L’une des forces du Zettelkasten est de ne pas imposer d’ordre a priori, en permettant simplement une exploration libre de ses idées et de ses recherches, et, à travers le tissage constant de liens et d’analogies, de voir les idées et les structures émerger par constellations et reflets d’intérêts. Mais évidemment, si l’on peut avoir une vision d’ensemble de ses notes ou fiches quand il en existe quelques dizaines, quand l’on dépasse la centaine voire, quand on atteint le chiffre vertigineux de 90000 comme dans le cas de Luhmann, la vision d’ensemble est impossible.
À un moment, il faut arriver à rassembler tout ça, à se donner des points d’entrée dans sa collection de notes, au risque de retomber dans le syndrome Evernote : une vaste boîte noire où l’on jette des pensées, mais dont on ne ressort jamais rien. Un Zettelkasten, un système de gestion du savoir doit vivre ; Luhmann lui-même qualifiait son système de « partenaire dans une conversation ».
➡️ … l’article Geekriture du mois traite de L’émergence des idées et de leur structuration, à lire sur ActuSF.
Ave, auguste scripturat
sur https://lioneldavoust.com/lauteur/contact tu invites à te contacter via les réseaux sociaux (sic) ou via ce blog, d’où le présent message maltapropos.
Sur le « Dernier discord avant la fin du monde », ça causait de tes œuvres, ça en conseillait à qui voulait la connaître, ça jérémiait sur « la volonté du dragon » plus dispo, ça suggérait (vu sa taille) de l’inclure dans « la route de la conquête » lors d’une réédition.
Je n’en suis qu’à la moitié de « comment écrire de la fiction », je suis très déçu ^_^ de n’y avoir trouvé qu’une typo, p. 50 : « ce qui, malgré les apparences, ce n’est pas le titre ».
C’est fort aimable de jérémier sur La Volonté du Dragon et de discuter de mon humble boulot ! Alors : il est impossible d’intégrer La Volonté du Dragon dans La Route de la Conquête. C’est un livre préexistant, un ensemble en soi, qui est à présent considéré comme une œuvre de l’esprit à part entière au niveau du CPI, et on ne peut pas intégrer La Volonté du Dragon dedans sans de majeures contorsions (sans parler des emmerdes sans fin que ça va générer en termes de référencement commercial, des premiers acheteurs qui peuvent se sentir floués de ne pas avoir le texte dedans, etc.) Et La Volonté du Dragon, mine de rien, fait 300 000 signes, soit une petite moitié du volume entier actuel de La Route de la Conquête, donc ça ne s’introduit absolument pas facilement dedans. Cependant : ni Critic ni moi n’oublions que ce récit existe et qu’il y a de l’intérêt. 😉 Pour l’instant, il reste dispo en numérique, mais nous demeurons à l’écoute, et nous nous réfléchirons activement à son cas après « Les Dieux sauvages » pour faire quelque chose de réfléchi et de chouette : c’est promis. 🙂
Merci pour la page contact, corrigée, et pour la typo, bien notée !