Apprenez le Markdown en trois minutes
Qu’est-ce que ce Markdown dont l’existence atteint de plus en plus la conscience du grand public à la faveur des apps de notes reliées comme Obsidian ? Ce n’est pas le jumeau caché du compositeur de la BO d’X-Files, mais une manière de mettre en forme un texte qui est simple, légère et surtout portable. Vous voyez la galère que vous avez à mettre en forme votre fichier Word ? Ben le Markdown, exactement l’inverse.
En pratique : vous avez un fichier en texte brut (donc lisible par absolument tout). Pour indiquer italiques, gras, titres, vous placez des balises courantes dans le texte, et toute application capable de reconnaître le Markdown (soit l’écrasante majorité d’entre elles : Obsidian, Ulysses, iA Writer, Roam Research, Bear…) les comprendra pour retranscrire le formatage. Vous vous concentrez donc sur le contenu, pas sur le contenant.
Et c’est vraiment hyper simple. Vous n’avez besoin que de connaître deux symboles pour réaliser 90% de ce dont vous aurez jamais besoin : quand je dis trois minutes pour apprendre les bases, c’est presque trop. On y va :
- Les titres sont indiqués par un hash :
#
. Le niveau hiérarchique du titre est indiqué par le nombre de hashes. Un hash :# Titre de niveau 1
. Deux hashes :## Titre de niveau 2
. On ne peut pas faire plus simple (ça va jusqu’au niveau 6,###### Comme ça
). - Les textes en italiques sont encadrées d’astérisques simples :
*ceci sera en italiques*
. - Les textes en gras sont encadrées d’astérisques doubles :
**et ça c'est du gras**
.
(Moyen mnémotechnique pour se rappeler les astérisques simples ou doubles : les italiques sont discrètes, donc il y a deux moins d’astérisques que pour le gras, que l’on veut visible, donc qui en nécessite deux fois plus.)
Par exemple, dans Ulysses, ça se présentera comme ça :
Ne me dites pas que c’est compliqué.