Merci à vous pour votre participation et votre intérêt pour le live de vendredi dernier chez Morgan of Glencoe, avec Estelle Faye et moi-même. C’était comme à chaque fois un super rendez-vous, où les sujets étaient cette fois les liens entre musique et imaginaire, et les questions de male / female gaze dans l’imaginaire et en art de manière générale. Honnêtement, je gamberge depuis vendredi sur mes regrets concernant tout ce que j’ai été incapable d’exprimer clairement sur les coups de 1h du matin (l’heure de coucher papy était passée depuis un moment) mais Estelle et Morgan sont passionnant·es, donc ne faites pas trop attention à moi et beaucoup plus à elles.
La vidéo est disponible pour quelques semaines seulement sur Twitch, donc ne tardez pas !
J’ai enfin pu regarder le replay (avouons qu’il faut un peu de temps devant soi). Passionnantes discussions qui auraient pu durer encore longtemps.
J’ai peut-etre un autre sujet pour vous (c’est cadeau, vous en faites ce que vous voulez) : dans les oeuvres de fiction, quand les auteurs (car ce sont souvent des auteurs, mais pas que) pour avoir des personnages féminins forts, leur collent des attributs dit « masculins » (force physique, violence, agressivité) et en font souvent des guerrières. Cela part d’une bonne intention je crois (et on peut tout faire quand c’est bien fait), mais je crois qu’il faut ce méfier de ce biais. Bref, c’est un vaste sujet je crois 😉
Merci à tous les trois pour vos réflexions.
Tu as tout à fait raison, c’est clairement un autre biais, qui peut même virer très moche dans certains cas. Estelle en a parlé à un moment dans un épisode de Procrastination si ma mémoire est bonne, sur les codes inconscients ; je crois que c’est dans celui sur le réalisme en imaginaire (508). Elle ne développe pas exactement ce que tu pointes, mais on reste dans le même esprit, elle raconte comment elle-même s’est laissée abuser par l’esprit du temps et des a-priori inconscients dans ses débuts, et comment prendre de la hauteur et réfléchir.