Rendez-vous ce week-end à Toulouse, à Scientilivre !

Je vois la ville en rose – je suppose que tout le monde l’a déjà faite mille fois, mais bon, moi c’est la première fois que je vais à Scientilivre, le festival du livre scientifique (ce qui n’oublie donc pas l’imaginaire), alors faut comprendre mon enthousiasme. Je serai donc présent ce week-end (20 et 21 octobre) à Labège (près de Toulouse) pour des rencontres, débats et dédicaces.

Le thème cette année est l’homme et l’animal, et je pense que je serai amené à ne pas seulement parler de fantasy et des « Dieux sauvages » : en tout cas, si l’occasion m’est donnée (et c’est probable !), je causerai aussi  avec joie de baleines, d’orques, de dauphins, et surtout de ce qu’ils évoquent dans l’inconscient collectif (ainsi que de l’intelligence qu’on leur attribue). Cela tombe bien, étant parti en volontariat en Islande au printemps plus ou moins toujours auprès de la même population d’orques et ayant pu voir beaucoup de comportements fascinants.

Parmi les interventions programmées de mon côté, il y aura :

Current Month

juillet

No Events

 

Le programme complet des conférences, débats, animations, expositions etc. est disponible ici.

2018-10-22T11:48:38+02:00lundi 15 octobre 2018|À ne pas manquer|3 Commentaires

Ce nouveau dictionnaire de fantasy donne la parole aux érudits, aux fans et aux auteurs

Je suis un peu désolé pour le titre en mode Buzzfeed (« Huit manières de tuer un Seigneur du Mal avec un trombone et du lembas, la #8 va vous étonner ») mais avec la chute totalement libre de l’audience en provenance de Facebook, je tente des trucs pour voir si le problème vient de moi (je ne crois pas) ou de Facebook (qu’il faudrait pouvoir tuer avec un trombone et du lembas).

Donc : aujourd’hui sort le Dictionnaire de la Fantasy, dirigé par Anne Besson aux éditions Vendémiaire. « Un dictionnaire de la fantasy ? Pour quoi faire ? » vous direz-vous peut-être, et si vous ne vous le dites pas, veuillez tolérer l’artifice rhétorique pour que je vous en parle, parce que celui-là a moult arguments à faire valoir, et je pense que c’est un ouvrage qui fera date.

Déjà, il est récent (duh), et cela signifie qu’il a suivi l’explosion du genre depuis les années 2000, qui a été porté à la connaissance du grand public par les adaptations ciné / télé de la Sainte Trinité (Seigneur des AnneauxHarry PotterGame of Thrones), mais aussi qu’il peut commencer à exprimer un recul sur le phénomène.

Ensuite, c’est un dictionnaire, mais presque davantage une encyclopédie en un seul volume : au lieu de composer une longue liste de noms et d’auteurs, la directrice d’ouvrage, Anne Besson, a pris la décision à mon sens excellente de se concentrer plutôt sur les thèmes, les approches, les tropes, plutôt que sur une ribambelle de noms dont l’obscurité va forcément grandissante avec leur nombre. On y trouve J. K. Rowling, J. R. R. Tolkien, C. S. Lewis, mais pas Fritz Leiber ni Roger Zelazny (cités néanmoins dans le corps des entrées et dans une liste d’œuvres de référence à explorer en fin d’ouvrage), par exemple. En résumé, on y décrit la fantasy, on l’aborde par sa substance et son histoire, plutôt que par une longue et assommante liste de titres où l’on se perdra dès la sixième référence. Et ça, c’est le Bien.

Je continue : c’est un dictionnaire en français, donc qui évoque en belle place toute la vivacité de la francophonie dans le genre. On y parle de Joseph Campbell et Robert Jordan, mais aussi d’Estelle Faye, Jean-Philippe Jaworski, Charlotte Bousquet, Aurélie Wellenstein, Alain Damasio, Mélanie Fazi, Pen of Chaos, Mathieu Gaborit, Léa Silhol (j’en passe, hein, pardon), jusqu’à Théophile Gautier.

Et puisque je parle des noms, Anne Besson, qui représente donc une des références majeures du genre aujourd’hui en France, n’a pas dirigé uniquement un ouvrage érudit à la destination des érudits : elle a composé son équipe autour d’une décision forte que je salue là aussi profondément, et c’est de rassembler des profils de tous horizons, comprenant bien entendu des spécialistes universitaires, mais aussi des spécialistes du fandom (l’équipe du site de référence Elbakin.net a apporté une forte contribution à l’ouvrage), et… des auteurs. Non seulement ce Dictionnaire de la Fantasy propose-t-il des analyses et des monographies de haute volée, mais il s’insère dans un matériau théoriquement indissociable des genres, leur communauté, ainsi que leurs artisans. Ce qui offre des témoignages à mon sens trop rares sur l’esprit d’une littérature, à travers ceux qui la vivent, qui en vivent, et pas seulement ceux qui l’étudient (même si, nous sommes bien d’accord, hein, une telle somme de connaissances sur un domaine doit absolument commencer par eux).

Alors oui, bon, j’en parle, j’y ai participé, donc je vous en dis du bien, mais c’est pas difficile, dès les premières étapes, cet esprit transparaissait et c’était pour moi autant un honneur qu’un véritable plaisir d’apporter une toute petite pierre à l’ouvrage. J’ai eu l’occasion de parler dans cet ouvrage de certains thèmes qui ne devraient pas être entièrement surprenants si vous êtes tombé un jour sur un de mes bouquins (sans vous faire mal) : la mer, la religion, l’empire, la guerre, la loi et le chaos… Mais aussi le jeu vidéo, la traduction, la critique littéraire, etc. ce qui m’a donné l’occasion d’établir enfin de manière rigoureuse et dans un cadre un peu plus pérenne ce que je pouvais avoir humblement découvert et compris sur certains de ces domaines à force de les pratiquer / côtoyer / étudier.

Un très grand et humble merci à Anne Besson, donc, pour son appel à participer à cette belle et impressionnante entreprise collective, et pour m’avoir laissé gamberger sur mes marottes. C’est un sentiment étrange, parce que j’ai l’impression que s’il doit rester un jour un truc de ce que j’ai pu raconter et vaguement entrevoir lors de mon bref séjour dans cette réalité de son et lumière, il y aura ça, et peut-être juste ça, mais hé, ça serait déjà pas si mal, j’ai profondément conscience que tout le monde n’a pas cette chance, et bon sang, je suis honoré, je vous l’ai dit ? Donc, merci, et je l’ai déjà dit aussi, bref, je la ferme, allez là-bas :

La page de l’ouvrage sur le site des éditions Vendémiaire.

2018-12-10T18:46:38+01:00jeudi 4 octobre 2018|À ne pas manquer|2 Commentaires

Rendez-vous ce week-end aux Aventuriales, près de Clermont-Ferrand !

Affiche Sandrine Gestin

Ménétrol, c’est quand même un super nom de village pour installer un festival d’imaginaire. Je veux dire, c’est comme un troll ménestrel. Une grosse bête magique sympa comme tout avec un luth. Ou une mandoline. Enfin bref.

Ce week-end, je ferai la grosse bête (pas vraiment) magique et (c’est le but) sympa : à Ménétrol se tiennent les Aventuriales, samedi et dimanche 29 et 30 septembre. Un chouette festival avec une ambiance hyper conviviale, dans un joli cadre, et dans une région où il n’y pas tant d’événements dédiés à l’imaginaire que ça : si vous ne venez pas alors que vous êtes dans le coin, vous avez intérêt à produire un sacré mot d’excuse, et attention, je saurai reconnaître si vous avez imité la signature de vos parents.

Je proposerai aussi une conférence sur la procrastination et la motivation des auteurs. On va s’avouer qu’on a parfois du mal, on va se taper sur l’épaule en se disant que ça arrive aux meilleurs, et surtout, on va étudier pourquoi ça arrive, et ce qu’on peut faire contre (avec plein de stratégies tirées de mon humble expérience personnelle de type qui a parfois tendance à fuir le clavier en criant AAAAAAH parce que ça fait peur).

Regardez, y a même une vidéo pour vous dire coucou, certifiée avec le soleil dans la tronche™.

Toutes les informations sur le site idoine (j’aime ce mot, idoine, on dirait un truc qui se mange, genre les flacons idoines). (Bon, je crois vraiment qu’il faut que j’arrête de parler.)

2018-10-01T10:35:28+02:00lundi 24 septembre 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Rendez-vous ce week-end aux Aventuriales, près de Clermont-Ferrand !

Thomas Geha et moi en entretien sur RCF Alpha aujourd’hui et samedi

Hey ! Ho ! Arnaud Wassmer, l’excellent et enthousiaste animateur de Regards Culture, sur RCF Alpha, nous a fait le plaisir à Thomas Geha et moi de nous recevoir une nouvelle fois pour parler de nos actualités. Thomas Geha est venu parler de Des Sorciers et des Hommes, son excellent roman de sword and sorcery paru chez Critic au printemps ; pour ma part, je revenais discuter des Dieux sauvages et notamment du  Verrou du Fleuve. Ce fut pour nous l’occasion de parler de l’importance de l’imaginaire pour le monde, du poids des histoires et de leur lien avec l’Histoire…

L’émission passe aujourd’hui jeudi à 11h et 19h30 et repassera samedi à 17h30. Pour écouter RCF Alpha en ligne ou trouver la fréquence dans votre région, rendez-vous sur le site.

2018-09-25T17:47:30+02:00jeudi 20 septembre 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Thomas Geha et moi en entretien sur RCF Alpha aujourd’hui et samedi

Long entretien et lectures du Verrou du Fleuve cette semaine en radio

Dernière (et première) minute : cette semaine, à partir d’aujourd’hui, sera diffusé un long entretien avec lectures d’extraits du Verrou du Fleuve (« Les Dieux sauvages » II) sur la radio Fréquence 8 (90.5 en région rennaise, sinon en ligne), à 8h30 chaque matin avec rediffusion à 17h10.

On parle de création d’univers, de l’inspiration de l’histoire dans la fantasy, des genres de manière générale et évidemment de la série. Merci à Natalie Ramage de m’avoir reçu une deuxième fois dans son émission après le sujet réalisé sur La Messagère du Ciel l’année dernière, d’ouvrir les portes de son antenne aux littératures de l’imaginaire, et de travailler à les faire découvrir !

Attention, à ma connaissance l’émission n’est pas podcastée, donc si le sujet vous intéresse, ne ratez pas les directs !

2018-10-07T14:54:20+02:00lundi 10 septembre 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Long entretien et lectures du Verrou du Fleuve cette semaine en radio

Les premières pages de Port d’Âmes en lecture audio (+ chronique)

Anouchka, chroniqueuse de l’imaginaire et également talentueuse lectrice, propose un certain nombre d’extraits audio pour faire découvrir les livres qu’elle a aimés, avec l’accord des auteurs et éditeurs. On peut découvrir sur son profil Soundcloud beaucoup de belles pages (Karim Berrouka, Léo Henry, Michael Roch) !

Elle a également eu envie d’enregistrer le début du prologue de Port d’Âmes, et je la remercie grandement d’avoir retenu le livre dans sa sélection ! C’est toujours fascinant d’entendre l’interprétation d’autrui pour des pages que l’on a écrites soi-même, des scènes que l’on a visualisées et imaginées mentalement. Elle a parfaitement su rendre justice au côté tragique de ces premières pages, à l’impuissance et à la candeur de Rhuys dans son idéalisme (à tel point que je me suis moi-même dit, en découvrant l’extrait, « wow, la vache, c’est que ça rigole pas, en fait ») :

La lecture accompagne une chronique sur eMaginarock, lisible ici – merci également pour ce bel article ! Le webzine republie également ici l’interview que Thomas Riquet m’avait proposé à la sortie du roman.

2018-08-31T08:54:50+02:00mardi 4 septembre 2018|À ne pas manquer|5 Commentaires

« Sur épreuves » (Magie Ex Libris vol.3) maintenant disponible (nouveau volume du « Bibliomancien »)

Il était attendu (vous m’en avez beaucoup parlé, héhé, et c’est super chouette) : Sur Épreuves, le troisième volume de la série « Magie Ex Libris » (entamée avec Le Bibliomancien) vient tout juste de sortir aux éditions l’Atalante, sous une superbe couverture réalisée une fois encore par Nicolas Fructus :

Couv. Nicolas Fructus

Franchement, je me suis encore une fois éclaté à traduire ce volume qui va encore plus loin que les deux précédents tant dans l’aventure que le n’importe-quoi réjouissant. On a quitté Isaac en bien mauvaise posture à l’issue de Lecteurs Nés, et les moyens auxquels il va recourir sont raccord avec son attitude habituelle : dangereux, imprudents et créatifs. On retrouve dans Sur Épreuves un grand nombre des questions posées dès Le Bibliomancien sur ce qui se trame réellement en coulisses de la société secrète les Gardiens, sur les luttes magiques qui ont façonné le monde tel que nous le connaissons… et les réponses seront nombreuses. Ainsi que la dose syndicale de jeux de mots idiots et de jeux référentiels à l’imaginaire.

Quatrième de couverture

Isaac Vainio est furieux, frustré, blessé au plus profond de son âme : à l’issue de Lecteurs nés, il se voit privé de sa magie et exclu de Die Zwelf Portenære, l’organisation secrète dirigée par Johannes Gutenberg.  L’adolescente qui était sous sa garde, Jeneta Aboderin, une bibliomancienne extrêmement talentueuse, a été enlevée et se retrouve sous l’emprise d’une force maléfique ancienne qui cherche à orchestrer le retour de l’armée des Spectres.
Isaac ne peut rester sur la touche, mais dans sa situation il faut être prêt à tout… ce qui pourrait bien être son genre.
Séance d’hypnose avec une thérapeute sirène, compromission avec un mage de sang, communication avec un pape de l’an mille dans une basilique romaine, cambriolage d’une banque sanguine possédée par des vampires… en orbite : il ne s’épargne rien et met sans vergogne son entourage en danger jusqu’à ce que Les Gardiens des Portes n’aient d’autre choix que de travailler de nouveau avec leur bibliomancien rebelle.
Car le plus grand affrontement de sorciers que le monde ait connu s’annonce, et, l’existence de la magie commençant à filtrer auprès du public, la face du monde risquerait d’en être à jamais changée.

La série « Magie ex libris » est intelligente, loufoque et terriblement sérieuse. Des livres sur l’amour des livres, qui pourrait bien être les meilleurs romans de Jim C. Hines. – The New York Times

Le livre est d’ores et déjà disponible chez tous les bons libraires (ou sur commande), en papier et numérique. C’est toujours difficile de promouvoir un livre dont on a réalisé la traduction, mais j’ai vraiment envie de vous le dire : si vous avez aimé les précédents, foncez, celui-là est une apothéose ! 

Voir chez L’Atalante. 

2018-08-29T08:05:11+02:00mercredi 29 août 2018|À ne pas manquer|6 Commentaires

Dimension Technosciences @venir : précommandes, dates de parution, 4e de couverture

Couv. Grillon

Youpi, les choses avancent fort sur le front de Dimension Technosciences @venir (où paraîtra « Changelin« , avec plein de beaux textes tant de fiction que d’articles érudits de mes estimés camarades auteurs et chercheurs) : plein de nouvelles choses à annoncer. Déjà, pour mémoire, voir cet article pour savoir ce dont il est question. N’hésitez pas à y aller, je vous attends. Même, un petit commande-clic pour l’ouvrir dans un nouvel onglet.

Ça y est, de retour ? C’était bien, hein. Ouais, je sais. Super. Alors :

On peut déjà précommander en numérique

Et ça c’est trop bien. Ne mettez pas la date dans votre inbox de Getting Things Done, vous pouvez déjà acheter le livre tout de suite. Comment ça, je pousse au crime ? Hé, faut bien que je paye l’électricité. Ou mon hébergeur web. Ou mon saucisson.

Donc :

L’anthologie est d’ores et déjà disponible à la précommande en numérique. *voix de Pierre Bellemare* 6,99 euros seulement ! Rendez-vous sur votre fournisseur préféré (pour aller plus vite : iBooks, Amazon – elle est encore en cours de distribution ailleurs). Vous recevrez votre beau livre tout frais tout prêt le 1e septembre.

La version papier sera quant à elle en vente le 1e octobre. Elle sera notamment présente aux Utopiales et à Scientilivre (où j’ai le plaisir de participer cette année).

La quatrième de couverture

Car il faut totalement présenter un ouvrage collectif, et la voici (la présentation), par nos éminents anthologistes, avec un rappel du sommaire, histoire de bien :

Les technologies de l’information renforceront-elles le pouvoir des multinationales au détriment des libertés individuelles ? Quelles voies s’ouvrent devant les biotechnologies : le transhumanisme, l’accès universel à la santé ? Les neurotechnologies engendreront-elles une humanité augmentée, mais finalement déshumanisée ? Les développements de la robotique sont-ils les prémices de la guerre de l’homme contre la machine ? Les agro-industries permettront-elles de relancer les capacités de production de la planète malgré le réchauffement climatique ? La conquête spatiale va-t-elle ouvrir une nouvelle ère de colonisation pour l’humanité ?

Tous les contributeurs de cette anthologie, nouvellistes de science-fiction ou chercheurs es sciences, nous invitent à nous poser ces questions afin d’anticiper le monde que les technosciences mettront en place pour les générations futures.

Textes recueillis par Thierry Bosch & Jean-Claude Dunyach, présentés par le LAAS-CNRS

Textes de Pierre Bordage, Lionel Davoust, Sylvie Denis, Catherine Dufour, Silène Edgar, Raphaël Granier de Cassagnac, Xavier Mauméjean, Olivier Paquet et Jean-Louis Trudel

Article érudit de Francis Saint-Martin et postface de Roland Lehoucq

Illustrations intérieures de Barbara Quissolle

De la chouette SF d’actualité, qui s’efforce de ne pas tomber dans le pessimisme systématique, mais qui veut parler réellement de la science et de ses perspectives ; je serais vous, j’en achèterais quinze, histoire de caler un meuble, et comme c’est du numérique, impossible de caler un meuble avec, ce qui vous en ferait, donc, théoriquement, en acheter une infinité, mais bon, je suis pas chien, on va rester sur quinze, ça vous va comme ça ?

Joie ! 

2018-10-14T16:47:16+02:00jeudi 23 août 2018|À ne pas manquer|1 Commentaire

« Changelin », nouvelle de science-fiction à paraître dans Dimensions technosciences @venir

Héhé, les plus observateurs et trices l’avaient vu subrepticement dans la barre de progrès : une petite surprise était apparue, et comme l’un des anthologistes a annoncé la nouvelle, je suis ravi de pouvoir en faire de même.

« Changelin » est une nouvelle de science-fiction qui figurera au sommaire de la très belle anthologie Dimensions technosciences @venir, dirigée par Thierry Bosch et Jean-Claude Dunyach. L’ouvrage est réalisé à l’occasion du cinquantenaire du  Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes de Toulouse (LAAS-CNRS) et présente plusieurs particularités :

  • Toutes les thématiques abordées s’inspirent, de près ou de loin, des sujets de recherche actuels du laboratoire ;
  • Une partie érudite complète chaque nouvelle : un article vient établir un dialogue entre la fiction et la réalité, explicitant, développant les sujets abordés, l’état de la recherche, et les perspectives d’avenir ouvertes par le domaine.

Jean-Claude Dunyach, présentant l’ouvrage sur Facebook, en parle bien mieux que moi :

Ce dialogue, particulièrement riche, est la raison pour laquelle j’ai eu envie de collaborer à cet ouvrage. J’aime bien les anthologies qui ne se content pas d’être des accumulations de textes mais qui ouvrent sur des débats de société (Demain le travail à la Volte, voire Rêver 2074, si, si) et je pense que celle-ci en fait partie. C’est un objet hybride et inattendu, l’alliance entre des auteurs de SF prospectivistes et un laboratoire en pointe sur plein de sujets susceptibles de changer la société en profondeur (lasers, robots, exploration spatiale, agriculture du futur et j’en passe) qui attaquent de front la question du monde créé par ces technologies, à la fois sous l’angle fictionnel et de la vulgarisation scientifique.

Je suis absolument ravi et honoré d’avoir participé à cet ouvrage au magnifique sommaire, et je remercie profondément les directeurs d’ouvrage (entre autres pour leur patience !).

Au sommaire de l’anthologie

  • Pierre Bordage
  • Lionel Davoust
  • Sylvie Denis
  • Catherine Dufour
  • Silène Edgar
  • Raphael Granier de Cassagnac
  • Xavier Mauméjean
  • Olivier Paquet
  • Jean-Louis Trudel

Et pour la partie articles :

  • Roland Lehoucq
  • Francis Saint-Martin

Couv. Grillon

De quoi parle « Changelin » ?

« Changelin » est donc un texte de SF pure et dure. L’Europe en 20XX est devenu un rêve de start-upper : propreté, sécurité, ultra-connexion. Sebastian est un ado surprotégé par ses riches parents ; condamné à ne vivre les contacts sociaux que par projection en réalité virtuelle, il a soif d’amitié, de tangibilité. Et l’approche de l’âge adulte éveille en lui des questions potentiellement destructrices sur sa vie et ses origines.

L’anthologie sera publiée chez Rivière Blanche (page de l’ouvrage) en octobre, et sera disponible dès fin septembre en numérique. À l’occasion, je serai présent notamment au festival Scientilivre à Toulouse, les 20 et 21 octobre. Le thème cette année est « animaux » et j’aurai peut-être des choses à contribuer sur le sujet après mon volontariat de cette année auprès d’Orca Guardians.

2018-10-15T17:29:19+02:00jeudi 16 août 2018|À ne pas manquer|8 Commentaires

Ce week-end, ce sont les Rencontres de l’imaginaire en Brocéliande…

… et c’est vraiment un chouette événement où il faut venir : le décor est magnifique, un château dans un beau parc avec un lac – que demander de plus pour une fête de l’imaginaire, du conte et de la fantasy ?

Pour ma part, j’y serai le week-end en dédicace notamment avec Le Verrou du Fleuve, mais il y a des réjouissances toute la semaine autour de Comper et Concoret. Le programme complet est disponible ci-dessous (cliquez pour agrandir) :

À ce week-end !

2018-07-11T16:54:43+02:00lundi 16 juillet 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce week-end, ce sont les Rencontres de l’imaginaire en Brocéliande…
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