L’une des forces du Zettelkasten est de ne pas imposer d’ordre a priori, en permettant simplement une exploration libre de ses idées et de ses recherches, et, à travers le tissage constant de liens et d’analogies, de voir les idées et les structures émerger par constellations et reflets d’intérêts. Mais évidemment, si l’on peut avoir une vision d’ensemble de ses notes ou fiches quand il en existe quelques dizaines, quand l’on dépasse la centaine voire, quand on atteint le chiffre vertigineux de 90000 comme dans le cas de Luhmann, la vision d’ensemble est impossible.

À un moment, il faut arriver à rassembler tout ça, à se donner des points d’entrée dans sa collection de notes, au risque de retomber dans le syndrome Evernote : une vaste boîte noire où l’on jette des pensées, mais dont on ne ressort jamais rien. Un Zettelkasten, un système de gestion du savoir doit vivre ; Luhmann lui-même qualifiait son système de « partenaire dans une conversation ».

➡️ … l’article Geekriture du mois traite de L’émergence des idées et de leur structuration, à lire sur ActuSF.