Comme je vois ce truc refaire régulièrement surface dans mes mentions alors qu’il a plus d’un an, je me disais que je pourrais revenir dessus. Le truc en question est l’article « La seule habitude indispensable de toute pratique créative » – avec un enthousiasme probablement empreint de candeur (mais si l’on ne peut pas être un peu candide et joyeux dans les pratiques artistiques, je doute qu’on puisse l’être en remplissant un formulaire estampillé Cerfa), je développais et adaptais à mon sens le conseil fréquemment répandu « écris tous les jours » en « touche ton projet en cours tous les jours » (parce que ça te permet de prendre une bonne habitude, de conserver le lien avec ton projet et de combattre la procrastination – pas le podcast, hein). C’est à mon avis – je n’ai jamais prétendu dire vrai, mais uniquement donner un point de vue – c’est la nature d’un, vous savez, blog.
Or cet article a suscité quantité de réactions positives, mais aussi une frustration, voire une violence qui me laissent songeur (et je constate que ça gratte du monde encore aujourd’hui). Des tas de réactions ultra enthousiastes ravies de lire ça ; ce qui est merveilleux (et merci). Mais aussi quelques hostilités franches et nettes (jusqu’à un tombereau d’insultes venu de nulle part reçu en privé et qui m’a laissé groggy). Beaucoup se sentent obligé.es d’argumenter en détail que non, ça n’est pas vrai, ça n’est pas nécessaire, on travaille différemment, etc.
Vous savez quoi, les amis ? Je ne suis le père de personne (j’ai travaillé jusqu’ici très dur pour éviter que ça arrive). By all means, si vous travaillez différemment et que vous terminez les projets qui vous tiennent à cœur dans de bonnes conditions, c’est parfait. J’ai toujours répété en atelier qu’avant toute chose, apprendre à écrire, c’est apprendre à se connaître. Nul n’a de compte à rendre à personne. Vous n’avez pas besoin de revenir vers moi pour m’expliquer à quel point j’ai tort, y compris un an plus tard. Et si j’étais un enfoiré (et je vais donc l’être un peu), je pourrais dire : d’où vous vient ce besoin ? Qui cherchez-vous à convaincre, au juste ?
Si je dis « touche ton projet tous les jours », c’est que d’une : cela a aujourd’hui un impact positif sur mon propre travail (voir caveat plus haut) et de deux : les jeunes auteurs ont fréquemment besoin d’un déblocage. Combien de fois entends-je « je veux écrire, mais j’ai pas le temps » ? Si, mon pote, tu l’as : écris une phrase par jour, tu peux bien le faire, non ? L’implicite étant : non, tu n’as pas besoin d’avoir quatre heures devant toi car d’une, tu ne les auras que rarement voire jamais, de deux, tu peux progresser sur ta décalogie un mot à la fois. En résumé : tu as le droit de te détendre. Et c’est le truc le plus important qui soit pour créer, je pense.
On me répond parfois « si ces gens veulent écrire, ils trouveront le temps, la motivation, sinon tant pis ». Selon l’humeur, on peut considérer que c’est soit a) une vision très bukowskienne de l’écriture (voir la vidéo plus bas), b) une vision très égoïste en mode « en vrai, qu’ils se démerdent ». Soyons clairs : en ce qui me concerne, je ne règle les problèmes de personne ; ce n’est pas moi qui vais écrire les bouquins des gens à leur place et ce temps, il faut quand même qu’ils l’investissent. Juste : je m’efforce de transmettre ce que j’aurais aimé entendre étant plus jeune (je constate avec les années que j’ai apparemment cette étrange faculté de me rappeler nettement comment j’étais plus jeune – mais c’est peut-être parce que j’étais déjà vieux). Cela a toujours été ma ligne directrice ici. Je voyage dans le temps, mais à l’endroit. (C’est hyper novateur.)
Toucher son projet tous les jours, pour moi, c’est comme la méditation ou la musculation : de petites habitudes de ce genre s’additionnent les unes aux autres et la régularité entraîne des bénéfices exponentiels. Je le dis parce que je pense que ça fait du bien, comme avoir l’esprit libre et un corps capable de faire à peu près ce qu’on lui demande dans la limite du raisonnable. Après, personne n’est obligé de faire l’un ou l’autre. Chacun ses responsabilités. Et plein de gens mènent des vies parfaitement saines sans faire l’un ou l’autre. Parfait ! Mais j’imagine que la réaction est la même : je tiens le rôle de l’emmerdeur qui rappelle qu’on devrait manger plus de salade verte ou arrêter d’insulter le conducteur qui vient de nous faire une queue de poisson. Eh bien, auguste lectorat, par la présente, sache que j’ai toujours pensé que tu faisais ce que tu voulais, que tu n’as pas de comptes à me rendre, et que tant que tu es content de ta façon de faire et qu’elle fonctionne, c’est parfait ; et si ce n’est pas le cas, tu peux y travailler si tu le souhaites et aussi déboucher sur une autre solution que la mienne. Tant que tu es content ! Churchill a tenu un pays sous les bombes en fumant comme un cendrier. Il aurait pu arrêter de fumer, mais bon, il a eu des résultats, quoi.
Il s’agit juste de trouver comment écrire du mieux possible ce que l’on porte en soi – et ce, seulement si on veut le faire.
Je dis juste qu’il faut pas venir chouiner sur le manque de résultat si on n’écrit jamais. Non seulement j’approuve à 100% la vidéo qui suit (encore merci pour la recommandation, @elatheod) mais elle m’a fait un bien fou. Si ça vous fait du bien aussi, c’est cool. Et si non, cherchez juste votre manière, à vous, de vous faire du bien1.
- Et soyez pas dégueulasses. ↩
je trouve toujours ça terrible à quel point les gens se lâchent via Internet. Désolée que tu aies reçu autant de réactions négatives (et totalement démesurées ! ). Merci à toi pour tes partages sur le sujet.
Merci beaucoup Mélanie pour ton gentil message ! Je pense que ça touche à quelque chose d’intime, et cette colère n’est pas réellement tournée vers moi, en réalité… Mais ça n’empêche pas qu’un chouette commentaire comme le tien fait très plaisir. Et que cela aide à faire oublier les rageux ! Bonne journée 🙂
Ça me dépasse que des gens te laissent des commentaires réprobateurs et/ou violents. J’imagine que c’est une toute petite minorité mais quand même. Ça doit venir du vieux fantasme de contredire son prof en classe pour se prouver que la vérité n’est pas détenue que par la personne qui fait autorité dans sa matière. Sauf que tu ne t’es jamais pris pour un prof… mais peut-être eux se sentent-ils frustrés de ne pas avoir dépassé le stade de l’élève ? Je m’interroge, quoi. Après, je fais partie de ceux qui considèrent que les commentaires sur le web sont une grande poubelle, un quart d’heure de haine permanent, et je ne les lis plus, en tout cas plus sur les sites des grands quotidiens et magazines. Mais c’est un autre débat.
ils feraient mieux d’écrire sur leurs projets.. quoi que…
Merci beaucoup Rodolphe et Luce… Je suis bien d’accord avec toi, camarade : je ne regarde des commentaires de grands sites qu’en me disant d’abord ce mantra : « qu’est-ce que les rageux vont trouver à redire » ? Ce qui est mignon c’est que beaucoup rasent les murs en vrai ; il est triste qu’après 20 ans d’Internet, on n’ait pas encore découvert que le clavier ne rend pas plus fort, et qu’on peut s’en servir intelligemment 🙂
j’évite de regarder les commentaires sur les grands sites et je fais partis de ses petits auteurs débutants qui pensent que tous les retours d’expériences sont bon à prendre, à digérer et utiliser selon ses propres besoins. Perso, je n’ai pas lu tous tes articles surtout par manque de temps, ni vu tous les épisodes de Procrastination, mais je les trouve super intéressants et ils m’apportent beaucoup : alors merci, merci pour tout ce temps que tu donnes et laisse dire les pisse-froids
J’adhère totalement!
Tout à fait d’accord 🙂
Etant sur ma thèse depuis quelques mois… j’avoue que lire tes considérations sur le travail d’écriture s’adapte à tous les sujets, qu’ils soient artistiques, scientifiques, ou les deux à la fois. Ne serait-ce finalement que d’ouvrir le document, regarder ici et là ce qu’on a déjà écrit, rectifier etc… ça donne parfois de nouvelles idées qui viennent enrichir détails après détails (ou mieux^^) ton rendu final. Bref, avancer, ça n’est que mettre un pied après l’autre, ni plus ni moins 😉
Exactement ! Merci Benoît ! 🙂
J’adore autant le fond sur le style de ton billet. ???? Juste un détail concernant Churchill, si tu me permets (tu sais que la WWII c’est mon dada) : en plus de fumer comme un cendrier, il picolait comme un breton un vendredi soir. Merci pour ce billet !
« que le style » foutu téléphone..
Pardon ?! C’est quoi ces propos diffamatoires sur les bretons ? Comme si on ne picolait QUE le vendredi soir ! Et les autres jours de la semaine hein ? Ils ne comptent pas ?
Tout à fait, il y avait ça aussi : mais justement, ça conserve 😀
Comme Rodolphe, ça me dépasse que des gens t’insultent justement pour partager des idées, aider à la réflexion… On des méthodes d’écriture assez différentes, je crois^^, mais je lis toujours tes articles sur le sujet avec intérêt, ils me font réfléchir et c’est précieux. Enfin tout à fait d’accord sur la conclusion : pour obtenir des résultats en écriture, il n’y a pas de miracle, il faut écrire.
C’est comme si tu balançais un logiciel en Open Source et qu’on venait te faire chier parce qu’il ne propose pas certaines fonctions au lieu de te remercier.
Exactement ça ! Les commentaires des rageux en disent plus sur eux que sur toi, finalement.
Merci, les amis. Je crois qu’il y a hélas une certaine caste d’auteurs que ça fait chier que d’autres puissent apprendre après leur arrivée. Pour ma part, j’ai toujours trouvé que contribuer à former ma propre concurrence ne pouvait que me forcer à ne jamais me reposer et m’améliorer encore. 😉
A propos des haters, rien à rajouter à tout ce que les autres commentaires ont déjà dit. C’est blessant, mais oublie ces c***, ils sont ni importants ni intéressants.
Pour ce qui est de la formation de la génération suivante… Même si la concurrence y est financièrement – les porte-monnaie des lecteurs ne sont pas extensibles à l’infini – j’y verrai plus une saine émulation, non ? Et puis, ça permet aussi à d’autres futurs auteurs de pondre les oeuvres qu’ils n’auraient jamais osé écrire, sinon. Ce qui est encore mieux, amha.
Franchement, je pense qu’agrandir votre (notre) petit cercle ne peut que faire du bien à tout le monde (quitte à passer pour un bisounours) (et voire, atteindre la masse critique où la réalité ne pourra plus nous ignore 😛 ).
Quand à la vidéo, je maintiens que je ne vois aucune contradiction de fond entre une vision bukowskienne et la lutte contre la « resistance », comme ils disent. Perso, mes histoire VEULENT exister, mais je lutte tout les jours. Et si quelqu’un, qui que ce soit, ne ressent pas à priori cette volonté surnaturelle, bukowskienne, de se mettre à créer (quel que soit le média), et pourtant s’acharne à bosser pour s’améliorer malgré tout, ben par ces actes là ce quelqu’un rentre dans une vision bukowsky du truc de par cette volonté acharnée de progresser, non ? (serpent qui se mord la queue, tout ça)…
Ah oui tout à fait, je suis totalement pour la saine émulation. En plus, je ne sais plus qui disait que pour réellement comprendre quelque chose, il faut pouvoir l’enseigner ou du moins essayer. L’étape de transmission fait partie intégrante de mon affinement du processus d’écriture. Et puis c’est bien plus drôle comme ça.
Et sinon tu viens totalement de réconcilier ces deux vues du travail Vs. inspiration qui semblaient opposées, avec simplicité et élégance : you made my day. ????
« pour réellement comprendre quelque chose, il faut pouvoir l’enseigner ou du moins essayer », oui j’ai déjà entendu ça. Cela rejoint de toutes façons le « ce qui ce conçoit clairement s’énonce clairement » – parce que pour enseigner correctement, on est obligé de concevoir clairement, sinon on n’exprime qu’un galimatias imbuvable.
Enfin, il me semble.
Et sinon heureux d’avoir « fait ta journée » 😉 (j’adore cette traduction littérale qui sonne trop kitsch). J’avoue, parfois j’avais moi-même du mal avec ta vision qui pouvait me paraitre « productiviste avant tout », et cette vidéo m’a forcé à y réfléchir… et à aller au delà pour exprimer un truc que je sentais confusément. Donc merci de l’avoir postée aussi, tiens 😛
il était pourtant bien sympa cet article…je m’en souviens encore
Merci Clara ! Content qu’il ait laissé un bon souvenir. 🙂
Je suis toujours ravi de te lire, Lionel, ici ou là. Et je ne comprends pas que certains en arrivent à l’insulte même et surtout s’ils ne sont pas d’accord avec toi. Suis ton chemin, instruis-nous. Et laisse pisser les mérinos…. 🙂 Bises !
Merci beaucoup Bernard ! Bises !
Je n’ai pas du tout suivi l’histoire que tu évoques au début de ton billet, et ne comprends pas du tout ce qui a pu susciter une telle agressivité. Mais étant moi-même régulièrement prise à parti sur les réseaux sociaux, je reconnais très bien à travers tes mots cette sidération quand on se retrouve face à cette violence injustifiée, d’autant plus incompréhensible qu’on a juste partagé un truc qui nous semblait cool et intéressant, à la base.
Merci pour ce billet, du coup. Cela a été très libérateur de le lire.
La vidéo aussi est intéressante, même si elle représente dans 98 % des cas « l’artiste » sous les traits d’un homme blanc cis-hét’ – ce qui véhicule là encore l’idée du génie masculin mu par la grâce (ou par sa muse). Certes, J.K. Rowling apparaît brièvement à l’écran, mais le seul personnage féminin est celui interprété par Charlize Theron, qui apparaît en totale roue libre à chaque fois. Alors que les gars qui apparaissent à l’écran ne sont pas tous présentés comme des losers.
Bref, la forme m’a un peu crispée par moment, mais le fond soulève de très bons points.
Je lisais il y a quelques jours un autre billet sur le sujet, consacré à ce qui distingue un·e « vrai·e » artiste d’un amateur ou d’une amatrice. Selon la personne qui l’a écrit, être artiste c’est être pro, et créer chaque jour, quoi qu’il se passe ; avoir un projet censé, cadré, une véritable démarche artistique. A contrario, griffonner ou gribouiller de manière sporadique sans trop savoir où on va ne serait pas « de l’art », mais « juste » de la créativité pas du tout canalisée. J’ai trouvé cela assez péjoratif…
Globalement, je n’aime pas quand on hiérarchise la créativité (ou, dans un tout autre domaine, le militantisme).
Pour le coup, ton billet à toi me parle beaucoup plus, parce qu’il n’établit pas de hiérarchie des artistes et des personnes créatives. Je suis d’accord avec la vidéo sur le côté « pro ». J’ai un peu plus de réserve sur la partie qui concerne la monétisation de ses créations ; c’est bien gentil de dire « oui mais je ne fais pas ça pour l’argent », mais concrètement, tu vis de quoi dans ce cas ?
À moins d’avoir la chance de vivre avec quelqu’un qui gagne suffisamment bien sa vie pour deux, et d’avoir une relation saine et à peu près équilibrée avec cette personne pour qu’elle te permette de vivre ton art sans te faire culpabiliser de ne pas ramener le pain sur la table, ou bien d’avoir par une chance inouïe une somme conséquente (héritage ?) qui te permette de vivre correctement tout en te consacrant à 100% à ton travail artistique, cela me semble assez utopique de penser que, à notre époque, on puisse vivre d’art et d’eau fraîche sans se préoccuper de l’aspect économique d’une telle activité.
Le livre d’Amanda Palmer « The Art of Asking » en parle bien d’ailleurs, de cette relation entre art, argent et culpabilité de demander de l’argent quand on est artiste. Les artistes ont besoin de gagner leur vie comme tout le monde.
Alors certes, je ne pense pas que ça soit la motivation première quand on ressent ce besoin de créer coûte que coûte et qu’on est fait·e pour ça, mais la question se pose très vite, surtout si on souhaite se consacrer pleinement à son art. Or, difficile de donner une vraie dimension à son art sans y passer énormément d’heures et d’y travailler chaque jour. Mais pour cela, encore faut-il pouvoir le faire, économiquement et socialement.
Bon, j’arrête là, ce commentaire part vraiment dans tous les sens. Merci de m’avoir donné du grain à moudre en tout cas ! Toujours un plaisir de te lire 🙂
Bonjour Lionel,
À force de dire que je suis d’accord avec vous, on va finir par me prendre pour une adepte aveugle. Ce n’est pas le cas.
Néanmoins…. Je suis d’accord avec vous.
Et cela me semble d’autant plus important de le dire que les gens s’expriment toujours plus volontiers quand il s’agit de critiquer ou exprimer du négatif.
De mon point de vue cette petite méthode toute simple demande juste un micro effort, ce que beaucoup n’ont pas la force de faire. On vend des tas d’ouvrages sur des solutions miracle qui vous promettent le paradis sans effort… Et c’est peut-être pour ça que les réactions négatives sont vives.
C’est bien dommage.
Mais pour faire le Nanowrimo tous les ans je confirme que si on ne s’oblige pas à toucher son projet tous les jours (et je parle bien de son projet :D) on perd le flow…
Donc j’approuve !
Courage pour les réactions.
Et bonne journée 🙂
Merci beaucoup Élodie, ça fait bien plaisir ! Je pense aussi qu’il est toujours désagréable de se rendre compte qu’on ne fait pas ce qu’on sent qu’on devrait faire, et c’est humain de tirer sur le messager. Bravo pour le Nano, et excellente écriture! ????
Mais que peut-il y avoir à redire à ton article ? Tu y exprimes une pensée et tu donnes un conseil qui te semble judicieux (et d’ailleurs, j’écris en amateur pour passer le temps et bien avant de te connaître {sur FB, s’entend} je pratiquais de cette façon). Si certains ne sont pas d’accord avec ton sentiment, qu’il créent un blog à leur tour et qu’ils y exposent eux aussi leurs points de vue.
Insulter à distance par FB ou MP, témoigne selon moi un goût pour la polémique stérile.
Je crains que certains voudraient que l’écriture reste à tout prix une affaire d’initiés.
Je trouve au contraire que tout conseil est bon à prendre, puisque nous avons tous à apprendre des uns et des autres pour progresser. Je ne comprends donc pas non plus les chapelets d’insultes qui peuvent suivre un conseil somme toute très judicieux, logique, et qui revient fréquemment puisque cela m’a été répété de nombreuses fois alors que j’écris en dilettante. On me pousse à dépasser ce stade, et c’est très bien, même positif. Pour moi, c’est comme une piqure de rappel. Actuellement je cherche justement mon rythme, et je constate que tous les deux jours me convient mieux. C’est à chacun.e de trouver sa manière de fonctionner. En attendant je suis effarée de lire ces histoires de concurrence… Je suis peut-être naïve, mais je me demande comment c’est possible dans le milieu de l’écriture, et quel en est l’intérêt. Si quelqu’un peut m’éclairer…
Je trouve au contraire que tout conseil est bon à prendre, puisque nous avons tous à apprendre des uns et des autres pour progresser. Je ne comprends donc pas non plus les chapelets d’insultes qui peuvent suivre un conseil somme toute très judicieux, logique, et qui revient fréquemment puisque cela m’a été répété de nombreuses fois alors que j’écris en dilettante. On me pousse à dépasser ce stade, et c’est très bien, même positif. Pour moi, c’est comme une piqure de rappel. Actuellement je cherche justement mon rythme, et je constate que tous les deux jours me convient mieux. C’est à chacun.e de trouver sa manière de fonctionner. En attendant je suis effarée de lire ces histoires de concurrence… Je suis peut-être naïve, mais je me demande comment c’est possible dans le milieu de l’écriture, et quel en est l’intérêt. Si quelqu’un peut m’éclairer…
Merci Véronique. Après c’est peut-être moi qui interprète, hein, je ne dis absolument pas que c’est le cas ; mais c’est un comportement humain assez courant que de grimacer quand d’autres peuvent accéder à ce qu’on a appris à la dure. Bravo à vous de trouver votre bonne manière de fonctionner et d’y être attentive !
ah zut vidéo en anglais, dommage,j’aurais bien aimé savoir. cela dit, je fais comme tu dis, je touche mon projet environ deux à trois heures par jour. les corrections c’est fastidieux diront certains, mais quelque part j’adore me replonger dans mon écrit, trouver le mot qui convient, reformuler. donc oui, tu as de bonnes idées, merci
Sur les corrections, on en a parlé dans Procrastination ( http://lioneldavoust.com/procrastination-podcast-sur-lecriture-en-quinze-minutes/ ) et mes présentations de la masterclass des Imaginales sont disponibles en accès libre : https://lioneldavoust.com/telechargements/aides-a-lecriture/