« Une Forme de démence », nouvelle dans l’anthologie des Utopiales 2020

Je sais, je sais, beaucoup d’informations d’un coup cette semaine, que voulez-vous, l’écriture est semblable au lent mûrissement des arbres fruitiers : un jour, on prend tout d’un coup sur la tronche (demandez donc à Isaac Newton).

Or doncques, je suis vraiment très heureux d’annoncer que « Une Forme de démence », un texte pour lequel j’ai beaucoup de tendresse personnelle (j’en ai pour tous, évidemment, mais celui-là me tient spécialement à cœur) va être repris dans l’anthologie officielle des Utopiales 2020 (auxquelles j’ai l’honneur d’être invité, j’en reparle la semaine prochaine !).

Le thème de cette année est “Traces” et le livre sort aux éditions ActuSF.

Couverture Alex Alice

Une trace, un indice, une marque… Nous laissons tous une trace de nos passages, de ce que nous sommes, de ce que nous vivons. Nous sommes le fruit d’autres traces avant les nôtres. Autour de cette thématique, 13 auteurs et autrices nous proposent textes et récits sur les traces de l’histoire, des sciences, de nos sociétés, et des traces que nous portons en nous… 

Ce livre est l’anthologie officielle des Utopiales 2020. 

Au sommaire :

  • Baptiste BEAULIEU
  • Christophe DOUGNAC
  • Thomas C. DURAND
  • Caroline DE BENEDETTI
  • Lionel DAVOUST
  • Sara DOKE
  • Claude ECKEN
  • Ïan LARUE
  • Adélaïde LEGRAND
  • Nicolas MARTIN
  • Morgan OF GLENCOE
  • Joëlle WINTREBERT

À propos de « Une Forme de démence »

Un vieux professeur d’université, créateur d’un monde fantastique novateur et unique, embauche une étudiante, Edda, pour l’aider à mettre ses notes en ordre. Mais la création, et son créateur, cachent un secret qui risque de renverser à jamais la vision qu’Edda a du monde… et peut-être celle du lecteur également.

Je disais qu’il me tient à cœur parce que, malgré toute la vision critique que j’en ai, j’ai puissamment conscience d’être en grande partie ici justement grâce à “un vieux professeur d’université créateur d’un monde fantastique novateur et unique”.

Ce texte est ma façon de lui rendre hommage, ainsi qu’à l’imaginaire qui nous fait rêver et nous unit tous, dans la lecture, l’écriture, l’édition, la librairie, l’étude et la chronique, nous tous, “peuple de la science-fiction” (selon l’expression de Roland C. Wagner) et de l’imaginaire.