rythme de lecture augmente clairement lorsque le monde virtuel me saoule et que je décide de le regarder de plus en plus loin.
Quant au fait de susciter des commentaires ou des réactions, bien sûr, ça flatte l’ego, ça donne du courage, mais ça n’a jamais été mon objectif lorsque j’ai décidé de bloguer. J’avais simplement envie d’écrire à propos de mes lectures, mais pas de me mettre en avant, particulièrement. J’écris (parce que j’y prends plaisir), vous disposez. Aucune contrainte.
Tout pareil. Avec le blog, prioritairement, je paie ma dette karmique. (Mais forcément, j’ai envie de la payer correctement, quoi.)
– toutafé
– ya pu fb qui pue
– ya encore tw qui pue moins
– rss c’est le big pied godemichesque
Oui, rassure toi Lionel, on te lis… Bon j’avoue, j’ai juste cliqué parce qu’il y avait un chat et de la drogue 😉
L’utilité ou la non utilité des réseaux sociaux… c’es vrai que ça me questionne assez souvent, et que ça me désole aussi parfois en constatant que les clics vers mes articles les lus viennent de… Facebook.
Le polémiques sur les réseaux sociaux, à part de bouffer du temps et de l’énergie, ça ne sert pas à grand chose… J’en ai fais les frais une fois ou deux en donnant juste mon avis sincère sur une série, depuis j’évite parce que j’ai l’impression que certains sont inscrits au championnat du monde du Trollisme et en plus ils ne se dopent même pas….
Concernant les chiffres de ton blog, je ne sais pas si ça n’est pas un phénomène général avec le développement de Youtube, où beaucoup pense trouver l’Eldorado, comme si on s’exprimait ou on créait sur le net juste avec comme unique objectif de se faire de la thune..
Aaaah, très juste, merci d’avoir mentionné YT, je n’y avais pas pensé. M’est avis que ça va aussi être une bulle : à force de 99,9% de carrières de streamers ratées, la chute va être dure… En tout cas tu fais bien de te tenir loin des trolls. À force, de toute façon, ces « communautés » restent entre elles, et sont appelées à dépérir sur le long terme.
T’inquiètes pas, après YT, ils chercheront un autre Eldorado… Y’en a qui ce sont déjà tourné vers Instagram pour cela 😉
Bon, une chose est sûre : jamais personne ne se tournera vers Google+ en espérant faire de la Thune 😉
Aaah, je me rappelle quand on y est tous allés la fleur au fusil en disant que là-bas, ce serait différent.
Lolz.
Bah si, il y avait encore des lecteurs à la fin. Enfin, au moins une lectrice XD
La cocaïne, ça rend pas aimable. Faut sniffer des carottes, plutôt.
Très bien dit. Raison pour laquelle je n’ai plus le plaisir de te lire sur Facebook, mon compte s’ét… https://t.co/lNIgx33j6s
Je suis ce blog depuis quelques années, mais bien que je sois sur Facebook aussi j’ai plus tendance à accéder aux articles via la newsletter / les avis d’articles, comme plein d’autres blogs, en fait. Je laisse des « like » quand je tombe sur les posts FB que j’ai pour la plupart du temps déjà lus, pour aider les rédacteurs que j’apprécie à être visibles, mais je déteste ce système également – tout le monde devrait avoir la même visibilité.
Je partage tout à fait ta vision de la technologie, et je déplore aussi qu’un si petit nombre de gens, semble–il, se pose la question : « Qu’est-ce que je fais avec ma technologie, est-ce utile/nécessaire/responsable, et qu’est-ce que cela m’apporte de négatif ou positif ? » (On est d’accord, ça fait plusieurs questions) et adapte ses comportements et usages en conséquence.
Merci Tesra. J’espère que ces questionnements intégreront par exemple le système éducatif avant qu’on ne sacrifie trop de générations…
J’ai pas lu, c’était trop long ! ????
Mais je dois dire que j’ai quand même souri – beaucoup – à la référence à Alain. Comme quoi, même quasiment 2 ans après il fallait que ça sorte ????????
J’allais pas faire un article circonstancié et détaillé sur le truc, mais OUAIS, j’avoue. 😀
C’est drôle, Lionel, ces temps-ci je me faisais le même genre de réflexions concernant Facebook.
Yes. A tout 🙂 Et pareil… RS au point de survie virtuelle minimale, recentrage sur l’écriture (et bon sang ce qu’on est plus productif en ne likant plus du matin au soir) et mon blog (avec du coup une vision du blog, par ricochet, toute différente : plus authentique, moins nombriliste, plus pensé sur le long terme, etc.) J’aime beaucoup te lire et je le fais de plus en plus via, tout simplement, mes marque-pages. C’est moins régulier, mais je lis pour de vrai (lecture, pas survol). Et la qualité de lecture est très différente, quand on ne vient pas d’un flux RS – RSS est une bonne option, oui. L’une des tristes vérités de FB est que la plupart de ceux qui likent (ce qu’on perçoit plus quand on a une modeste fréquentation, car les chiffres sont plus vite comparables) ne cliquent pas sur le lien, et ne likent que le titre (voire même l’image…) Ma réflexion sur FB en est arrivée à n’être plus un simple écœurement humain par rapport à ses rouages, mais une inquiétude beaucoup plus profonde sur la façon dont on l’utilise (moins l’utilisateur lambda que les penseurs derrière la machine – plusieurs ayant depuis fait leur mea culpa par eux-mêmes… mais c’est trop tard).
Merci beaucoup, Yael, pour ton retour et ta lecture. Je me prends à espérer qu’on observe un virage semblable à l’effondrement de MySpace il y a dix ans… et que les abus de ces compagnies, peu à peu, montrent aux gens qu’il y a une valeur ajoutée à la vie privée (une proposition commerciale qui est en train de servir Apple, ce qui est plutôt paradoxal). Mais je suis peut-être un terrible optimiste (je préfère surtout envisager cela plutôt que l’inverse). Je crois en tout cas que Zuckerberg aura carrément à répondre de beaucoup au regard de l’histoire.
Ultra d’accord avec ce billet. Je fais partie des lecteurs silencieux et je lis attentivement ou presque tes articles ^^. Pour ma part, j’ai créé un profil FB spécifiquement lié à la lecture/écriture, mais j’arrive encore à tomber dans le piège du scrolling et de la réaction indignée… Je me passerais bien de FB, mais ce qui m’ennuie, c’est de rater les partages des personnes auxquelles je suis abonnée, qui ne sont pas leur travail et qui partagent quelque chose qui leur semble intéressant. C’est l’occasion de découvrir de nouvelles choses… Mais en même temps, c’est de plus en plus difficile de voir du nouveau, parce que l’algo d’affichage a tendance à boucler sur les mêmes publications. Rageant ^^
Merci Camille, on est bien d’accord ! ????
oh, merci pour le lien RSS !
Je fais également partie des lecteurs silencieux du blog et de la page, et de ceux qui arpentent les réseaux sociaux sans rentrer dans les débats. J’essaie même de ne plus lire les commentaires sur certains sujets, parce que même sans participer, on s’énerve très vite. Je ne sais pas si la tactique d’évitement est la meilleure, surtout d’un point de vue collectif, car on laisse peut-être trop la parole à ceux qui la monopolisent déjà… Je n’en suis pas toujours fière, mais en même temps, rien ne me parle plus que c’est phrase-ci : « je ne compte les plus fois où, par le passé, j’ai flingué une matinée d’écriture parce que je me suis enlisé dans un conflit idiot sur un mur social quelconque qui n’a pas fait changer grand-chose et dont la conséquence la plus visible a été : moi, énervé, n’ayant rien branlé. » C’est peut-être un peu égoïste, mais au bout d’un moment, se battre contre des moulins à vent, c’est fatiguant et c’est surtout stérile… tout en étant mauvais pour le moral ????
Ça fait des années que je te suis avec flux RSS, et lors de la panne technique, figure-toi que je t’ai même googlé pour vérifier qu’il t’était rien arrivé… Et quand j’ai lu ton article mea culpa j’étais juste morte de rire. Donc, quand on s’en sert correctement, vive le RSS 😀
Merci Maloriel ! (Et je te dois toujours un mail ! Désolé 🙁 )
[…] vu, auguste lectorat, je suis prêt à tout pour remonter mes stats de lecture. […]
Pour un Facebook plus constructif, je m’efforce de commenter tous tes articles sur l’écriture que je vois passer – je persiste à croire qu’il y a mieux à faire avec cet outil qu’un terrain de jeu pour trolls stériles – bon, c’est mon côté Bisounours, aussi… Et au passage, je conseille ton blog en ce moment même – enfin ces jours-ci^^ Bref, merci de poster du contenu littéraire ici !
Hé, c’est vraiment super, merci beaucoup à toi ! J’espère aussi qu’on peut faire mieux avec Facebook, le problème c’est que l’entreprise me semble pourrie en son cœur, et je commence à me demander de plus en plus si on peut « réparer » Facebook. En tout cas, merci à toi de répandre la Bisounours attitude, ça fait super du bien ????
Je pense que nous sommes nombreux à en être là, lassés de Facebook, et en même temps, comme tu le dis : “Tout le monde s’y trouve, donc mon boulot nécessite que j’y reste, si je veux pouvoir le faire connaître aux gens chouettes qui y sont (et il y en a, plein). Et quand même, on partage de belles choses tous ensemble là-dessus.” (Chouette article, as usual.)
Thanks ! ????
J’ai supprimé, par jeu avec des potes, l’appli Facebook de mon téléphone. A la base je comptais bien vu la réinstaller et puis… non.
Du coup ma concentration lors de mes lectures en transport s’est lourdement amélioré, sans l’appel du pied constant des stimuli incessants du réseau social. J’ai des projets d’écritures à partir de septembre, je pense qu’avoir sauté le pas en amont va clairement me faciliter la tâche pour focaliser mon attention.
Je pense tout comme toi que la technologie n’est pas le problème en soit : c’est l’usage qu’on en fait qui pose problème. Dans de très nombreux cas, les inventeurs sont vites dépassés par leurs idées (voire effrayés) quand le marketing s’en empare.
Niveau veille, j’ai repris une utilisation plus régulière de Netvibes après avoir fait un peu de ménage dans les flux que je suis. Du coup, je passe moins de temps à chercher l’info et j’ai assez de flux différents pour ne rien rater sur les sujets qui m’intéressent (pour le taf comme pour Vampirisme.com), surtout en me focalisant sur les sources anglophones.
Le RSS est vraiment une super technologie. J’espère qu’on va réussir à la ramener un peu d’entre les morts… Surtout que ça n’est vraiment pas difficile de s’en servir aujourd’hui. En tout cas, même chose : depuis que je vérifie réseaux et mails une fois par jour, ma productivité est montée en flèche.
Très bonne réflexion sur Facebook… c’est pas bête le une fois/jour.
Continue à payer ta dette karmique. On est plein de lecteurs silencieux à adorer ça 🙂
Merci beaucoup ! Ça fait bien plaisir à lire ????
[…] sur Internet et l’économie du scandale a généré un certain nombre de réactions positives (et en même temps assez désabusées), […]