Son invasion régulière et méthodique de nos vies privées, son rôle prépondérant dans la propagation d’hallucinations collectives, le danger qu’elle représente dans la défense des institutions démocratiques, sa mauvaise foi absolue dès qu’il est question de limiter un tant soit peu sa collecte de données personnelles, ses mensonges incessants et sa manie de revenir sur ses engagements (vous avez vu l’écran de partage de données dans WhatsApp ?), sa sociopathie dans l’usage de « l’engagement » comme métrique au lieu de se soucier de la qualité des interactions…
Facebook, rôtis en enfer, virus de l’esprit, de la modération et de la joie de vivre.
Vous trouvez que je sur-réagis ? John Gruber (blogueur tech respecté) a compilé la plus accessible des listes de casseroles attachées à cette entreprise. Et je vous préviens, elle est aussi révoltante qu’interminable. Si le président de la NAACP qualifie Facebook de « menace pour la démocratie », c’est bien qu’il y a un énorme problème, et c’est une citation parmi beaucoup, beaucoup d’autres.
J’ai désactivé tous mes comptes sociaux il y a plus de six mois, à commencer par Facebook parce que je ne pouvais plus, en bonne conscience, continuer à me servir de cette plate-forme (et l’alimenter) en ignorant les dégâts qu’elle cause à notre monde. Mais les comptes existaient toujours, même invisibles, et ça me dérangeait depuis un moment, tant au niveau de la cohérence personnelle que du fait que, malgré tout, je continuais à ajouter « 1 » au nombre des utilisateurs dont peur se regorger cette entreprise criminelle.
Je suis maintenant débarrassé définitivement de ce fardeau. Attention, je ne vous donne pas de leçons, vous faites ce que vous voulez. Mais jetez quand même un œil à la liste ci-dessus. Et n’ayez pas peur de quitter la plate-forme. Non seulement on vit très bien sans, on vit mieux. Je peux en témoigner.
Note de bas de page : si un jour se crée un compte ou une page à mon ancienne adresse, facebook.com/lioneldavoust, il est donc évident que ça n’est pas moi, ou bien vous serez les premier·es prévenu·es.
On ne sait jamais, des fois que Mark Zuckerberg passe un pacte avec le diable pour s’acheter une âme.
Je viens de me rendre compte que mon « agent » (autrement dit mon amoureux^^) avait seulement désactivé et pas supprimé mon compte Facebook (peut-être a-t-il eu peur que je revienne sur ma décision ?) Je vais lui demander de s’en occuper tout de suite ! (Oui, je n’ai pas les mots de passe, il ne gérait qu’une page publique pour mes bouquins).
Hey, mais ça fait plus de deux ans que je n’ai plus de réseau social excepté Tumblr, qui fonctionne au ralenti. Je confirme qu’on vit bien mieux sans ! Je suis toujours une fille angoissée, mais aujourd’hui c’est très gérable. J’arrive même à avoir des journées entières sans contrariété !
Ah mais c’est super ça, que tu puisses être sans contrariété 😊
C’est vrai que Facebook offre la possibilité de désactiver son compte éternellement. Ce qui est pratique… mais nous fait toujours compter dans leurs statistiques d’usage.
Cela ne les empêche pas de profiler même les personnes qui ne sont pas inscrites. Mais plus on enquiquinera Mark Zuckerberg, mieux on se portera. 😁
Na 😛
Certains événements récents et surtout une envie de sortir de là depuis un bout – j’ai des contacts professionnels qui malheureusement ne se font pas ailleurs aussi j’ai dû peser le pour – ces contacts et le contre (la polarisation excessive de tout le monde y compris moi – ainsi que les dégâts collatéraux qui vont avec)
Dont acte, j’en sors dimanche et cette fois c’est pour de bon. #solidaire 😉 je vais continuer a poster sur mon site perso et sur mon site pro.
Yes !
Bravo Nathalie et bienvenue de l’autre côté du miroir. Je te souhaite la même sérénité et la même impression de respiration que j’ai éprouvée à ma sortie ! Une fois le petit pincement de manque passé, quelles concentration et tranquillité sans cette pression constante… 🙂
J’aimerai bien faire pareil mais la question de savoir comment rester en contact « lâchement / à faible intensité » avec des amis / contacts / famille à l’autre bout du monde sans Facebook se pose franchement
J’ai repris mes mails, mes SMS et mon téléphone, et c’est vrai que les contacts sont moins fréquents et demandent plus d’intentionnalité, mais la qualité des interactions y gagne beaucoup. 🙂
Quand les personnes sont à l’autre bout du monde c’est plus compliqué mais je il faut que j’y réfléchisse car Facebook me fait sans doute plus de mal que de bien….