Ceci est une histoire vraie :
Payer une facture en France (en l’occurrence, soins exceptionnels) :
- Recevoir la notification papier.
- Constater la présence d’un papillon à détacher à renvoyer avec son chèque.
- Constater qu’on n’a plus de chéquier depuis très longtemps.
- Chercher – et trouver – en petit sur le document la mention d’un portail de paiement des finances publiques.
- Aller sur ledit portail.
- Constater qu’il ne marche pas avec Safari. Sortir le Chrome qu’on garde pour ce genre d’occasions.
- Remplir le numéro de client.
- Remplir le numéro de facture.
- Remplir le numéro d’ordre.
- Constater que le numéro d’ordre n’est pas bon.
- Le recopier à nouveau.
- Constater qu’il est toujours faux, malgré l’assurance de l’avoir tapé correctement.
- Scruter la facture. Constater qu’il existe un autre numéro d’ordre, qui porte exactement le même nom que le premier, ailleurs sur le document, pas du tout à côté des précédents identifiants parce que fuck you that’s why.
- Rentrer ce numéro d’ordre.
- Ouf, ça marche.
- Valider le paiement.
- Temps consacré : 7 minutes.
Payer une facture en Australie (quelle qu’elle soit) :
- Aller directement à la section dite BPAY, laquelle est standardisée pour toutes les factures.
- Aller dans son appli bancaire. Rentrer le numéro d’émetteur BPAY.
- Constater que l’application confirme, en toutes lettres, le nom de l’émetteur avec le numéro rentré.
- Rentrer son numéro de client.
- Payer.
- Temps consacré : 15 secondes.
Bonus : Se rappeler que, à l’avenir, toute facture émise par le même organisme pourra être payée directement dans la section BPAY avec les mêmes identifiants dorénavant enregistrés et que le temps de l’opération sera quasi instantané.

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