En présence ou en visio : nouvelle édition de l’atelier « Techniques avancées de création d’un monde imaginaire » les 6-7 mai
Le succès de cet atelier avait très largement dépassé ce que j’imaginais pour un sujet raisonnablement pointu, et j’ai donc le grand plaisir de pouvoir le proposer à nouveau : il se tiendra une nouvelle édition du stage intensif « Créer un monde imaginaire : techniques avancées » le week-end du 6-7 mai. Il se déroulera à l’école Les Mots à Paris, que vous devez commencer à bien connaître, mais il est tout à fait possible de le suivre à distance en visio (ça marche très bien).
N’ayez pas peur du terme « avancé » : il désigne simplement, par rapport au public généraliste de l’école, le fait qu’on ne défrichera pas pendant ce week-end le concept de worldbuilding. L’atelier s’adresse à vous si vous avez une idée de projet existant (qui peut être très sommaire – une demie-page de notes suffit !). Il s’agira d’explorer les difficultés spécifiques du domaine à travers des exercices et techniques opérantes afin d’étoffer ses mondes imaginaires, d’y rechercher de nouvelles occasions narratives, et surtout de dynamiser ses histoires et d’esquiver les pièges les plus courants.
Qui ne connaît pas le célèbre « Luke, je suis ton père », le pouvoir terrifiant de l’Œil de Sauron ou encore la devise Winter is coming ? Des succès planétaires de Star Wars au Seigneur des Anneaux, de Game of Thrones à Harry Potter, l’imaginaire forme la première culture mondiale, transcendant les générations et les nationalités.
Parler des « littératures de l’imaginaire » est en réalité un raccourci pour désigner les littératures des mondes imaginaires. Ces réalités fictionnelles peuvent être proches de la nôtre dans le cadre du fantastique ou de la fantasy urbaine, ou bien totalement disjointes comme dans le cas de la Terre du Milieu ou de Westeros. Ce qui régit ce monde, qu’il s’agisse de l’horreur indicible des Grands Anciens de Lovecraft, des systèmes magiques extrêmement poussés et complexes de Brandon Sanderson ou de la science du voyage spatial et des relations entre espèces extraterrestres dans Star Trek, constitue ce que l’on peut appeler « l’hypothèse de monde » imaginaire.
Or la construction d’un monde imaginaire est une entreprise créative à part entière, mais pour laquelle l’auteur ou autrice doit ménager un équilibre délicat : proposer une réalité complexe, tangible et intéressante, sans pour autant ensevelir l’intérêt de son récit sous l’exposition.
Cet atelier vise à explorer les difficultés spécifiques de cette approche à travers des exercices et techniques opérantes afin d’étoffer ses mondes imaginaires, d’y rechercher de nouvelles occasions narratives, et surtout de dynamiser ses histoires et d’esquiver les pièges les plus courants.
Pour suivre cet atelier il est indispensable :
● De posséder une familiarité de base avec l’imaginaire et ses genres (science-fiction, fantasy, fantastique), que ce soit sous forme littéraire, cinématographique et/ou ludique.
● D’arriver à l’atelier avec une proposition succincte d’hypothèse de monde imaginaire (une demie-page minimum définissant les grandes règles du fonctionnement de la réalité fictionnelle en question selon les intérêts de l’auteur ou autrice : réalité géographique, physique, magique, ou bien sociale, ou encore un peu de tout cela à la fois). Elle servira de base au travail du stage.
Attention, comme toujours avec les stages des Mots, les places partent très vite, donc n’attendez pas pour vous inscrire (10 places max, inscriptions possibles jusqu’au 29 avril).