2019

Youpi.

Veuille agréer, par la présente, auguste lectorat, que je suis reconnecté au vaste monde, et veuille recevoir avec mes vœux les meilleurs : pas du vœu de supermarché venu à grands renforts de carbone d’une usine lointaine, non non non, du bon vœu élevé au grain qui a couru en liberté jusqu’à ton petit cœur sensible, car nous sommes tous gentils ici, mais faut pas le dire, parce qu’on a une réputation à tenir.

Encore merci pour votre soutien en 2018, en espérant le mériter encore en 2019 : je pense que mon souhait de base, comme ça, ça va être : prenez soin de vous. Écoutez-vous, allez là où vos tripes ou votre cœur vous le dictent (selon votre confort avec la métaphore gastrique – le siège de l’âme se trouve-t-il au niveau de l’intestin grêle ?), et ne faites rien dont vous sachiez que le regretterez plus tard.

2019-01-21T08:43:23+01:00lundi 7 janvier 2019|À ne pas manquer|6 Commentaires

Les Questions dangereuses à présent disponible en précommande (bonus : date de sortie)

MAIS OUI.

Si tu es du genre à fêter Noël en janvier parce que tu es un révolutionnaire dans l’âme, cette information est pour toi ; si tu es un conventionnel qui le fête en décembre, elle est pour toi aussi, parce que c’est tellement bien que tu vas pas vouloir passer à côté, si ?

Attention, je sais trouver des chats mignons plein dans l’Internet :

Achète ce livre, regarde, je suis tout interloqué à l’idée que tu ne le fasses pas. Miaou. (Photo Anton Darius)

Couv. Ammo

Donc ! À sa sortie, Les Questions dangereuses sera sans doute possible le meilleur livre que 2019 aura vu jusqu’ici, puisqu’il sort le 3 janvier. Il sera disponible à pas cher du tout (4,90 en papier ! 1,99 en numérique ! UN QUATRE-VINGT-DIX-NEUF ! Plus rien ne vaut ce prix-là de nos jours, même pas un litre d’essence, c’est vous dire si c’est pas cher). En numérique, il est disponible sans DRM si vous le souhaitez, directement chez l’éditeur, ou avec DRM si vous préférez, moi je juge pas. Tous les liens idoines sont sur la page du livre.

Quelle est la quatrième de couverture ? Je suis drôlement content que vous me posiez la question, parce que je l’ai :

La quatrième de couverture (ooh)

1637 : Qui a assassiné le docteur Lacanne, en plein château de Déversailles ? Pour connaître la réponse à cette question, le mancequetaire Thésard de la Meulière, son libram à la main, est prêt à résoudre les énigmes les plus perfides… jusqu’aux confins de l’indicible.

Romancier émérite, Lionel Davoust navigue aussi bien dans les eaux du polar (pour la série « Léviathan ») que celles de l’imaginaire et notamment de la fantasy (La Messagère du Ciel, prix Elbakin.net, ou bien encore Port d’âmes). Avec Les Questions dangereuses, dans une édition complétée d’une longue interview, il nous offre un récit haut en couleur dans lequel la moindre énigme peut vous coûter la vie…

Pour mémoire, auguste lectorat, si tu te demandes pourquoi chaque article qui parle de ce livre tend à être encore plus primesautier et cabotin que d’habitude, c’est qu’il est né d’une idée dont je me suis dit « c’est trop idiot pour que je ne l’écrive pas ».

Si tu as aimé « Tuning Jack » (disponible en accès libre ici), « L’Impassible armada », la novella « L’Importance de ton regard » ou, plus récemment, « Bienvenue à Magicland », tu peux y aller, auguste lectorat, c’est de la bonne, et je promets que je n’avais rien pris pour écrire ce texte, et heureusement, parce que je n’ose imaginer ce qu’on aurait risqué.

Sérieusement, j’espère que ça vous divertira aussi souvent que je me suis dit, en substance, « huhuhuhu » au cours de l’écriture.

La page du livre (avec des liens pour précommander, mais si tu peux, va plutôt, comme toujours, chez ton libraire préféré).

2018-12-11T21:48:15+01:00mercredi 12 décembre 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Les Questions dangereuses à présent disponible en précommande (bonus : date de sortie)

Site un peu cassé tout réparé

C’est évidemment quand tu es à la bourre sur à peu près tout que ça se produit : tu fais pas gaffe, tu appuies sur le mauvais bouton qui dit « ton site sera plus rapide, plus joli, tes visiteurs t’en remercieront avec des brassées de fleurs et moult achats de La Fureur de la Terre » (je jure qu’il existe un bouton comme ça) (je dois avoir une installation de WordPress russe) et PAF les menus ne fonctionnent plus, la moitié s’est évaporée, et l’autre occupe tout l’écran jusqu’à tes pieds, ce qui rend la lecture un peu compliquée.

Après quelques vaines tentatives d’essayer d’injecter le SQL dans la variable locale pour libérer le buffer de tessellation flottante, j’ai déclaré forfait, comme ça :

FORFAIT !

Et je me suis remercié mille fois tout seul d’avoir acheté il y a un an une solution de backup automatique pour le site. J’ai donc enclenché la rétrogradation du site à la version de dimanche dernier qui fonctionnait bien, et…

… ça n’a pas marché.

Ah.

« Allô, Marcel Kenobi ! Au secours, vous êtes mon seul espoir. »

Je dois encore une fière chandelle du pied à Marcel, de Mistic, mon hébergeur, qui a gentiment récupéré mon backup de 2 Go et des bananes et qui s’est chargé lui-même d’injecter le SQL dans la variable locale pour libérer le buffer de tessellation flottante pour retrouver ce lieu splendide que toute la communauté science-fictive de Plan-de-Cuques nous envie. Un immense merci, donc, à Marcel et Mistic.ch. Ah, c’est pas chez Sivit qu’on aurait du service comme ça, allez chez lui pour vous faire héberger vos sites, et je ne touche même pas de commission en disant ça. Faites travailler les petites entreprises de proximité, messieurs-dames : c’est bon pour le karma et on est bien mieux traité qu’ailleurs, what’s not to like ? 

Donc, nous sommes de retour dans le clous. Une poignée de commentaires (ceux postés lundi) a été perdue, et j’en suis désolé. Morale de l’histoire : les boutons dans WordPress, c’est un peu comme les poulets dans les donjons : ON N’Y TOUCHE PAS.

Cela me montre aussi une fois de plus que le site craque aux entournures un peu partout. Il traîne beaucoup, BEAUCOUP d’historique et de personnalisations / hacks maison qui rendent la maison pas mal branlante. (En même temps, l’incarnation actuelle va fêter ses dix ans l’année prochaine – dix ans de WordPress, eh ouais.) J’ai le projet de faire un peu table rase de tout ça pour repartir sur des bases assez nouvelles, et je m’en occuperai probablement l’année prochaine, pendant le repos post-Fureur de la Terre. Dans l’intervalle, désolé, va falloir encore qu’on compose avec les petites bugouilles qui traînent. Après, on les remplacera par d’autres, ça va être super, vous allez voir.

2018-11-28T17:13:52+01:00jeudi 29 novembre 2018|À ne pas manquer|5 Commentaires

Ce samedi, rencontrons-nous autour de l’imaginaire à Sèvres !

Sèvres ! C’est proche de Paris ! (Et pas de Babylone, je vous ai vu venir, humph.) Et c’est bien, car il n’y a pas tant que cela d’événements relatifs à l’imaginaire dans la ville-lumière, et nous allons nous éclairer mutuellement de notre clarté… Je… Cette métaphore est naze.

MAIS l’événement est l’opposé de mes métaphores de blog (soit : l’opposé de naze), à ce que j’ai entendu dire, car devinez quoi ! Ce sera ! Ma première fois là-bas ! (Toute toute première fois.) Yeah.

Rendez-vous donc ce samedi, à la médiathèque de Sèvres dès 10h, ainsi qu’à tous les lieux indiqués sur l’affiche ci-contre, là → ou bien là ↑ si vous êtes sur mobile, enfin un mobile pas trop grand, parce que sinon après ça dépend, et ça peut, oui, oui, bel et bien dépasser.

Bref. Sèvres. Samedi. Super chouette. Venez. Sinon je continue cet article, et aucun de nous n’en envie de ça, on est bien d’accord.

Télécharger le programme complet de l’événement (en PDF). 

2018-11-15T17:12:55+01:00lundi 19 novembre 2018|À ne pas manquer|25 Commentaires

Les Questions dangereuses, livre à paraître aux éditions Hélios en janvier 2019

Ha, auguste lectorat ! Croyais-tu que j’allais seulement te donner des « Dieux sauvages » pendant toutes ces années ? OK, j’avoue, je le croyais aussi (et je ne râle absolument pas), mais une superbe proposition est arrivée : les éditions Hélios me font l’immense plaisir, honneur et privilège de rééditer en poche la novella (court roman) Les Questions dangereuses, publiée en 2011 dans l’anthologie De Capes et d’esprit vol. 2, dirigée par Éric Boissau et publiée chez Rivière Blanche.

Couv. Ammo

Je suis ravi car Les Questions dangereuses fait clairement partie de ces textes où je me suis dit, comme pour « Tuning Jack » ou « L’Île close » : « c’est une idée vraiment trop stupide pour que je ne l’écrive pas ».

De quoi ça s’agit

Ah, Batz ! Clerc, moine – que dis-je, philosophe ! – ce sont là les métiers à haut risque, non le nôtre. Nous au moins n’avons jamais aucun doute dans le maniement des armes, mais eux qui mijotent avec elles continûment sans jamais y échapper finissent par confondre Question et Réponse, oubliant qu’il y a l’extrémité que l’on empoigne et celle avec laquelle on tue.

Dans un Royaume de France où le plus grand danger n’est pas la rapière, mais une Question à laquelle on ignore la Réponse, Thésard de la Meulière et Batz d’Arctangente sont mancequetaires du roi : les plus fins esprits de la ville de Panâme, dévoués à la protection de la reine. Quand un meurtre ignominieux se trouve commis aux funérailles d’un héros national, Thésard se lance sans hésiter dans des investigations qui l’amèneront à dévoiler un complot d’envergure mondiale – et où son cerveau pourrait bien finir par couler par ses oreilles.

À propos de cette édition

Cette version chez Hélios sera augmentée d’un long entretien avec Nicolas Barret, où l’on causera de la vie, de l’univers et du reste (je m’avance moyennement, là). Actuellement, le texte seul reste disponible en numérique aux éditions ActuSF (disponible chez tous les bons disponibluteurs) et dans l’anthologie, bien sûr, mais cette version-là aura la superbe classe d’une splendide illustration réalisée par Ammo, tiendra tout seul sur une étagère (avez-vous remarqué qu’une liseuse ne tient pas toute seule ?), il y aura l’entretien qui révélera plein de secrets honteux sur moi1, et j’avoue que j’ai ri tout seul en relisant une vanne que j’avais oubliée en parcourant le texte juste avant de rédiger cette note de blog, et ça, auguste lectorat, dans le métier, on appelle ça UN PUTAIN DE BON SIGNE.

Enfin bref, vous aurez compris que j’essaie de vous dire que c’est bien, forcément, mais Les Questions dangereuses fait partie des textes idiots que je suis vraiment fier d’avoir commis, et j’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à le (re)découvrir, sachant qu’il est annoncé en papier chez Hélios pour, donc, janvier 2019.

Hardi, mancequetaires, ne vous posez pas de Question, la Réponse est l’achat de ce livre. Qui sait ce qui pourrait arriver sinon.

On en reparlera d’ici là, bien sûr.

  1. Dans la limite des stocks disponibles.
2019-01-07T05:43:25+01:00mercredi 24 octobre 2018|À ne pas manquer|5 Commentaires

Samedi à Grenoble : soirée spéciale éditions Critic !

Hé, auguste lectorat, tu savais que c’est le mois de l’imaginaire, en octobre ? Je l’ai dit l’année dernière. OK, d’accord, tu m’as percé à jour, je parlais l’année dernière d’octobre dernier, mais là, je parle de cet octobr-ci, et ça veut dire des tas de manifestations autour du livre de l’imaginaire. Par exemple, tu peux regarder là, ActuSF est très actif autour de cette initiative, mais quasiment toutes les librairies spécialisées ont préparé de belles choses, et…

… notamment, Decitre Grenoble (qui fait un travail phénoménal de suivi et de promotion autour de l’imaginaire de langue française – merci à Mathieu Betton) organise ce samedi une soirée de l’imaginaire avec Clément Bouhélier, Thomas Geha et moi-même.

Cela commencera à 19h15, on causera forcément un peu de nos actualités (pour moi « Les Dieux sauvages » et notamment Le Verrou du Fleuve, pour Thomas Geha Des Sorciers et des Hommes, pour Clément Bouhélier le diptyque « Olangar »), mais aussi de tout ce qu’on voudra, parce qu’on est comme ça, ouais.

Un immense merci à toute l’équipe de Decitre qui fait venir certains d’entre nous de la lointaine Bretagne, pour découvrir ce qu’est ce sud dont on entend tant parler (c’est-à-dire tout ce qui présente une latitude inférieure à celle de Nantes).

À samedi ! 

2018-10-29T15:20:36+01:00lundi 22 octobre 2018|À ne pas manquer|4 Commentaires

L’anthologie Dimension Technosciences @venir maintenant disponible partout

Couv. Grillon

C’est dit ! L’anthologie, qui pour mémoire fait se rencontrer science et science-fiction à travers des nouvelles suivies d’articles de fond réalisés par des chercheurs qui travaillent réellement sur les thématiques abordées, est à présent disponible chez tous les bons libraires, en papier comme en électronique.

Neuf nouvelles, autant d’articles, une science-fiction qui s’efforce de parler d’un avenir un peu plus positif que d’habitude, c’est de la belle, et un bel, ouvrage, dirigé par Thierry Bosch et Jean-Claude Dunyach. (Pour en savoir plus, ainsi que sur « Changelin », mon humble participation à l’anthologie, c’est ici.)

Le livre sera disponible notamment à Scientilivre ce week-end, où l’on en parlera, ainsi que de plein d’autres grandes choses en lien avec le livre et la science, sérieusement: what’s not to like?

2019-01-30T11:03:29+01:00jeudi 18 octobre 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur L’anthologie Dimension Technosciences @venir maintenant disponible partout

Rendez-vous ce week-end à Toulouse, à Scientilivre !

Je vois la ville en rose – je suppose que tout le monde l’a déjà faite mille fois, mais bon, moi c’est la première fois que je vais à Scientilivre, le festival du livre scientifique (ce qui n’oublie donc pas l’imaginaire), alors faut comprendre mon enthousiasme. Je serai donc présent ce week-end (20 et 21 octobre) à Labège (près de Toulouse) pour des rencontres, débats et dédicaces.

Le thème cette année est l’homme et l’animal, et je pense que je serai amené à ne pas seulement parler de fantasy et des « Dieux sauvages » : en tout cas, si l’occasion m’est donnée (et c’est probable !), je causerai aussi  avec joie de baleines, d’orques, de dauphins, et surtout de ce qu’ils évoquent dans l’inconscient collectif (ainsi que de l’intelligence qu’on leur attribue). Cela tombe bien, étant parti en volontariat en Islande au printemps plus ou moins toujours auprès de la même population d’orques et ayant pu voir beaucoup de comportements fascinants.

Parmi les interventions programmées de mon côté, il y aura :

Current Month

novembre

No Events

 

Le programme complet des conférences, débats, animations, expositions etc. est disponible ici.

2018-10-22T11:48:38+02:00lundi 15 octobre 2018|À ne pas manquer|3 Commentaires

Ce nouveau dictionnaire de fantasy donne la parole aux érudits, aux fans et aux auteurs

Je suis un peu désolé pour le titre en mode Buzzfeed (« Huit manières de tuer un Seigneur du Mal avec un trombone et du lembas, la #8 va vous étonner ») mais avec la chute totalement libre de l’audience en provenance de Facebook, je tente des trucs pour voir si le problème vient de moi (je ne crois pas) ou de Facebook (qu’il faudrait pouvoir tuer avec un trombone et du lembas).

Donc : aujourd’hui sort le Dictionnaire de la Fantasy, dirigé par Anne Besson aux éditions Vendémiaire. « Un dictionnaire de la fantasy ? Pour quoi faire ? » vous direz-vous peut-être, et si vous ne vous le dites pas, veuillez tolérer l’artifice rhétorique pour que je vous en parle, parce que celui-là a moult arguments à faire valoir, et je pense que c’est un ouvrage qui fera date.

Déjà, il est récent (duh), et cela signifie qu’il a suivi l’explosion du genre depuis les années 2000, qui a été porté à la connaissance du grand public par les adaptations ciné / télé de la Sainte Trinité (Seigneur des AnneauxHarry PotterGame of Thrones), mais aussi qu’il peut commencer à exprimer un recul sur le phénomène.

Ensuite, c’est un dictionnaire, mais presque davantage une encyclopédie en un seul volume : au lieu de composer une longue liste de noms et d’auteurs, la directrice d’ouvrage, Anne Besson, a pris la décision à mon sens excellente de se concentrer plutôt sur les thèmes, les approches, les tropes, plutôt que sur une ribambelle de noms dont l’obscurité va forcément grandissante avec leur nombre. On y trouve J. K. Rowling, J. R. R. Tolkien, C. S. Lewis, mais pas Fritz Leiber ni Roger Zelazny (cités néanmoins dans le corps des entrées et dans une liste d’œuvres de référence à explorer en fin d’ouvrage), par exemple. En résumé, on y décrit la fantasy, on l’aborde par sa substance et son histoire, plutôt que par une longue et assommante liste de titres où l’on se perdra dès la sixième référence. Et ça, c’est le Bien.

Je continue : c’est un dictionnaire en français, donc qui évoque en belle place toute la vivacité de la francophonie dans le genre. On y parle de Joseph Campbell et Robert Jordan, mais aussi d’Estelle Faye, Jean-Philippe Jaworski, Charlotte Bousquet, Aurélie Wellenstein, Alain Damasio, Mélanie Fazi, Pen of Chaos, Mathieu Gaborit, Léa Silhol (j’en passe, hein, pardon), jusqu’à Théophile Gautier.

Et puisque je parle des noms, Anne Besson, qui représente donc une des références majeures du genre aujourd’hui en France, n’a pas dirigé uniquement un ouvrage érudit à la destination des érudits : elle a composé son équipe autour d’une décision forte que je salue là aussi profondément, et c’est de rassembler des profils de tous horizons, comprenant bien entendu des spécialistes universitaires, mais aussi des spécialistes du fandom (l’équipe du site de référence Elbakin.net a apporté une forte contribution à l’ouvrage), et… des auteurs. Non seulement ce Dictionnaire de la Fantasy propose-t-il des analyses et des monographies de haute volée, mais il s’insère dans un matériau théoriquement indissociable des genres, leur communauté, ainsi que leurs artisans. Ce qui offre des témoignages à mon sens trop rares sur l’esprit d’une littérature, à travers ceux qui la vivent, qui en vivent, et pas seulement ceux qui l’étudient (même si, nous sommes bien d’accord, hein, une telle somme de connaissances sur un domaine doit absolument commencer par eux).

Alors oui, bon, j’en parle, j’y ai participé, donc je vous en dis du bien, mais c’est pas difficile, dès les premières étapes, cet esprit transparaissait et c’était pour moi autant un honneur qu’un véritable plaisir d’apporter une toute petite pierre à l’ouvrage. J’ai eu l’occasion de parler dans cet ouvrage de certains thèmes qui ne devraient pas être entièrement surprenants si vous êtes tombé un jour sur un de mes bouquins (sans vous faire mal) : la mer, la religion, l’empire, la guerre, la loi et le chaos… Mais aussi le jeu vidéo, la traduction, la critique littéraire, etc. ce qui m’a donné l’occasion d’établir enfin de manière rigoureuse et dans un cadre un peu plus pérenne ce que je pouvais avoir humblement découvert et compris sur certains de ces domaines à force de les pratiquer / côtoyer / étudier.

Un très grand et humble merci à Anne Besson, donc, pour son appel à participer à cette belle et impressionnante entreprise collective, et pour m’avoir laissé gamberger sur mes marottes. C’est un sentiment étrange, parce que j’ai l’impression que s’il doit rester un jour un truc de ce que j’ai pu raconter et vaguement entrevoir lors de mon bref séjour dans cette réalité de son et lumière, il y aura ça, et peut-être juste ça, mais hé, ça serait déjà pas si mal, j’ai profondément conscience que tout le monde n’a pas cette chance, et bon sang, je suis honoré, je vous l’ai dit ? Donc, merci, et je l’ai déjà dit aussi, bref, je la ferme, allez là-bas :

La page de l’ouvrage sur le site des éditions Vendémiaire.

2018-12-10T18:46:38+01:00jeudi 4 octobre 2018|À ne pas manquer|2 Commentaires

Rendez-vous ce week-end aux Aventuriales, près de Clermont-Ferrand !

Affiche Sandrine Gestin

Ménétrol, c’est quand même un super nom de village pour installer un festival d’imaginaire. Je veux dire, c’est comme un troll ménestrel. Une grosse bête magique sympa comme tout avec un luth. Ou une mandoline. Enfin bref.

Ce week-end, je ferai la grosse bête (pas vraiment) magique et (c’est le but) sympa : à Ménétrol se tiennent les Aventuriales, samedi et dimanche 29 et 30 septembre. Un chouette festival avec une ambiance hyper conviviale, dans un joli cadre, et dans une région où il n’y pas tant d’événements dédiés à l’imaginaire que ça : si vous ne venez pas alors que vous êtes dans le coin, vous avez intérêt à produire un sacré mot d’excuse, et attention, je saurai reconnaître si vous avez imité la signature de vos parents.

Je proposerai aussi une conférence sur la procrastination et la motivation des auteurs. On va s’avouer qu’on a parfois du mal, on va se taper sur l’épaule en se disant que ça arrive aux meilleurs, et surtout, on va étudier pourquoi ça arrive, et ce qu’on peut faire contre (avec plein de stratégies tirées de mon humble expérience personnelle de type qui a parfois tendance à fuir le clavier en criant AAAAAAH parce que ça fait peur).

Regardez, y a même une vidéo pour vous dire coucou, certifiée avec le soleil dans la tronche™.

Toutes les informations sur le site idoine (j’aime ce mot, idoine, on dirait un truc qui se mange, genre les flacons idoines). (Bon, je crois vraiment qu’il faut que j’arrête de parler.)

2018-10-01T10:35:28+02:00lundi 24 septembre 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Rendez-vous ce week-end aux Aventuriales, près de Clermont-Ferrand !
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