Mobilis in immobile
Je suis dans une période mobile : je viens de reprendre aujourd’hui mes brefs cours à la fac d’Angers et, à partir de mercredi, je refais un bref saut à l’étranger. En conséquence, baratin habituel : inertie à prévoir dans le courriel, présence réduite sur les réseaux sociaux. Ce genre de déplacements tendant à se multiplier, et comme j’apprécie de voyager, il va vraiment falloir que j’établisse une discipline de travail connecté mobile (le travail mobile, ça va à peu près). Je voudrais quand même bien essayer de caser un bref mot sur les Utopiales !
Sinon, j’en ai fait plusieurs fois la menace mais trembe, auguste lectorat : ce blog va certainement passer pour de bon, pour les dix jours à venir, en mode méditatif : extraction de mes archives de réflexions plus ou moins péremptoires et de pensées plus ou moins oiseuses accumulées au fil des ans pour les livrer à la vindicte impopulaire. Peut-être même que, si l’égocentrisme d’une telle démarche ne m’étouffe pas, je collerai des notes préalables à la construction de Léviathan. Tout peut se passer. Ou rien. Ce suspense est parfaitement artificiel.