Le printemps des festivals se profile

fail_new-york-americaVoyage, voyage. Plus loin que la nuit et le jour.

(Vous l’avez maintenant dans la tête pour la journée, de rien.)

Les festivals approchent tandis que les beaux jours reviennent : peut-être est-il donc le moment de faire un petit point. Comme ceci : .

Ou, plutôt, pour les dates qu’il est actuellement possible d’annoncer. D’autres viendront, mais pour l’heure, si tu passes dans les coins suivants, auguste lectorat, j’y serai également, et il pourrait être heureux que nous nous y retrouvions !

mai

18maitoute la journée19ImaJn'èreAngers1 Place Maurice Sailland Dit CurnonskyCatégorieSalons et rencontres

23maitoute la journée26ImaginalesÉpinalCatégorieSalons et rencontres

27maitoute la journée31Retraite créative sur le conflit narratifParenthèse Tiny House, en forêt d'OrléansCatégorieMasterclasses et ateliers

(Le calendrier à jour est toujours disponible sur http://lioneldavoust.com/agenda.)

2016-01-27T10:40:49+01:00mercredi 27 janvier 2016|À ne pas manquer|8 Commentaires

Vendredi à Nancy : signature, The Deep Ones, lounge hanté

manderleySalutations, auguste lectorat de l’Est ! Ce jeudi et vendredi, un très chouette événement se déroule dans ta région, à Nancy, autour de Manderley et des demeures hantées. Au programme : une projection de film, des tables rondes, des dédicaces, des concerts… L’ensemble est téléchargeable ici.

Je participerai pour ma part plus particulièrement à trois volets :

  • Dédicace au Hall du Livre à 17h, en compagnie d’Ophélie Bruneau, Patrick Eris et Mélanie Fazi ;
  • À 20h30, concert des Deep Ones (lectures sur fond de musique semi-improvisée) avec une programmation spéciale maisons hantées et autres espaces étranges ;
  • Vers 22 heures, je mettrai la casquette Wildphinn pour faire l’ambiance sonore au bar le Royal, avec un set DJ entre lounge sombre et musiques de films à suspense. Venez boire un verre et prolonger l’atmosphère !

Et à voir aussi, l’annonce de ce concert en BD super kawai chez Fetish-Cat !

2015-11-18T09:18:57+01:00mercredi 18 novembre 2015|À ne pas manquer|4 Commentaires

Port d’Âmes est en librairie ! (+ FAQ)

Nous y sommes. 

https://instagram.com/p/6jtF5Sx_p2/

Rhuys ap Kaledán est un héritier déchu.

Tout juste libéré de la servitude et des galères, il rejoint la cité franche d’Aniagrad, où tout se vend et tout s’achète, pour reconquérir l’honneur de sa famille. L’occasion lui en est rapidement donnée : Edelcar Menziel, un ancien ami de son père, lui propose de travailler sur la conversion dranique, un procédé perdu depuis des siècles qui permettrait de réaliser des machines magiques.  Résolu à tracer son chemin dans la haute société de la ville,  le jeune homme s’investit de tout son cœur dans le projet.

Mais bientôt, coincé entre des intrigues politiques et son amour pour une mystérieuse jeune femme qui vend des fragments de son âme pour survivre, Rhuys découvre que le passé recèle des secrets bien sombres et tortueux. Aux prises avec l’ambition, la duplicité et le mensonge, il devra se montrer plus rusé que ses ennemis s’il veut atteindre son but sans perdre son âme.

Port d’Âmes est maintenant dans toutes les bonnes librairies, et disponible également à la commande en ligne ! Ce roman est avant tout le voyage d’un jeune homme dans une ville étrangère, traîtresse et sans pitié. C’est autant un roman d’aventure que d’amour – eh oui.

S’il y a de vieux (j’entends vieux) lecteurs de ce blog dans ses incarnations précédentes, il s’agit enfin du projet au nom de code supertanker ; cet épais roman, entre enquête et introspection, résulte de plus ou moins huit ans de travail environ, au terme de plusieurs versions entièrement réécrites. Je suis très heureux de pouvoir enfin le livrer, et de le voir vivre sa vie dans le vaste monde. J’espère qu’il vous plaira – au-delà de l’aventure, il aborde en filigrane des thèmes comme la fidélité à soi-même, la création et l’identité : sommes-nous plus que la masse accumulée de nos souvenirs ? Questionnement qui affleure çà et là dans d’autres nouvelles comme “Bataille pour un souvenir” ou “La fin de l’histoire” (et la magie mémorielle de Port d’Âmes s’inscrit dans le prolongement de ces récits).

Port d’Âmes s’inscrit dans l’univers plus vaste d’Évanégyre, comme La Volonté du Dragon et La Route de la Conquête, mais se déroule à une époque entièrement différente, bien plus tardive. Ce récit, comme les autres, est parfaitement indépendant, et constitue même le meilleur point d’entrée dans l’univers à ce jour (un épais roman “one shot“). La toute première chronique a été publiée dans la semaine, elle est signée le Bibliocosme !

Un certain nombre de questions sont apparues sur les réseaux sociaux cette semaine : afin de rendre l’information plus disponible, je pensais les compiler ici.

Questions fréquentes

Port d’Âmes s’inscrit dans un univers ? Une séquence ? C’est la suite de quelque chose ?

pda-instagram

Couv. François Baranger

Oui et non. Port d’Âmes s’inscrit dans l’univers bien plus vaste d’Évanégyre, un monde de fantasy que je développe depuis quinze ans et qui s’est trouvé déjà mis en scène dans La Volonté du Dragon et La Route de la Conquête, mais le lien n’est pas direct. C’est une époque entièrement différente, des personnages entièrement différents, une histoire entièrement différente. Tous les livres de cet univers (Port d’ÂmesLa Volonté du Dragon et La Route de la Conquête) sont indépendants les uns des autres. Tous les lire, en revanche, apporte une vision plus vaste et même un certain recul sur la marche historique d’Évanégyre – c’est le plaisir pour le passionné.

D’accord, alors dans quel ordre faut-il les lire ?

Cela n’a strictement aucune importance. Tout est conçu pour être lu dans l’ordre que l’on souhaite. Toutefois, si l’on cherche une entrée en matière – non seulement à Évanégyre, mais à mon travail de manière générale – Port d’Âmes est probablement la meilleure porte à l’heure actuelle.

Comment ça se prononce, Évanégyre ? Rhuys ap Kaledán ?

Exactement comme ça s’écrit. é-va-né-jir; ruisse appe ka-lé-danne. De manière générale, je rapproche les graphies fantasy autant que possible de nos habitudes de lecture francophones. Lisez ça comme vous le sentez et vous tomberez généralement juste. Et si vous ne tombez pas juste, je n’en ferai pas une maladie ; c’est dans votre tête, et vous y avez tous les droits ! Vous parlez un type dont presque tous les profs ont écorché le nom quand il était môme (“Davou” au lieu de “Davousste”) ; je ne suis absolument pas intégriste sur la question !

Je lis Évanégyre depuis le début et je veux en savoir plus sur l’univers. Pourquoi la graphie des noms change-t-elle d’un texte à l’autre, comme Asreth / Asrethia ? Saura-t-on un jour ce qui a vraiment lancé le grand plan de conquête impérial ? Et même ce qui s’est passé entre La Route de la Conquête et Port d’Âmes ?

Tous les éléments laissés dans l’ombre à l’heure actuelle ont une réponse – rien n’est laissé au hasard. Les éléments comme les changements subtils de graphie, les interprétations différentes sur certains événements sont autant de petits cailloux laissés sur le chemin pour le lecteur (très) attentif. Cela fait partir du “plaisir” du passionné mentionné plus haut et n’est en rien nécessaire à la lecture. Toutefois, je sais exactement où je vais, et tant qu’il y aura des éditeurs intéressés par des livres dans cet univers (j’en profite pour remercier chaleureusement les éditions Critic, leur passion et leur soutien pour Évanégyre), alors… il y en aura, et les réponses viendront.

Critic m’a d’ailleurs autorisé à dire que nous n’en resterons pas là, et que le prochain projet sera ambitieux. Très ambitieux. Tellement, d’ailleurs, qu’il ne sortira pas l’année prochaine. Il s’agira d’une époque encore à peine esquissée pour l’instant dans les récits publiés (mais n’aura pas encore trait aux grandes guerres de la séquence,je préfère prévenir tout de suite).

OK, mais où sont les pages univers du site ?

En cours de refonte / retravail. Il y a assez de matériel publié maintenant pour proposer de vrais compléments !

Comment puis-je recevoir un exemplaire dédicacé ?

Pour tous les livres précédents, nous avions arrangé avec la librairie Critic des précommandes dédicacées. Malheureusement, étant actuellement à la Réunion, ce n’est pas possible. Toutefois, comme il y a eu pas mal de demandes en ce sens, voici ce que je peux proposer…

1. Je rentre en métropole à l’automne dans le but de présenter le livre à un certain nombre de salons ; si vous avez l’occasion de vous déplacer, je serai là (d’autres dates à venir) :

mai

18maitoute la journée19ImaJn'èreAngers1 Place Maurice Sailland Dit CurnonskyCatégorieSalons et rencontres

23maitoute la journée26ImaginalesÉpinalCatégorieSalons et rencontres

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juin

pas d'événement

juillet

pas d'événement

août

pas d'événement

septembre

pas d'événement

2. Je suis en train de construire une liste de personnes intéressées par un exemplaire dédicacé reçu par correspondance. Je m’occuperai d’acheter les livres auprès de Critic (en leur rôle de libraire, cette fois) en votre nom et de réaliser l’expédition moi-même. Attention, cela signifie deux contraintes : a) je ne pourrai m’en occuper qu’à mon retour à la mi-septembre (donc un mois de délai par rapport à la sortie), b) il y aura un surcoût lié aux frais d’envoi (et ceux-ci deviennent chaque année plus conséquents dans le monde du livre…).

Si toutefois cela vous intéresse, envoyez-moi un mail via le formulaire de contact pour réserver votre exemplaire. Je vous recontacterai ultérieurement pour gérer la logistique. Pour des raisons de praticité, comme cet article se retrouvera dans les archives du site comme toujours, il me faut mettre une date finale à cette proposition ; elle sera donc ouverte pour deux semaines à partir d’aujourd’hui, c’est-à-dire, en clair, qu’elle se terminera le 4 septembre 2015.

Surtout, merci pour votre enthousiasme collectif, votre intérêt, et avant tout : bonne lecture ! 

2015-08-21T08:50:08+02:00vendredi 21 août 2015|À ne pas manquer|7 Commentaires

Ce samedi à Etonnants Voyageurs (St-Malo)

Un mot très rapide – extrêmement rapide – plus rapide encore – pour t’annoncer, auguste lectorat, que je serai à Saint-Malo ce samedi après-midi de 14h à 20h au festival Étonnants Voyageurs bien connu.

Sauf si je suis mort, parce que j’ai une session de pratique de permis bateau le matin. Si je me suis noyé, je ne serai pas là.

Mais sinon, si.

Tu le verras en venant. Suspense !

2015-05-20T01:37:04+02:00mercredi 20 mai 2015|À ne pas manquer|12 Commentaires

En région lyonnaise ce week-end : les Oniriques !

C’est ce week-end : préparez tous vos jeux de mots sur Meyzieu, parce que se déroulera dans cette agréable ville de la banlieue lyonnaise la deuxième édition des Oniriques, avec de la littérature, des films, des ateliers numériques et plein d’autres choses qu’une vidéo vous présentera mieux qu’un long discours :

Pour ma part, j’y serai pour plein de choses :

  • Dédicaces et rencontres, bien sûr ;
  • En compagnie des Deep Ones pour un concert-lectures ;
  • Et je mettrai ma casquette de Wildphinn pour essayer de passer régulièrement sur le stand de Ballistic Frogs, où une nouvelle démo de Psycho Starship Rampage sera disponible.

En détail, cela donne :

2015-03-02T17:16:24+01:00mardi 3 mars 2015|À ne pas manquer|4 Commentaires

Programme des Utopiales

Affiche Chris Foss

Affiche Chris Foss

Nous y voilà, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche (hors journée scolaires), ce sont les Utopiales, l’une des deux grand-messes principales de l’imaginaire dans l’année. J’y serai donc, avec le programme suivant :

mai

18maitoute la journée19ImaJn'èreAngers1 Place Maurice Sailland Dit CurnonskyCatégorieSalons et rencontres

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27maitoute la journée31Retraite créative sur le conflit narratifParenthèse Tiny House, en forêt d'OrléansCatégorieMasterclasses et ateliers

2014-10-29T14:17:16+01:00jeudi 30 octobre 2014|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Programme des Utopiales

Précommandez La Route de la Conquête et recevez-le dédicacé !

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Yeah ! Alors on n’est pas jeudi pour le teasing habituel mais peu importe : c’est le genre d’info qui n’attend pas.

La Route de la Conquête, qui sort le 21 août et dont le sommaire a été dévoilé en détail la semaine dernière, est à présent disponible en précommande sur le site de l’éditeur-libraire, Critic.

Toutes les précommandes seront dédicacées et envoyées pour la sortie officielle.

Pour précommander l’ouvrage (qui ne coûte même pas 20 euros ! pas cher ! achetez-en trois ou quatre !) et partir à l’aventure dans un millénaire d’épopée technologique et magique, rendez-vous ici :

Précommander La Route de la Conquête chez Critic

2014-07-25T10:18:42+02:00lundi 28 juillet 2014|À ne pas manquer|4 Commentaires

Les Imaginales, c’est ce week-end !

Ça y est ! L’une des plus grandes fêtes de l’imaginaire approche, et c’est cette semaine, de jeudi à dimanche, à Épinal : les Imaginales.

J’espère vous y retrouver en grand nombre. Plein de choses se profilent :

Bardes et Sirènes

Couv. Krystal Camprubi

Couv. Krystal Camprubi

Il y a d’abord la sortie de l’anthologie officielle du festival, Bardes et SIrènes, codirigée pour la troisième fois par Sylvie Miller et moi-même. Onze auteurs au sommaire pour vous faire rêver sur le thème du chant, de la musique, de l’aventure et de la magie, au coeur de la fantasy :

  • Samantha Bailly, « Plaie étoilée »
  • Pierre Bordage, « Le Chant du solstice »
  • Anne Fakhouri, « Ci-gît mon cœur »
  • Estelle Faye, « La Tête de singe »
  • Mélanie Fazi, « Le Chant des autres »
  • Thomas Geha, « Le Guetteur de nuages »
  • Régis Goddyn, « Tant qu’il y aura des sirènes »
  • Maïa Mazaurette, « La Mise en pièces »
  • Frédéric Petitjean, « Au bar des sirènes »
  • Carina Rozenfeld, « La Boîte à musique »
  • Yann de Saint-Rat, « Tant que nous demeurons ensemble »

Plus d’informations sur le livre.

Masterclass 2014 : écrire des histoires, cela s’apprend !

Jean-Claude Dynyach et moi-même vous proposons deux jours intenses d’atelier, de débat et surtout de présentations sur le thème de la technique d’écriture, un panorama complet de l’idée jusqu’à la publication : comment trouver sa voix, construire son scénario, découvrir le milieu professionnel de l’édition. Il reste quelques places à prendre : plus d’informations et inscriptions ici (grâce au festival qui organise et soutient activement cette initiative, ces deux jours ne coûtent que 50 €).

Des cafés littéraires, des débats, des dédicaces

Et bien sûr, les Imaginales c’est avant tout un temps de rencontre et de discussions. Pour ma part, j’aurai le plaisir de participer à quatre cafés littéraires, allant des thèmes de la mer à ceux du suspense et de l’ésotérisme. Voici le programme complet :

 

À très vite !

2014-05-15T20:03:12+02:00lundi 19 mai 2014|À ne pas manquer|7 Commentaires

8 façons imparables de casser le moral à un auteur en dédicaces

nervous_breakdown

[Petit bug hier de réseau. Si vous avez vu passer cet article, ceci est la version que vous auriez dû lire !]

Chers amis – ou plutôt, devrais-je dire, chers concitoyens,

Je vous apostrophe. J’accapare votre attention. Écoutez-moi ! Car nous sommes confrontés à un fléau rampant ; à un phénomène qui s’est installé, enkysté, dans notre vie citadine et même, parfois, rurale. Il sont là. Certains ne s’en aperçoivent seulement qu’aujourd’hui ; les bienheureux, mais croyez-moi : il date de plusieurs années, de plusieurs décennies.

Je veux parler, bien sûr, de l’auteur en dédicaces.

Regardez-les, ces hommes et ces femmes ! Assis derrière leurs tables, dans les salons, souriants, cherchant à croiser le regard du malheureux qui passe devant eux, de manière à engager la conversation ! Les fous ! Les égocentriques !

Ils viennent pour discuter avec des lecteurs, voire, et c’est bien le pire, vendre leurs livres.

Nul ne sait ce qui peut arriver. L’Agence de Santé Publique recommande de se tenir loin de la table d’un auteur en dédicaces. Ces gens transportent plus de maladies qu’un pigeon urbain, eu égard à leur pauvreté notoire et leur mode de vie décousu, où ils attrapent toutes sortes de maladies honteuses comme la variole ou l’alcoolisme. On raconte que certains sautent même sur les lecteurs et les forcent à avaler leur marchandise par voie nasale.

Mais nous ne les fustigerons pas. Au contraire, nous témoignerons compassion et sympathie à ces pauvres égarés, et placerons notre foi et notre énergie dans un travail long, mais solidaire, de réaccompagnement et de réacclimatation à la réalité. Car ces auteurs ne sont pas des coupables. Non. Ils sont victimes d’eux-mêmes et de leurs folles illusions.

Certes, ils sont aujourd’hui des parasites sociaux, qui ne produisent rien d’utile comme des missiles sol-air ou de l’atrazine. Mais qui en souffre, en définitive ? Eux. Il est de notre devoir citoyen de leur enseigner, par la force s’il le faut, à quel point le monde est violent, hostile, dur ; de leur apprendre la vraie rigueur ; d’étouffer avec fermeté toute potentielle flamme de sociabilité. En vérité, c’est pour leur bien. Car, quand ils auront enfin mis ces sottises derrière eux, quand ils feront enfin un vrai métier, comment pourront-ils être préparés à la vie adulte ?

Il s’agit d’une oeuvre de salubrité publique. Donnons aux auteurs une décence.

Vous m’aurez compris, il faut agir dès maintenant. Vous et moi, nous sommes là.

Et nous ne sommes pas désarmés. À cette fin – que dis-je, dans ce but noble, il est possible de faire appel à la liste ci-jointe, l’essence distillée de ce qu’il faut dire à un auteur en dédicaces pour lui péter le moral.

Faites-en usage, abusez-en. Ils sont entêtés, mais nous le sommes davantage. Ensemble, la lutte continue. Unissons-nous et, à force, nous arriverons bien à en pousser quelques-uns à abandonner leurs fadaises, voire à se pendre.

Ne lâchons rien !

1.

“Excusez-moi, vous savez où se trouve David Foenkinos ?”

2.

“Ah non mais je ne lis pas de science-fiction / fantasy / fantastique, vous comprenez, je ne lis que des romans.”

3.

“Non non je déteste la science-fiction / fantasy / fantastique. Comment ? Bah non, je ne peux pas vous dire ce que j’ai lu, puisque je déteste ; je n’en ai jamais lu.”

4.

“Excusez-moi, vous êtes David Foenkinos ?”

5.

Faites parler l’auteur le plus longtemps possible, de ses livres mais surtout de lui (c’est facile : ils adorent parler d’eux, de toute manière). Accaparez-le le plus longtemps possible ; dites combien son travail a l’air passionnant, que ça vous plairait à coup sûr. Très important : si d’autres lecteurs semblent intéressés, positionnez-vous stratégiquement pour les empêcher d’approcher. Puis barrez-vous brusquement, sans raison, mais non sans remercier l’auteur pour cette “intéressante discussion.”

6.

“Mouais. Je ne sais pas, votre voisin, avec une couverture visiblement dessinée par sa petite cousine et un résumé truffé de fautes d’orthographe, affirme qu’il écrit mieux que J. R. R. Tolkien, J. K. Rowling et Marcel Proust réunis et qu’il obtiendra sûrement le prix Nobel de littérature sous dix ans. Vous, vous ne défendez pas votre travail avec la même conviction, alors je pense que vous n’y croyez pas, à votre truc, en fait.”

7.

Faites la gueule. (Après tout, y a plein de livres autour de vous, et on vous a forcément traîné(e) à ce salon ; vous n’y êtes évidemment pas venu(e) de votre plein gré.) Prenez un livre au hasard sur la pile. Faites mine de lire la quatrième de couverture. Froncez les sourcils avec dégoût et soupirez en murmurant “oh là là” avant de le reposer d’un air écoeuré.

8.

“C’est marrant, parce que vous ressemblez vraiment à David Foenkinos.”

2018-07-17T14:17:42+02:00vendredi 13 septembre 2013|Expériences en temps réel|38 Commentaires

Au revoir, ami mal dessiné

tamporque

Il est temps que mon petit grigri mal dessiné prenne sa retraite. Le petit machin (confondu au fil des ans avec un chinchilla, une télé, une ogive thermonucléaire, un poisson) qui ornait les pages de garde retourne à la mer des feuilles blanches, remplacé par un grand frère largement plus joli. Adieu, petit orque sans nom rigolo mais illisible ! Salut, bel orque lisible mais tout aussi dépourvu de nom ! Contemplons ensemble un parfait non-événement et écoutons le silence gêné de l’auguste lectorat !

C’est qu’avec mes droits, je peux investir. (2.50 € à peu près à la boutique de Marineland Antibes. Vous me ferez une facture ? C’est pour mes impôts.)

2013-06-11T18:19:55+02:00jeudi 13 juin 2013|Journal|21 Commentaires

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